Cami ouvrit les yeux, bailla, s’étira comme un chat et se dirigea vers la salle de bains. Ross était déjà parti au bureau. Une bonne douche était le premier élément de la liste de sa journée de repos. La combinaison des gouttes et des jets d’eau de la douche qui réveillaient son corps aux endroits stratégiques commencèrent à l’exciter. Elle se mit à penser à Ross alors qu’elle se masturbait. Elle se fit beaucoup de bien, lentement et sensuellement et laissa échapper un cri au moment de l’orgasme intense qui s’empara de son corps.
Cami se rendit ensuite devant sa penderie afin d’y dénicher son jean préféré, un peu usé. Elle eut alors une révélation qu’elle jugea géniale et opta plutôt pour une chemise blanche un peu transparente, une jupe crayon noire et des talons hauts. Une fois devant sa commode, elle choisit un soutien-gorge sexy en dentelle noire avec un string assorti, des porte-jarretelles et des collants, noirs également, avec une fine couture à l’arrière de la jambe.
« Voilà qui devrait faire l’affaire », se dit-elle.
Avant de partir, elle s’offrit un dernier coup d’œil dans le miroir : les trois premiers boutons déboutonnés. Ok. Décolleté apparent. Ok. Avoir l’air d’une bombe. Ok aussi. Elle était définitivement prête pour ce qu’elle avait en tête. Pendant tout son trajet jusqu’au bureau de Ross, elle ne cessait de s’imaginer comme elle allait procéder. Cela faisait des mois qu’elle plaisantait avec Ross sur le sujet, qu’elle le menaçait de débarquer à l’improviste pour le séduire devant ses collègues. C’était l’un de ses fantasmes récurrents. Qui devenait enfin réalité.
Après avoir garé sa voiture, elle s’engouffra dans l’ascenseur. Quand elle aperçut tous les petits boxs dans lesquels travaillaient les commerciaux, elle eut un petit moment de panique. « Je peux le faire», se murmura-t-elle nerveusement. Le bureau vitré de Ross était de l’autre côté de la pièce. Elle l’aperçut assis devant son ordinateur. Il était au téléphone.
Cami s’engagea lentement dans le couloir qui menait à son bureau. Peut-être qu’il s’agissait du lien si particulier qui les unissait, ou d’une simple coïncidence, mais à ce moment précis, Ross leva les yeux vers le couloir et la vit qui s’avançait lentement vers lui. Il mit fin à sa conversation téléphonique, se leva, se dirigea vers la porte de son bureau, s’accouda au chambranle en croisant négligemment les bras et sourit à Cami. Ce qu’il vit ensuite lui fit se décrocher la mâchoire.
Sans arrêter de marcher vers lui, Cami avait commencé à déboutonner le reste de sa blouse jusqu’à l’ouvrir totalement. Elle la laissa tomber sur le sol. Son soutien-gorge, qui n’en avait en réalité que le nom, en dentelle noire, laissait ses seins pointer librement. Le commercial qui était au téléphone juste à côté d’elle toussa et en oublia sa conversation, bien trop occupé à la regarder.
Cami poursuivait son chemin et son effeuillage. Elle passa les mains dans son dos pour ouvrir la fermeture éclair de sa jupe. Celle-ci tomba au sol et Cami l’enjamba pour s’en dégager et l’envoya valser du pied vers un autre commercial, qui la rattrapa, médusé et bouche-bée. A présent, tout le plateau avait les yeux fixés sur elle. C’était la surprise et l’admiration qu’elle pouvait lire sur le visage de Ross qui lui donnaient la force de continuer. Car après tout, le show avait à peine commencé.
Alors qu’elle s’approchait, Ross l’observa de haut en bas : soutien-gorge, string, porte-jarretelles, bas, talons hauts… Elle savait, avant d’apercevoir la bosse naissante dans son pantalon, que son sexe était en train de durcir. On aurait entendu une mouche voler sur le plateau. Les téléphones sonnaient dans le vide, les cous se tordaient pour essayer de ne rien manquer de la scène. Cami se mit à rire en arrivant près de Ross. L’assistante de ce dernier était assise à son bureau, la bouche grande ouverte. « Merci de ne transférer aucun des appels », lui dit gentiment Cami. Elle prit la main de Ross et le mena dans son bureau. Ross ferma la porte derrière lui.
Son bureau étant vitré, l’intimité était toute relative. Mais il était calme à part une petite musique d’ambiance. Cami pouvait en revanche toujours entendre les murmures qui avaient suivi son passage parmi les employés. Chacun se contorsionnant pour essayer de ne rien rater de la suite. Cami faisait face à Ross. Elle passa ses bras autour de son cou, se rapprocha et lui lécha le lobe de l’oreille. Avec une de ses jambes, elle écarta l’une des siennes et colla son corps au sien. Il commença à gémir en la caressant langoureusement. Il dégrafa son soutien-gorge qui tomba au sol. Ses seins gonflés étaient tendus et semblaient réclamer de l’attention. Ce que Ross leur accorda avec joie. Il se baissa, les suçant et léchant chacun à leur tour. Cami renversa la tête en arrière et laissa échapper un petit cri. Elle se releva, défit la ceinture de Ross, fit courir sa main sur son jean et s’empara de son sexe gonflé.
Pendant qu’elle le caressait ainsi, Ross se débarrassa de son jean qui rejoignit le soutien-gorge de Cami. Celle-ci s’agenouilla et prit le sexe de Ross dans sa bouche. Ross était à peine conscient des regards de ses collègues. Toute son attention était concentrée sur la tigresse qu’il avait en face de lui. « Oh mon Dieu, quelle pipe !”, se dit-il. Alors qu’elle le touchait, le léchait, le suçait, ses doigts vagabondaient dans sa chevelure blonde et il faisait son possible pour retarder le moment d’exploser de plaisir. Cami le rendait fou. Habile de sa langue, elle jouait avec celle-ci, titillant son pénis. Les lèvres bien arrondies autour de ce membre dressé, elle l’enfonçait de plus en plus profondément dans sa gorge.
Le sentant sur le point d’éjaculer, elle s’arrêta, s’allongea sur le sol et le regarda. Avec son index, elle lui fit signe de se rapprocher. “Viens ici.”, lui dit-elle. Qu’est-ce qu’elle était sexy. Ross se positionna au-dessus d’elle et enfonça son sexe palpitant dans le sien. Il n’était pas doux, il était en transe. Elle gémit son nom, ce qui eut pour effet de l’exciter encore davantage. Il enfonça son sexe encore plus profondément dans sa chatte. Elle se cambra, répondant à chacun de ses coups de boutoir.
« Ooooh Cami », cria Ross.
– Baise moi ! lui répondit-elle sauvagement.
– Oh Cami, Cami, Cami, Camiiii… »
Camille ouvrit les yeux.
« Qu’est ce qui se passe ? dit-elle à moitié endormie.
– Tu rêvais ma chérie. Et ça avait l’air d’être un sacré rêve, lui dit Ross en souriant.
– En effet, oui… » murmura-t-elle en se recouchant, espérant comme jamais elle n’avait espéré, se rendormir et reprendre son rêve là où elle l’avait arrêté.
** Cette nouvelle érotique a été traduite de l’anglais. Elle a été écrite par ZexyGirl. Vous pouvez découvrir son texte en version originale en cliquant ici.