Ce soir, Caroline et moi allons fêter nos 10 ans d’amitié avec une bonne bouffe à la maison, une bonne bouteille de vin et un ou deux films de filles. Normalement, nous sortons dans un bar au centre-ville à la même date chaque année mais cette année a été assez difficile pour toutes les deux puisque nous étions en terminal. Beaucoup d’études et de travaux pour récolter d’excellents résultats et ainsi être embauchées par les meilleurs cabinets d’avocats de la ville. Nous ferons donc ça à la maison, tranquilles, toutes les deux.
Caroline doit arriver vers 18h00 et il est déjà midi ! Vite, je m’habille ! J’ai quelques courses à faire… Baguette de pain, deux bonnes bouteilles de vin au cas où une ne serait pas assez, les deux derniers films de Cameron Diaz loués au club vidéo et une boîte de chocolats fins à déguster pendant la projection. Voilà ! Tout y est !
– Salut Cass !
(Cass c’est le diminutif de Cassandra. Elle m’appelle comme ça depuis qu’on se connaît. Elle n’est pas la seule d’ailleurs. À croire que Cassandra c’est trop long à prononcer!)
Et je manque presque de faire une crise cardiaque ! C’est vrai, je me souviens que je lui avais texté que la porte serait débarrée au cas où, car j’étais légèrement en retard dans mon horaire.
Elle ouvre la porte de la salle de bain en me saluant et manque de s’étouffer dans toute cette buée. J’adore les douches très chaudes.
– Tu me passes ma serviette, Caroline s’il vous plaît ?
– Avec plaisir !
Je me donne la peine de sortir un bras pour l’attraper, mais non, elle tire complètement le rideau pour que je me gèle. Ou elle veut se rincer l’œil la coquine. Mais il fait vraiment froid et j’ai les mamelons durs. Je me cache les seins avec les mains pour tenter de me réchauffer. Caroline s’approche avec ma serviette et commence à m’essuyer. Les épaules pour commencer, ensuite elle décolle mes bras de ma poitrine et découvre mes mamelons encore tous durs. J’ai la chair de poule. Je suis frigorifiée ! Elle fait exprès de prendre son temps. Elle remonte à ma gorge et descend lentement entre mes seins, juste en dessous, puis doucement au-dessus. Elle descend sur mon mamelon, qui est déjà très sensible. Un frisson me parcourt, mais d’excitation cette fois-ci. Elle s’y attarde quelques instants, répète la même chose sur le mamelon voisin et se dirige vers mon ventre. Dommage, j’aimais bien la sensation.
Elle me fait pivoter doucement et recommence le même parcours de dos : les épaules, les bras, la colonne, jusqu’au commencement de mes fesses. Elle passe la serviette tout doucement sur mes deux belles rondeurs. Et oui ! Ça ne me gêne pas d’avouer que j’ai de belles fesses. Quand elle frôle mon entrejambe, j’ai le réflexe d’écarter légèrement les jambes pour lui donner accès à l’intérieur de mes cuisses. Il ne faut oublier aucun recoin et je me surprends à aimer ce petit jeu entre nous deux. Elle passe la serviette tout le long de mes jambes jusqu’aux mollets. Je m’appuie au mur devant moi pour garder mon équilibre et je lève une jambe pour lui donner accès à mon pied. Puis l’autre jambe. Elle termine d’essuyer le dernier orteil, et jette la serviette par terre en tenant ma jambe de l’autre main.
Elle frôle de ses doigts chauds le dessus de mon pied. Elle remonte le long de mon tibia et derrière mon genou. De l’autre main, elle parcourt ma cuisse, devant, derrière, jusqu’au commencement de ma fesse. Elle revient vers l’avant en faisant attention de ne pas frôler mes parties intimes, qui, soit dit en passant, sont vraiment mouillées, et je ne parle pas d’eau ! Je n’avais jamais pensé que les caresses de mon amie pourraient m’exciter autant.
Elle dépose doucement ma jambe dans le fond de la baignoire et me fait pivoter à nouveau vers elle pour que je puisse la regarder me caresser. Je n’avais pas remarqué sa tenue : chemisier blanc, soyeux et fin, laissant paraître son soutien-gorge en dentelle d’un rose presque couleur chair. Une jolie jupe plissée rose pastel tombe jusqu’à ses genoux. Aucun bas collant car nous sommes au début de l’été. Sa tenue, assortie à ses cheveux blonds cendrés, lui donne un air angélique. Pourtant, ce qu’elle est en train de me faire ressentir est loin de l’être. Mon corps tout entier est embrasé, excité. Je sens mon cœur battre entre mes cuisses. Mes sens sont à l’affût de chaque effleurement, chaque caresse. Je savoure ses mains qui me caressent tout en la regardant dans les yeux pour lui montrer que je ne suis nullement mal à l’aise, au contraire, je ne demande qu’à participer. Mais je sais qu’elle refuserait. Elle aime donner mais pas recevoir. C’est mon cadeau pour avoir été là pour elle ces dix dernières années, pour avoir enduré les cours, les profs ennuyeux et les mecs trop collants avec elle. Mmmmmm j’adore son cadeau!
Elle s’assoit sur le bord de la baignoire, face à la céramique, les deux pieds dans le restant d’eau du bain. Elle place ses mains sur mes hanches, lève la tête vers moi pour me regarder dans les yeux. Elle prend mes seins dans ses mains et commence à les caresser tout en donnant de petits baisers sur mon ventre. Elle pince doucement mes mamelons entre ses doigts, les lâche et redescend jusqu’à mon bas ventre, qu’elle embrasse avec ses lèvres chaudes. Je reste immobile. Ma respiration saccadée qui laisse échapper de petits cris sourds en dit long sur mon état. Gémir et prendre mon pied est tout ce que j’ai le droit de faire. Elle agrippe mes fesses fermement, m’approche d’elle et dépose un léger baiser sur mon clitoris. Le cri qui sort de ma bouche me surprend et la fait rire. Elle prend plaisir à exciter chaque partie de mon corps. Elle continue à lécher mon clitoris, le mordille, le tire avec ses dents, le titille avec le bout de sa langue chaude et humide. Je n’ai plus froid, oh non! Il fait vraiment très chaud dans la salle de bain à présent ! Elle lâche une de mes fesses, écarte mes jambes un peu plus et caresse l’entrée de mon vagin avec son index. Mes muscles se dilatent pour lui laisser plus d’espace. Mon corps ne demande qu’une chose à présent, qu’elle y pénètre ses doigts et me fasse jouir. Elle continue simplement de me caresser entre les jambes en léchant mon clitoris et en l’embrassant. Elle continue à jouer avec ce si petit bout de mon anatomie mais qui me fait ressentir tant de plaisir! Elle cherche l’entrée de ma caverne humide, l’agace un peu et y insère un, deux, trois doigts ; je ne sais plus ! Mais c’est tellement bon ! Elle fait des va-et-vient, lents au début, et de plus en plus rapides, insistants, au fur et à mesure que ma respiration change de rythme. Le plaisir monte et la vague d’excitation déferle dans tout mon corps. Ça ne lui prend que quelques petites minutes pour me faire jouir. C’est tellement intense, comme un courant électrique qui me traverse la colonne.
Je reste adossée au mur de la douche alors qu’elle se lève doucement, en couvrant mon corps de doux baisers. Maintenant que nous sommes toutes les deux debout, face à face, ses seins collés aux miens, j’attrape sa nuque, approche son visage du mien et l’embrasse avec fougue. De ma main, je cherche le robinet… elle va payer pour ce qu’elle vient de me faire subir! J’ouvre la douche d’un coup! Elle pousse un cri de surprise et nous rions… Elle est assez sexy maintenant que son chemisier blanc est trempé!
Fin
Article écrit par Cindy
Comptable de jour, rêveuse de nuit. Cindy nous livre ses fantasmes à travers ses nouvelles remplies d’érotisme, d’aventures et bien sûr, de sexe !