Le ton de la fête transparaissait maintenant. Les luminaires drapés permettaient une ambiance particulière qui chauffait les corps et faiblissait les mœurs. On s’étendait sur les divans comme des chats. L’originalité des positions tenait dans la manière dont on s’affalait, inspirés, on ne tenait pas compte de l’ergonomie des coussins.
Les chambres étaient nombreuses et toutes proposaient une multitude de coins molletonnés et précieux. Des cocons d’amour. Anaïs et Paul entravaient une rangée de pouf. Il était allongé et reposait sa tête sur les jambes d’Anaïs, ils discutaient en se touchant. Une caresse sur une jambe, un doigt léché.
Trois autres personnes leurs faisaient face. La chimie des corps s’affairait à rendre chacun plus docile. Les battements s’accélérèrent, on haletait. L’épiderme fourmillait et les sensations s’exacerbaient. Il devenait insupportable de haïr, il fallait aimer. Certains libéraient leurs pudeurs. Paul enleva son tee-shirt, un autre garçon fit de même.
Ce n’est pas un réflexe chez les dames de montrer son torse nu, d’offrir sa poitrine aux regards et aux désirs. Pourtant il est agréable de sentir ses tétons léchés par un souffle ou un courant d’air. Il suffit d’une amorce pour que les hauts sexy tombent. C’est Emma qui demanda qu’on lui enlève le sien et d’autres l’imitèrent. Elle se grisa quand elle sentit le tissu frôler sa peau.
Ainsi quand elle fut nue on pouvait voir ses mamelons pointés. Ils étaient bruns, de son hâle naturel. Ses seins étaient gros, dessinés. Elle s’allongea sur le dos et s’étira. Ils purent tous voir ses courbes collées les os, ainsi trônaient ses seins, seuls chairs rescapés.
Anaïs regardait Emma se détendre, elle continua à caresser son homme mais ses pensées s’insinuaient dans l’intimité d’une autre. La chaleur du désir emplit son ventre, ses jambes étaient fébriles. Elle sentait son clitoris comme le centre d’attention de ses sensations. Il fallut qu’elle se débarbouille. Elle ne saurait dire pourquoi, elle qui vivait son présent comme un rêve enivrant, mais elle se leva et s’enferma dans la salle de bain. Les bras tendus sur l’évier elle se fixa puis se mit entièrement nue.
Une odeur retînt son attention, dans cette salle de bain des effluves bien connues s’égaraient. Elle ne put mettre le doigt dessus. Elle dut inspirer profondément. Des souvenirs butaient sur sa conscience. Elle sentait sa chair répondre aux émanations par de violents désirs. C’est quand elle le vit qu’elle comprit. Sur le côté du miroir qui lui faisait face se dévoilait un homme.
Il était dans la baignoire, debout, seul le jeu des réflexions de la lumière le trahissait. En ouvrant la porte, même en balayant la salle du regard, elle n’aurait pu le voir. Il se touchait le sexe en fixant Anaïs. Elle reconnut alors l’odeur presque imperceptible de son pénis. Celle d’un homme propre qui n’est souillé que par son jus. L’envie d’Anaïs explosa.
Tout ce qu’elle ferait par la suite serait primale, presque que contre sa volonté, une obligé des sens, une vassale de ses hormones. Elle écarta alors les cuisses puis ouvrit un peu ses lèvres. Elle s’assura que sa vulve soit vue par l’homme. Ainsi ils se touchèrent en furetant l’intimité de l’autre. Anaïs gémissait, l’homme grognait. Comme il se branlait avec force, ses muscles se dessinaient, son pectoral droit se contractait, sa peau glissait sur ses abdos. Il pouvait mettre les deux mains sur son sexe mais ne le fît pas. Anaïs se pinçait le téton.
Ils profitèrent une minute l’un de l’autre et puis la porte s’ouvrit. C’était Paul qui s’était rhabillé. Quand il vit son amoureuse les cuisses écartées et le clitoris gonflé il ne s’inquiéta pas. Il l’encouragea à continuer, qu’elle se fasse du bien. Il devait s’absenter quelques minutes, un petit groupe était chargé de réapprovisionner la soirée en denrées et il s’était proposé. Mais avant de partir il lécha l’anus de la douce pour qu’elle se rappelle, quand il reviendrait, qu’il la ferait jouir. Ils se jurèrent orgasme.
Dès que la porte fut fermée, Anaïs la verrouilla. Elle ne pouvait plus goûter cet homme qu’avec les yeux, il lui fallait tout ressentir. Elle dégagea le rideau de la baignoire et se glissa dedans. La bite de l’homme était dressée au centre d’une toison brune. Anaïs s’approcha et posa un baiser sur la cuisse. Elle ajouta la langue et lécha autour. Elle finit par prendre le sexe dans ses mains, ses doigts ne se rejoignaient pas tant l’homme était viril.
Quand elle goûta son gland, elle prit plus de plaisir que lui. Il occupait toute la place dans sa bouche. Elle sentit le sexe pulser et lâcher quelques volumes de fluide. Juste un peu, pour lubrifier. Elle le suça comme un roi. Elle levait les yeux vers lui pour qu’il sache qu’elle se délectait. Elle tenta d’enfoncer au mieux le membre dans sa gorge et constata qu’elle n’arrivait pas à la moitié. Elle réessaya mais s’étouffa un peu.
L’homme la coinça alors contre le mur. Elle ne pouvait pas reculer, elle ne pouvait pas s’échapper. Elle avait tout le gland dans sa bouche, elle était forcée d’écarter au mieux sa mâchoire. Puis l’homme balança son bassin. Anaïs était esclave. Elle ne pouvait que laisser l’homme s’enfoncer. Il se servait d’elle et elle aimait ça. Mais il la respectait, si elle toussait, il s’enlevait. Il l’attrapa par le cou et la mit debout. Elle se tourna, présenta son orifice.
Elle fut pénétrée sans hésitation, elle était trempée. Quand elle sentit toute cette chair l’envahir elle ne put s’empêcher de crier. Il la prit comme un sauvage, des coups de bassins puissants la déséquilibraient. Ces deux jeunes en rut jouirent en commun. Quand l’homme déversa son sperme dans le ventre de la douce elle eut les spasmes de l’orgasme. Le plaisir naquit au bas ventre et encombra tout son corps, ses sensations se fondèrent en une seule bouché d’amour qui déferla dans son crâne.
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Article écrit par Odri Nâm
Je suis un lecteur gourmand et un auteur anonyme. C’est à vous que je m’adresse, les désirs nous animent et l’écriture nous lie. Nous échangeons le temps d’un récit court, j’espère qu’il fût intense.