- Lire le début de l’histoire : Une Belle Première – Partie 1
La fin de l’année était proche. Dans trois semaines, les épreuves du bac commenceraient et dans la foulée une grande fête était prévue pour célébrer la fin du lycée et pour se dire adieu avant le grand plongeon dans la vie universitaire. C’était à ce moment que Déborah avait prévu de perdre sa virginité.
Aucune des deux filles ne suivait plus le feuilleton qu’elles avaient commencé à regarder plus tôt. Déborah était concentrée sur son plan dont elle se convainquait au fil de sa narration, et Séverine buvait ses paroles.
Déborah savait qu’il était inutile d’entamer une relation sérieuse avec l’un des deux garçons. Son dossier avait été accepté dans une université canadienne et elle resterait là-bas sans doute plusieurs années. Damien avait prévu d’aller étudier à Paris, tout comme François. Leurs destins étaient voués à l’éparpillement. Mais elle voulait arriver au Canada en femme et non plus en petite fille. Et comme les deux plus beaux hommes du lycée lui faisaient la cour, elle comptait bien profiter de l’aubaine.
Le soir de la fête du lycée, elle chaufferait les deux garçons chacun leur tour, sans qu’aucun des deux ne se doute pour l’autre. Et puis elle finirait par leur donner à chacun un indice quant à ses attentes coquines et se rendraient dans une pièce. Le plus impatient des deux, le plus fougueux, le plus aventureux, bref, le plus rapide aurait son corps.
Séverine fronça les sourcils, elle ne trouvait pas l’idée tellement révolutionnaire. Elle commença à le faire remarquer mais Déborah l’interrompit : son plan allait plus loin. Elle tournerait le dos à la porte, obligerait le premier arrivé à enfiler une cagoule, à se dévêtir complètement et à ne prononcer aucun mot. Ensuite seulement il pourrait la toucher. De cette façon, elle ne saurait jamais qui de François ou Damien lui avait fait l’amour. Elle garderait l’image des deux hommes, tous deux associés à jamais à sa première fois.
La langue caressa encore son sexe quelques instants, puis Déborah sentit les lèvres et la cagoule remonter le long de ses fesses. Il souleva son tee-shirt pour embrasser son dos et Déborah retira complètement ce tissu qui les gênait ainsi que son soutien-gorge. Elle était désormais aussi nue que l’inconnu. Elle enfila à son tour une cagoule, mais à l’envers. Elle ne voulait pas voir le corps qui se collait au sien. Elle se retourna ensuite pour présenter à l’homme cagoulé son corps de déesse complètement dévoilé. Elle méritait largement sa réputation de reine de beauté. Ses seins étaient d’une pureté extraordinaire. Gros, fermes, leur fraicheur les faisait tenir parfaitement droit au-dessus de son ventre plat. Il voyait le dessin de ses hanches se prolonger dans des courbes majestueuses, faisant de cette silhouette une perfection comme il n’en avait jamais vue.
Son sexe bandait avec une rigidité presque douloureuse. Il savait que dès qu’il la pénétrerait, il ne tiendrait pas longtemps. Alors il voulait en profiter encore. Il avança d’un pas, prit les deux seins parfaits entre ses mains, les embrassa, les suça, les lécha avec une fougue qu’il tentait de maitriser. Déborah gémissait de plaisir, couinant à chaque coup de langue bien senti, sa cagoule était humide au niveau de la bouche tant elle salivait de plaisir. Il aurait voulu enrouler sa langue sur la sienne. Il la posa sur la cagoule et aussitôt Déborah fit de même. Leurs deux langues pouvaient presque se toucher, ils ne sentaient que la chaleur au travers du tissu, et ce manque les excitait encore d’avantage.
– Je voudrais te sentir en moi, murmura Déborah…
Les épreuves du bac se passèrent sans encombre. Une sensation de temps qui s’arrête un peu irréelle pour les étudiants concentrés sur cette succession d’examens, tremplin vers un avenir nouveau aussi excitant qu’effrayant. Damien, François et Déborah parvinrent à se concentrer sur leurs révisions et à oublier les appels pressants de leurs corps. Mais dès que les épreuves furent terminées et que l’ultime soirée sembla se rapprocher plus certainement, les appels de la chair firent leur retour en force.
Alors Déborah attaqua la première étape de son plan. Elle envoya un texto à Damien et à François, le même, et qui avait pour but de raviver la flamme du désir : « On se voit samedi à la soirée ? Je compte sur toi pour qu’elle soit inoubliable… C’est le moment où jamais avant nos adieux. »
Les réponses ne tardèrent pas, chacun à sa manière. François en bon littéraire envoya une réponse plus travaillée, et Damien en terre-à-terre montra avec moins de détour qu’il avait compris le message. Déborah avait allumé la mèche. Qu’importe maintenant qui se trouverait au bout.
Son plan fut d’autant plus facilité que la soirée qui devait avoir lieu initialement chez Lyla se déroulerait finalement chez Séverine : ses parents n’étaient pas là du week-end, et elle avait une grande maison avec piscine et jardin. Le contexte idéal pour faire une dernière fête digne de ce nom avant les départs de tous vers une vie nouvelle. La chaleur de l’été s’était installée tôt cette année et en cette fin du mois de juin, tout le monde était excité à l’idée d’une fête autour d’une piscine.
Et pour Déborah, c’était non seulement un terrain plus neutre que la maison de Lyla, amie trop proche de François, mais elle connaissait en plus l’endroit comme sa poche. Séverine attendait avec impatience cette soirée. Pour le plaisir de faire la fête chez elle, mais aussi parce qu’elle était impatiente de voir le plan de sa meilleure amie se réaliser.
Et le moment tant désiré qui semblait ne jamais vouloir venir, comme tous ceux que l’on attend avec impatience, se présenta enfin. Le jour de la fête était arrivé.
Dès dix-neuf heures, quasiment toutes les terminales de leur petit lycée arrivèrent chez Séverine. L’ambiance était bon enfant, des petits groupes se formaient partout au rez-de-chaussée. Seuls les étages étaient interdits d’accès. De toute façon, la nourriture et la boisson étaient réparties entre le salon et la terrasse qui donnait sur la piscine. C’était là tout ce qui suffisait à tout le monde. Enfin presque tout le monde…
Deborah arriva à vingt heures dans une tenue qui laissa les convives sans voix. Une jupe courte qui dévoilait ses très jolies jambes et un tee-shirt près du corps qui, pour une fois, révélait la grosseur de sa poitrine qu’elle avait jusqu’alors toujours tenté de dissimuler. C’était le grand soir, celui où elle offrirait sa virginité à Damien, à moins que ce ne soit à François, et elle avait décidé d’être sexy.
Au fur et à mesure de l’avancée de la soirée, les timidités avaient été vaincues et la bonne ambiance générale avait envahi tout le monde. La piscine avait été prise d’assaut par une quinzaine d’entre eux qui enchainaient bombes et pirouettes sous les rires et les applaudissements de tous. Damien avait été le premier à se jeter dans la piscine, dévoilant son corps splendide, et il y avait eu des sifflements d’admiration. Déborah elle-même avait senti que son corps réagissait très favorablement à cette mise à nue. Mais elle devait profiter que Damien soit dans la piscine pour aller s’occuper de François.
Elle entra dans la maison et lui envoya une œillade on ne peut plus claire. Il la suivit quand elle gravit les marches vers les chambres. Arrivés dans le couloir désert, elle s’arrêta et entama la conversation. Ils parlèrent de choses anodines, de leurs futures études, de la vie…
– J’ai envie de t’embrasser, Déborah.
– Et bien qu’est-ce que t’attends ?
Alors François se pencha vers Déborah et il l’embrassa avec douceur, faisant tourner langoureusement sa langue autour de la sienne. Il mit ensuite une main contre sa cuisse et la remonta doucement. Il la passa derrière et caressa ses fesses par dessus la culotte. Il avait beau savoir, comme tout le monde, qu’elle avait des fesses exceptionnelles, il n’en fut pas moins subjugué par leur fermeté et leur douceur. Déborah soupirait bruyamment sous ces caresses. Il glissa alors sa deuxième main sous le tee-shirt de Déborah et la pressa contre un sein. Déborah bascula alors la tête en arrière et gémit de plaisir, les yeux fermés. François profita de ce cou dévoilé pour le couvrir de baisers. Il passa ensuite sa main sous la culotte de Déborah, pour sentir ses fesses totalement dénudées. Mais elle retint son geste.
– Pas encore, on attend un peu.
– On attend quoi ?
– Écris-moi un poème…
– Quoi ? Maintenant ?
– Dès que tu l’as terminé, nous ferons l’amour.
Lui qui était le roi de la répartie, du bon mot, il fut pétrifié sur place par la requête. Un poème et faire l’amour avec Déborah, est-ce que ce n’était pas tout ce qui comptait dans la vie ?
– Je vais t’écrire le plus beau des poèmes.
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