C’est un soir d’été, dans une ville assez grande, dans un pays du sud. C’est la fête dans la ville, les gens sont heureux, chantent, s’amusent. Il est très tard dans la nuit. Il y a encore du bruit dans les rues. Il fait chaud. Nous avons participé à cette fête, nous sommes gais, souriants, détendus. Je porte une robe à fines bretelles, resserrée à la taille, elle souligne les courbes de ma poitrine libre sous le tissu léger. Le bas de la robe descend jusqu’au milieu de mes cuisses, elle se balance au rythme de mes pas et lorsque je tourne sur moi-même, elle te permet d’apercevoir le galbe de mes fesses. De hauts talons accentuent le cambré de mes reins et la courbe de mes jambes. Tu m’as regardée danser, rire, sourire toute la soirée, te demandant quand tu ne m’aurais que pour toi, dansant au rythme de tes coups de reins.
Nous rentrons chez toi, une petite maison quelques rues plus loin, en juste retrait de l’agitation de la ville, d’où l’on peut encore entendre la musique, les rires des gens au loin.
Tu me tiens par la main, me guidant sur un chemin qui je sais, deviendra torride. On passe le portail et on monte les trois marches qui mènent au porche de ta maison. Sous le porche, un fauteuil suspendu coloré, large. Tu me demandes de m’y asseoir, et de patienter. J’enlève la bride de mes chaussures et m’adosse. Le siège est fixe, il est suspendu assez haut, je ne peux pas me balancer, je me sens enveloppée, soutenue par le tissu de cette sorte de hamac. Je remonte ma robe en haut de mes cuisses et défait les quelques boutons du bustier, il fait chaud.
Tu reviens avec deux verres d’eau fraîche et deux petits liens de soie. Tes yeux, ton regard sont très explicites quant à tes intentions. Tu attaches délicatement, quasi symboliquement mes mains au fauteuil, tu m’embrasses, nos langues s’emmêlent, une première pénétration, avant goût de celle qui m’attend et que je désire déjà. Tu prends un glaçon dans le verre et tu le fais glisser sur mes seins, tu lèches les quelques gouttes d’eau qui perlent au bout de mes tétons durcis par cette fraicheur et l’excitation, tu les suces, tu perçois les frissons sur ma peau faiblement éclairée par les candélabres de la rue. Tu caresses mes seins, à la fois du bout du doigt et parfois à pleine main, ça en accentue le rebondi, tu les trouves beaux et moi je gémis, je respire vite. Je me cambre pour que tu restes longtemps à leur contact.
Tu as un t-shirt blanc près du corps, tu l’enlèves en me regardant, et en regardant l’effet de ta musculature sur mon désir. Ton torse d’une virilité incontestable m’excite. Malgré ton large bermuda, je peux voir ton sexe dur, gonflé et qui est à l’étroit dans ton boxer. Mes pieds libres s’approchent et caressent délicatement, habilement ce sexe que je suis impatiente de recevoir. Tu défais le bouton et glisse mon pied entre ton boxer et ton bermuda. Ta respiration s’accélère. Tu écartes mon pied et tu m’écartes les jambes, tu décales légèrement mon string pour voir mon sexe, vérifier que je suis complètement ouverte à toi. Tout en me regardant, tu te déshabilles. Je suis à la parfaite hauteur pour que tu me prennes, j’en ai tellement envie. Mais toi, tu veux jouer, voir jusqu’où tu peux mener ma patience. Tu t’approches de moi, ton torse contre mes seins, tu m’embrasses, me mordilles le menton, m’embrasses dans le cou juste en dessous de l oreille, tu tiens ma lèvre inférieure entre tes dents et en même temps tu glisses un doigt dans mon vagin tout humide. Je suis surprise mais j’adore ça, j’halète, tu en introduis un second et caresse en moi un point si intense que je gémis, me tortille, t’encourage à continuer, à ne surtout pas t’arrêter. C’est bon, c’est intense, ça envahit ton mon cœur, tu sens que je vais basculer et tu t’arrêtes. Tu aimes tellement me voir ainsi, pleine de désir, prendre du plaisir, que tu veux prolonger ce moment.
Tu défais les liens de mes mains, je peux enfin te caresser. Sentir ta peau, t’embrasser les pectoraux, laisser mes doigts glisser le long des poils sur ton torse, mes jambes t’enserrent et pressent tes fesses vers moi. Tu es si beau, l’odeur de ta peau, le grain de ta peau et tes yeux qui me regardent brulant de désir. C’est envoutant, enivrant. Tu me dis que ma bouche t’excite, tu passes un doigt sur mes lèvres, ton regard se trouble. Je me redresse alors et me penche vers ton sexe, ma langue sur le bout de ton gland, je le suce, le lèche, joue avec ma langue, serrant mes lèvres, t’aspirant, accompagnant ma bouche de mes mains, caressant tes testicules, enserrant ta verge. Tes mains s’accrochent aux suspensions du fauteuil, le désir, l’effet de ma langue, de ma succion te ferait vaciller. Et quand je lève la tête je te vois, et ce que je vois m’excite.
J’ai envie de te sentir en moi, d’être remplie par toi, que tu viennes au fond de moi, que tu te frottes. Je m’adosse de nouveau, j’ôte mon string et j’écarte mes jambes, je te regarde et commence à me caresser, à exercer des pressions, des frottements sur mon clitoris.
Ta bouche se pose alors sur lui, ma main se déplace sur mes seins et je serre, pince, tire légèrement sur mes tétons. Tu me goutes, me déguste, écartant mes grandes lèvres avec tes doigts de manière à ce que juste le bout de ta langue soit en contact avec mon clitoris, il est gonflé, engorgé, près à me faire exploser de plaisir. Tes mains se posent sur ma taille, tu te redresses et, me regardant de toute ta hauteur, tu glisses ton sexe en moi. Tu te glisses en moi délicatement et tu appuies tout au fond de moi.
Mon sexe est très humide, je suis toute mouillée, c’est chaud, c’est doux, c’est tellement bon que tu pourrais venir dès maintenant. Tu recules jusqu’à ce qu’il n’y ait que le bout de ton sexe en contact avec moi, je serre l’entrée de mon vagin pour te faire sentir une légère résistance, exercer une délicate pression sur ton gland, tu viens doucement et quand je relâche cet enserrement, tu t’enfonces en moi.
Tes mouvements sont amples mais appuyés. Quand tu recules, je presse mes talons contre tes fesses pour te maintenir et je contracte mon vagin comme pour t’aspirer en moi, plus loin, plus profond. Tu gémis, cette sensation d’enserrement, cette douceur, cette chaleur te fait perdre la tête. Alors tu recommences à bouger, tu me demandes de me caresser et tu me dis que désormais tu ne t’arrêteras que quand tu m’auras entendue et vue jouir. Tu me dis que je suis excitante, que je suis parfaite sous cette nuit torride, que tu aimes voir ma respiration s’accélérer, voir mon regard qui change quand le plaisir arrive, sentir mon corps qui accompagne tes mouvements de bassin, sentir mon sexe tellement accueillant, ouvert à tant de désir et de plaisir. Une vague déferle en moi partant de mon bas ventre et irradiant mes jambes, mon buste, mes seins se dressent, un cri que j’étouffe monte dans ma gorge et mon vagin spasme, tu m’accompagnes et je sens les salves de sperme, les contractions de ta verge en moi. Nous restons ainsi un instant, reprenant contact avec le monde qui nous entoure. Nous ramassons nos affaires et rentrons dans la maison, les premières lueurs du jour sont là. Il fait encore chaud et tu t’allonges sur le carrelage, espérant y trouver un peu de fraicheur. Je me rapproche de toi, tu es si beau, je te désire encore, j’ai encore envie de toi. À mon regard explicite, tu me souris, implicitement tu me donnes ton accord. Je viens me glisser entre tes jambes, et prends soin de réveiller ton sexe. Il n’était pas dans un sommeil profond, ainsi je m’accroupis sur toi et je me laisse descendre sur ton sexe. Round 2.
Fin
Article écrit par Gwendoline Mens’
Professionnelle de l’accompagnement des couples et des individus, j’ai compris l’intérêt et le bénéfice du fantasme, du rêve dans nos vies. Cela peut représenter une parenthèse, un bol d’air, l’instant d’une respiration, un ailleurs, une part intime de ce que nous sommes …
“Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.” A. ST EXUPERY