- Lire le début de l’histoire : Un Soir aux Thermes de Budapest… Partie 1
De sa main libre elle plante instinctivement ses ongles dans son dos, et la réaction ne se fait pas attendre. Un second doigt rejoint le premier dans son intimité déjà trempée, lui arrachant un petit cri de plaisir. L’excitation est à son comble : ils se cherchent, se caressent, se tiennent et se masturbent l’un l’autre dans une danse qui les dépasse, et ils savent qu’ils ne pourront revenir en arrière à présent. En quelques mouvements habiles ils se débarrassant de leurs maillots de bain, et c’est lui qui la retourne et la positionne à genoux sur le banc, les mains posées contre le mur de la cabine. Penchant les fesses en arrière, elle attend le contact avec le sexe gonflé d’envie de son beau nageur : elle le veut au fond d’elle, plus rien d’autre n’a d’importance en cet instant.
Mais on dirait que ce dernier veut se venger de leur course-poursuite et est décidé à prendre tout son temps pour la faire languir. Plutôt que de la pénétrer directement comme elle le veut tant, il caresse ses lèvres intimes de son gland, puis de toute la longueur de son sexe, l’excitant et la frustrant comme jamais, ses mains de part et d’autre de ses hanches.
Elle sent son regard sur le bas de son dos, et se cambre encore un peu pour lui intimer implicitement l’ordre de la pénétrer. Mais il n’en est rien, le bel inconnu continue de frotter sa belle queue contre ses lèvres intimes de haut en bas, comme pour lui faire sentir de toute sa longueur les plaisirs à venir. Elle soupire et se laisse finalement aller à cette danse douce et agréable. Elle ne peut se retenir d’accompagner les mouvements de bassin de son amant avec ses fesses pour appuyer le contact de leurs deux sexes et ne jamais le rompre.
C’est au moment où elle s’y attend le moins qu’il décide de la pénétrer. Le contact est électrique. Il est encore plus imposant qu’elle le pensait et elle ressent chaque centimètre de la verge la pénétrer doucement mais fermement. Elle est tellement mouillée qu’il n’a aucun mal à la pénétrer de toute sa belle longueur, lui envoyant une véritable décharge de plaisir qui se répand de son bas-ventre à l’intégralité de son corps.
Alors qu’il est au plus profond de son intimité, il se penche en avant et vient chercher ses mains posées contre le mur, les prend et les rassemble dans son dos par les poignets, la forçant à se cambrer en avant alors qu’il se retire. Les poignets fermement maintenus dans ses mains puissantes, elle sent son sexe bien dur s’enfoncer en elle, cette fois plus fort et plus profondément. Elle est à sa merci, et elle adore cela. Elle veut qu’il la prenne bien fort, elle veut se sentir dominée par ce bel et puissant inconnu qu’elle a outrageusement provoqué.
Il semble comprendre le message et prend pleinement confiance : ses mouvements de bassin se font puissants et profonds, lui occasionnant des vagues de plaisir successives. Elle a l’impression de ressentir chaque centimètre de cette belle verge qui s’enfonce en elle, et elle en veut toujours plus. Leurs respirations s’accélèrent et malgré leurs efforts pour se faire discrets dans cette petite cabine au plafond ouvert, elle a le sentiment que tout le monde peut les entendre… sentiment vite effacé par le plaisir de sentir son mystérieux nageur la posséder comme rarement elle l’a été.
Il joint les deux poignets dans une seule de ses mains pour libérer l’autre et venir caresser sa poitrine, la malaxer, pincer ses tétons durcis par l’envie et le plaisir, lui occasionnant de délicieuses petites décharges électriques. Ses coups de reins se font plus intenses et plus profonds, sa pression sur ses poignets la force à se cabrer de plus en plus, et elle sent ses cuisses musclées claquer bien fort contre ses fesses. Il remonte alors sa main sur le haut de son buste et lui saisit le cou. Il ne sert pas sa prise mais laisse sa main là, comme pour lui montrer que c’est lui et lui seul qui est aux commandes. Elle est très proche de l’orgasme et sent qu’il n’en est plus très loin non plus, aux râles qu’il pousse à chacune de ses longues pénétrations, et à la pression qu’il imprime sur son coup d’une main et sur ses poignets en arrière de l’autre.
C’est un mouvement plus ample, plus puissant et plus profond que les autres qui la fait véritablement décoller. Elle ferme les yeux, réprime un long cri et se sent exploser, inondant de plaisir la verge de son bel inconnu tout au fond de son intimité. Elle voit des étoiles et sent ses jambes prêtes à lâcher alors que son cœur bat plus vite que jamais et que l’intégralité de son corps est secouée par une vague de plaisir brut sans précédent. Son orgasme est des plus profonds et semble ne jamais vouloir s’arrêter. Alors qu’elle pense avoir atteint le maximum de ce qu’elle pouvait ressentir, chaque nouvelle pénétration vient encore décupler son extase et rajouter de nouvelles sensations.
Elle sent que son amant est lui aussi en train d’arriver au terme de son excitation. Au moment où il se retire, c’est elle qui prend l’initiative de se retourner rapidement pour s’agenouiller devant lui, alors que son corps est encore en extase totale. Elle prend son sexe à pleine main en le regardant droit dans les yeux et l’enfourne dans sa bouche tout en le tenant fermement par la base. Elle colle son gland contre l’intérieur de ses joues tout en le masturbant bien fort par la base. Il pose doucement ses mains sur son crâne mais la laisse libre de ses mouvements.
Il ne lui faut que quelques va-et-vient bien appuyés pour sentir la verge se durcir dans sa bouche et au creux de sa main. Elle sent la poigne de son bel inconnu se crisper dans sa chevelure, il pousse un profond cri et sa belle queue explose au moment même où elle la sort de sa bouche. Elle reçoit un puissant jet de semence sur sa poitrine et masturbe fermement le sexe surgonflé pour en recueillir un second, puis un troisième encore plus fort que les précédents. Elle le regarde droit dans les yeux : en cet instant c’est elle qui le dirige et qui en fait ce qu’elle veut. Elle ressent au fond d’elle une intense satisfaction, un plaisir brut presqu’animal qui vient compléter son état extatique. Elle le finit en le léchant profondément, jusqu’à ce qu’il la relève doucement pour l’embrasser à pleine bouche, presque sentimentalement, trouvant entre deux étrangers le seul langage qui leur parle réellement.
Fin
Nouvelle écrite par Guillaume
Amoureux des mots, j’aime jouer de leur pouvoir sur l’imagination des lecteurs pour les plonger dans des récits libertins mêlant réalisme et sensations brutes… j’espère pour leur plus grand plaisir!