Il est déjà presque vingt-deux heures. Je viens de terminer ma vaisselle. Un bon bain chaud, j’enfile ma nuisette que je viens d’acheter et je m’installe sur le divan avec mon roman et un bon verre de vin. Ma chatte Pixie vient me rejoindre, se met en boule sur mes genoux et se met à ronronner.
Je ne vois pas le temps passer. Je commence à somnoler. Soudain, un bruit sourd me fait ouvrir l’œil. Probablement Pixie qui a encore jeté ma brosse par terre dans la salle de bain. Elle aime jeter tout par terre pour attirer l’attention. Je regarde l’heure sur le cadran du lecteur dvd; déjà trois heures du matin! Il est temps d’aller me coucher dans mon lit, ce sera plus confortable. Au moment où je me lève, le même bruit…
Décidemment, elle ne veut plus que je dorme. Je me dirige vers la salle de bain. Une troisième fois le bruit retentit. Non, ça vient de ma chambre, pas de la salle de bain. Et ma chatte est endormie sur le tapis du salon. Demi-tour vers ma chambre. Je m’approche lentement pour ne pas me faire entendre. Malheureusement, je n’ai pas pensé à prendre de quoi me défendre. Nous verrons si les cours de Kung Fu de maître Yang portent leurs fruits.
J’arrive au cadre de porte et je m’y appuie. Je regarde la scène, fascinée par ce que je vois. Un apollon est en train de fouiller dans mon tiroir à sous-vêtements. Que pense-t-il y trouver? Des petites culottes en or? Des brassières serties de diamants? Malheureusement pour lui, il ne trouvera rien de cela avec mon salaire de secrétaire.
Il porte un jean délavé et un t-shirt noir à peine moulant, laissant deviner les formes de son torse. Il est nu pied; étrange. Il a beau s’être introduit par effraction chez moi, je le garderais bien une nuit pour le punir et lui faire comprendre que ça ne se fait pas. Et ça y est ! Mon imagination se met en branle et me fait imaginer toutes sortes de scénarios… Scénario un : me kidnapper et me menotter à une chaise, mais plutôt que de me torturer par la violence, il me torture de plaisir. Ou scénario deux : je me rue sur lui, lui fais une prise qui le met au sol, je lui attache les mains, je le retourne sur le dos et pars à la recherche du trésor caché sous ses pantalons. Ou encore, je pourrais le menotter aux barreaux de ma tête de lit pour cette chasse aux trésors. Mmmm tant de scénarios intéressants !
Idiote ! Tu serais sensée appeler la police au lieu de fantasmer sur cet homme ! Et bien évidemment, tandis que j’étais dans mes rêveries, il a remarqué ma présence et s’avance vers moi. Comme il s’approche d’un pas lent, mais déterminé, en me regardant droit dans les yeux, des frissons me parcourent le corps. J’ai toujours aimé le danger, mais là, je risque d’y laisser ma peau si je me ressaisis pas immédiatement.
— N’approchez pas, ou…
— Ou quoi ?
Bravo ma jolie, tu n’as même pas de quoi te défendre dans les mains et tu oses le menacer.
— N’approchez pas ou quoi, belle demoiselle?
Woah! Cette voix grave et sensuelle. Il me répond sur un ton de défi, à la fois mystérieux et amusé. Il est maintenant à moins d’un mètre. Réagis, ça presse ! Trop tard ! En moins de quelques secondes, il me prend les mains et me les tiens derrière mon dos tout en s’assurant de bien me coincer entre le cadre de porte et son torse dur comme le roc.
— Vous cherchiez quoi dans ce tiroir au juste? Et qu’avez-vous l’intention de me faire ? Une femme seule avec sa chatte, sans rien pour se défendre. Vous êtes un lâche si vous vous en prenez à moi.
— Une femme seule oui, mais d’être restée là, calmement, à me regarder fouiller, je ne crois pas que vous soyez sans défense. Et voulez-vous qu’on parle de votre chatte?
Alors qu’il me chuchote ceci à l’oreille, je ferme les yeux et ma respiration se fait plus intense. Bordel, qu’il me fait de l’effet cet homme !
Je me ressaisis d’un coup. Et du fait que je l’ai surpris, je peux me défaire de ses mains qui me serrent les poignets. Je tente d’attraper le vase près de la table de nuit pour l’assommer. Je ne suis pas assez rapide. Il m’attrape et me lance sur le lit et sans que j’aie le temps de me relever, il m’attrape les deux poignets et les tient d’une seule main au-dessus de ma tête.
— Vous savez que ça m’excite, une femme de caractère qui n’a pas peur de se défendre.
Je n’ai pas de misère à le croire en effet puisque je n’arrive pas à dire si mon halètement était dû au fait de son poids sur moi ou à l’excitation que me procure son membre en érection collé à ma cuisse. Et il me demande, encore de sa voix chaude et sensuelle :
— Et il faut que je tombe en plus sur une jolie dame comme vous, en déshabillé noir. Que faites-vous dans cette dentelle si vous êtes seule ?
— Ça ne vous regarde pas! Et lâchez-moi immédiatement ou j’appelle la police !
Bin oui, je vais appeler la police comment, les deux mains liées ? J’ai le don des répliques stupides. Je finis par lui asséner un coup dans les parties, puisqu’il me tient les bras et non les jambes. Il gémit et se laisse tomber sur le dos à côté de moi. Je me lève aussitôt mais je n’ai pas le temps d’atteindre le cadre de porte qu’il me ramasse par la tignasse et me relance, à plat ventre cette fois-ci, dans le lit. Il est étendu sur moi. Et maintenant, c’est entre mes fesses que je sens son membre dur. Je lui fais de l’effet dans cette tenue. J’ai l’impression que la soirée va prendre une autre tournure. Je cède à mes envies, puisque de toute façon, je ne fais pas le poids contre sa force. Je commence à me dandiner les fesses. Sa respiration change.
— Vous essayez de faire quoi au juste ? Me demande-t-il avec le souffle coupé.
— Puisque je ne peux pas gagner par la force, essayons avec les charmes. Qui de nous deux flanchera le premier sous l’excitation ? Et n’essayez pas de nier. Vous êtes bandé au max sur moi. Et vous m’excitez aussi puisque j’ai la petite culotte toute mouillée.
Il me retourne avec une de ses jambes et s’assoit sur moi. Il prend mes poignets d’une main et de l’autre, il parcourt ma joue, mon cou, il passe entre mes seins, remonte à ma gorge, prend mon menton et m’embrasse. Ses lèvres sont chaudes. Après quelques secondes, je finis par m’abandonner. Il me lâche les poignets. Je prends son visage entre mes mains et je l’embrasse de façon plus vorace, voir même animale. Il s’allonge sur moi et me prend les fesses d’une main en appuyant plus fort son sexe sur le mien. Je lui arrache littéralement son t-shirt et le lance Dieu sait où. Je déboutonne son jean, non sans efforts, ce qui le faire rire. À quoi ça rime tout ça?! Je m’apprête à coucher avec un criminel qui s’est introduit chez moi la nuit. Mais bordel qu’il m’excite ! Je réussis à faire descendre ses pantalons; il n’a même pas de sous-vêtements. Il ne cesse de m’étonner.
— Mais vous êtes une fougueuse, pressée ! Je vais calmer vos ardeurs…
Je le regarde se lever, à côté du lit, et retirer ses jeans qui sont tombées à ses pieds. Il a le membre bien droit, au garde-à-vous, prêt à me pénétrer. Mais il n’en fait rien. Il me prend derrière les genoux et me rapproche du bord du lit. Il me tire avec une telle facilité. Ça me donne l’impression de ne peser qu’une plume. Je me relève sur mes coudes et lui, s’agenouille devant moi. Il me donne un rapide baiser sur la bouche pour ensuite descendre les bretelles de ma nuisette. Comme je suis pourvue d’une généreuse poitrine, elle ne tombe pas jusqu’à ma taille. Il tire un petit coup sur le bas et hop ! Elle est tombée. Il prend un de mes seins dans sa main et titille le mamelon avec son pouce pour ensuite le dévorer de sa bouche. Je gémis de plaisir. Je tente d’atteindre son pénis avec une de mes mains, mais il refuse et me la pose sur mon autre sein. Il lâche celui qu’il dégustait et, à l’aide de sa main, il guide la mienne sur mon corps, jusqu’à mon sexe. Comme je suis tout près du sien, je triche et empoigne son membre et commence à le caresser. Il émet un bruit sourd, venu du fond de sa gorge. Il me regarde dans les yeux en m’enlevant ma petite culotte. Il se replie sur ses talons et donc je suis forcée de lâcher son sexe. Il dépose des baisers sur ma cheville et remonte le long de ma jambe. Il s’attarde sur ma hanche et continue son chemin sans s’arrêter à mes seins. Il m’embrasse dans le coup et me mordille l’oreille. J’agrippe sa nuque et le dirige vers mes lèvres. Il me pénètre et me pilonne jusqu’à l’orgasme! Nous nous effondrons, épuisés.
Il s’est endormi… J’en profite et j’appelle la police !
Lorsque la police lui penche la tête et le glisse sur la banquette arrière, il me regarde avec un air dominateur et m’envoie un baiser. J’ai un pincement au cœur. Ce délinquant faisait vraiment bien l’amour!
Article écrit par Cindy
Comptable de jour, rêveuse de nuit. Cindy nous livre ses fantasmes à travers ses nouvelles remplies d’érotisme, d’aventures et bien sûr, de sexe !