Cela faisait plusieurs mois qu’Armand et moi en discutions. Notre couple était décidé à se lancer, mais quelque chose nous retenait, nous n’osions pas. On peut dire ce qu’on veut, mais ce n’est pas facile de se lancer dans le libertinage lorsqu’on a reçu une éducation stricte.
Nous étions ouverts d’esprit tous les deux, et il y a peu de choses que nous ne faisions pas au lit, mais il nous était difficile de franchir le pas et d’inviter d’autres personnes à se joindre à nous. Puis, un soir que nous étions quelque peu éméchés et émoustillés, nous avons créé un profil sur un site de rencontres libertines. Nous avons mis des photos sur lesquelles nous ne cachions ni notre visage, ni notre corps, et nous avons pris un abonnement pour avoir accès à toutes les fonctions du site.
Rapidement, les messages se mirent à pleuvoir. Énormément d’hommes seuls, nombre de couples de tous âges, et même quelques femmes célibataires, tous voulaient subitement nous rencontrer. Nous répondions à tous et, au fur et à mesure des discussions et des échanges de photos, certains profils commencèrent à vraiment nous plaire. Bien décidés à ne pas reculer, nous avons répondu par l’affirmative à plusieurs invitations.
Nos débuts dans le libertinage ne furent pas des plus simples. Les autres couples débutants étaient aussi tendus que nous, et malgré une envie évidente de part et d’autre, il était difficile de vraiment se faire plaisir. Les libertins confirmés étaient de leur côté souvent impatients devant nos hésitations, et refusaient finalement de nous voir.
Clairement, on ne peut pas dire que ce fut facile au début. Toutefois nous fîmes quelques délicieuses rencontres et passâmes quelques soirées exceptionnelles. Petit à petit nous avons pris confiance. Après quelques mois, il fallut bien nous rendre à l’évidence : Nous n’étions plus des libertins débutants.
Lorsque le premier message de ces nouveaux venus arriva, il n’attira pas spécialement notre attention : Un couple de libertins plus âgés que nous d’une dizaine d’années, qui venaient passer quelques jours en ville et nous proposaient de sortir dîner. Leur message était poli et courtois, et nous répondîmes donc que malheureusement cela ne nous arrangeait pas de sortir en semaine.
Quelques jours plus tard, ils nous envoyèrent un nouveau message, toujours aussi poli et bien écrit, nous proposant de nous voir le jeudi soir, si cela nous convenait mieux. Cette fois-ci, ils avaient envoyé plusieurs photos avec leur message… Nous étions tous les deux devant l’ordinateur lorsque nous ouvrîmes les fichiers joints, et ceux-ci nous laissèrent sans voix. Ils n’étaient pas seulement attractifs, ils étaient magnifiques. Des visages d’une grande beauté, des corps divins.
Armand s’y connait bien en photo, c’est son métier, et il confirma rapidement que les clichés n’avaient pas été retouchés.
Tout d’un coup, la perspective de passer la journée de vendredi fatiguée au bureau ne m’inquiétait plus tant que ça. Après tout, cela n’était qu’une courte journée de travail, et clairement ce couple valait visiblement la peine de passer une nuit mouvementée, quitte même à ce qu’elle soit blanche. Cette fois-ci, nous acceptâmes leur invitation.
Le jeudi soir arriva et je mis ma petite robe noire sexy, celle que toutes les trentenaires ont pour les évènements auxquels il faut être attirante, sans être vulgaire. Ils nous avaient donné rendez-vous au restaurant situé à côté de leur hôtel. Ils étaient déjà installés à table lorsque le serveur nous guida vers le salon qu’ils avaient réservé pour cette rencontre.
Lui était grand et large d’épaules, avec un visage carré et éminemment masculin. Son physique impressionnant était accompagné d’une voix grave et voluptueuse. Sa poignée de main ferme mettait tout de suite en confiance.
Il nous apprit plus tard qu’il travaillait comme chargé d’affaires pour une grande marque de cosmétiques et je me dis qu’il devait sûrement remporter un franc succès professionnellement, surtout si ses contacts étaient de sexe féminin.
Sa compagne était elle aussi sculpturale. Son visage laissait supposer des origines étrangères, mais il m’était difficile de deviner quelle région du monde. Elle nous raconta plus tard qu’elle était mi-italienne, mi-colombienne. La brune incandescente par excellence.
La soirée se déroula parfaitement. Le repas était délicieux, les deux vins qui l’accompagnèrent exquis, et la conversation battait son plein. Sous l’effet de l’alcool, nos inhibitions tombèrent et le sujet du libertinage fit son apparition au menu.
Eux aussi s’étaient découverts récemment libertins, mais ils avaient déjà acquis un peu plus d’expérience que nous. Ils étaient échangistes, et nous demandèrent si c’était aussi notre tasse de thé. Après un regard vers Armand qui me confirma qu’il se sentait près à franchir le pas, je leur répondis la vérité. Nous ne l’avions jamais fait, mais nous étions curieux.
Une fois le dessert terminé, ils nous proposèrent de monter découvrir leur chambre, et nous acceptâmes.
Ils nous demandèrent quelle musique nous plaisait, et nous servirent une coupe de champagne.
Alors que nous discutions sur leur balcon, notre chargé d’affaires en cosmétiques entreprit de descendre la fermeture éclair de sa femme. Lorsque la robe tomba à ses pieds, je ne pus m’empêcher d’admirer le spectacle de ce corps nu. Sa peau aux reflets caramel, ses courbes parfaites, comme une invitation à découvrir ce qui se cache un peu plus bas entre ses jambes élancées…
Perdue dans la contemplation de cette beauté, je ne me rendis même pas compte qu’Armand m’avait lui aussi ôté ma robe. Ses mains posées sur mes hanches, il m’embrassait dans le cou. Ses caresses me rendaient dingues, mais c’est surtout de voir comment la poitrine généreuse de la femme debout en face de moi disparaissait dans les grandes mains de son mari qui m’excitait. Je m’imaginais sentir ses mains sur mon corps, et je mouillais.
Tout en nous dirigeant vers le lit, nous déshabillâmes nos maris respectifs et c’est entièrement nus que tous les quatre, nous prîmes position sur le lit. La femme ne tarda pas à venir sur moi et commença à m’embrasser le cou, les épaules, la poitrine, le nombril… Lorsque je sentis sa langue sur la peau fine de mon bas- ventre, je ne pus m’empêcher d’écarter les jambes, lui ouvrant le passage vers mon intimité.
Elle ne se fit pas prier et posa sa bouche sur mes lèvres humides.
En extase, je réalisai soudainement que de chaque côté se trouvaient nos maris, nus, et en érection. Je les pris en main, appréciant leurs sexes rigides, désirant les sentir dans ma bouche. Sans me poser de question, je me rapprochai du corps musclé de notre ami libertin et avalait son sexe avec gourmandise.
Que c’était bon de le sentir dur entre mes lèvres pendant que la langue de sa femme fouillait mon intimité ! Je le suçais, elle me léchait, j’étais au paradis.
Je me rendis compte que je ne tenais plus Armand en main et en ouvrant les yeux je le vis positionné derrière ma superbe copine de jeu. Le mouvement de leurs bassins était sans équivoque : Il la pénétrait profondément et elle appréciait chaque centimètre de mon mari.
Bien décidée à ne pas être en reste, je changeai de position et offrait ma croupe à mon amant d’un soir, qui entra en moi sans aucune difficulté. Je désirais voir comment mon mari pénétrait sa femme, mais il m’était difficile de garder les yeux ouverts sous les coups de boutoir que l’on m’assénait, de plus en plus vigoureusement. Le plaisir était intense, et les soupirs d’extase, les gémissements tout autour de moi ne faisaient que rajouter à mon excitation.
J’entendis la femme jouir, et quelques secondes plus tard, je fis de même. Je dus perdre quasiment conscience pendant quelques secondes, car lorsque je revins à moi quelques secondes plus tard, allongée sur le ventre, avec la sensation d’un liquide chaud me coulant le long des fesses et la main d’Armand me caressant le visage.
De retour à la maison, je pus prendre une douche qui me fit le plus grand bien. Je reprenais enfin mes esprits et je pouvais me remémorer les évènements de la soirée. Le corps de la femme. Le sexe dur de l’homme dans ma bouche, entre mes cuisses. L’orgasme ravageur qui m’avait terrassée.
Je coupai court à mes pensées lorsque je me rendis comptes que je commençai à mouiller de nouveau. Il était tard, et j’avais besoin de dormir quelques heures avant d’aller au travail.
En arrivant dans notre chambre à coucher, je trouvai Armand étendu sur les draps, entièrement nu. Il caressait son sexe dressé et le sourire coquin sur son visage me fit comprendre qu’il n’avait pas l’intention de me laisser dormir, du moins pas tout de suite. Je décidai alors que je pouvais me permettre d’arriver tard au travail ce vendredi, pour une fois.
Fin
Article écrit par Alfred
Adepte du candaulisme, j’ai lancé avec des amis le cercle Candaule.fr pour mettre en relation couples et célibataires. Grâce à un forum et un tchat, les adeptes des pratiques candaulistes – maris cocus et femmes coquines – peuvent laisser libre cours à leurs envies sexuelles, en trouvant les partenaires idéaux.