S’ils s’étaient trouvés sur un ring de boxe, Charlotte l’aurait mis KO dès le premier round.
– Brad, lui dit-elle lentement. Elle posa sa question avec un vif intérêt :
– Qu’est-ce que tu veux faire dans le sauna ?
– On verra bien ce qu’il s’y passe…
A son grand étonnement, la réponse de Brad était mesurée. Il n’était pas un jeune homme en manque, près à coucher avec la première fille qui se présenterait. Il était prêt à jouer. A jouer avec elle.
Il la conduisit de la salle d’entraînement au vestiaire des hommes – qui était désert- en passant devant le mur d’escalade.
Charlotte avait été plus lente que Brad à se changer pour le sauna. Elle avait pris plus de temps car elle essayait d’imaginer ce que Brad avait en tête. Il allait devoir prendre les devants. Devant son casier, il avait fait glisser son t-shirt par-dessus la tête et lui avait lancé un regard par-dessus son épaule avant de laisser son short tomber par terre :
– Tu vas aller au sauna tout habillée ? lui avait-il demandé.
Sans lui répondre, elle avait retiré son t-shirt et baissé son short et se tenait là dans sa brassière de sport et sa culotte. Lui rendant la pareille.
Il lui tendit une serviette pliée :
– Tiens, tu pourrais en avoir besoin.
– Pour que faire ?
– Si jamais tu as envie de te couvrir un peu.
– Tu as l’air de penser que je suis timide, lui dit-elle pour le provoquer gentiment.
– Tu as été très lente à te déshabiller. Je voulais juste m’assurer que tu étais à l’aise.
– Je suis tout à fait à l’aise. J’essaie juste de deviner qui j’ai en face de moi et ce à quoi je dois m’attendre.
Il sourit. Il ôta son boxer. Charlotte, cette fois-ci, ne put cacher ce qu’elle avait en tête. Elle le regarda de la même façon qu’il l’avait regardé lorsqu’il l’avait croisée seins nus lors de leur première rencontre.
Elle prit sa respiration mais ne voulait pas ajouter de pression supplémentaire à leur petit duel sexuel. Elle lui dit simplement :
– Joli cul.
Sans serviette, il franchit la porte du sauna :
– Ce cul sera là-dedans. Moi aussi. A toi de voir ce que tu veux.
– Tu es sûr que je veux quelque chose ?
Il leva ses sourcils, confiant :
– Essaie de me dire le contraire Charlotte…
Cette raillerie l’avait rendu furieuse. S’il n’avait pas été si mignon et si doué en flirt, elle l’aurait planté là. Mais non. C’était son désir de la poursuivre, de la capturer et, une fois capturée, de la garder pour lui. Il l’avait traquée depuis qu’elle était venue à la salle de sport et l’avait attrapée ce soir en jouant la carte du calme et du sang-froid. En démontrant sa puissance. De plus, un pénis de belle taille se balançait devant lui. Il devrait pouvoir la pénétrer fort et loin. C’est tout cela qui l’attendait. Dans cette salle chaude, très chaude.
Elle retira sa brassière mouillée de sueur. Elle massa ses seins lourds qui avaient été comprimés dans cette brassière qui empêchait sa peau de respirer. Elle les souleva et les pressa. Elle pinça ses tétons. Ils avaient été particulièrement écrasés lorsqu’ils pointaient pendant toute sa séance de sport avec Brad.
Charlotte fit glisser sa culotte sur ses cuisses puis le long de ses jambes jusqu’à ses chevilles. C’est le moment que choisit la porte du vestiaire pour s’ouvrir révélant un vieil homme avec un ventre proéminent et passablement désolé :
– Oh mon D…, s’exclama-t-il. Je suis désolé, je ne voulais pas…
Et il sortit par la même porte.
Elle sourit.
Nue et sa serviette à la main, elle entra dans le sauna et aperçut Brad, transpirant dans la chaleur. Sa serviette blanche était posée sur son entrejambe.
Alors que la porte se refermait, il se leva et s’avança vers elle. Il l’appuya contre le mur en bois et se mit à l’embrasser. Il lui mordilla le lobe de l’oreille et le suçota. Il l’embrassa ensuite à la base du cou. Ses mains empoignèrent ses fesses, glissèrent sur ses hanches puis vinrent entourer ses seins. Il les massa et les pétrit. Il les souleva comme s’ils étaient deux objets précieux. Elle appuya sa tête contre le mur et le laisse jouer sur son corps. Ses mains ne purent rester immobiles bien longtemps. Elle fit glisser ses doigts le long de ses épaules, le long de son dos et planta ses ongles dans la chair de ses fesses. Il émit un sifflement de douleur. Elle relâcha son étreinte pour se concentrer sur son pénis, dont elle se saisit.
– Je suis contente d’être venue.
Puis elle lui murmura à l’oreille :
– Tu es un jeune homme fringant. J’attends beaucoup de toi. Je n’ai pas envie de faire l’amour gentiment. J’ai envie que tu me baises, fort et profondément.
Il s’assit sur le banc et la fit venir à lui. Elle se raidit en sentant le bout de sa queue se frotter contre sa cuisse puis contre sa vulve. Elle gémit quand son gland toucha ses petites lèvres, les écarta puis entra en elle. Le plaisir irradiait dans tout le bas de son corps et lui faisait perdre la tête. Plus rien d’autre ne comptait. Elle se souleva puis se rassit, laissant le sexe de Brad s’enfoncer dans son vagin. Ses mains à lui s’accrochèrent à sa taille pour la maintenir. Elle sentait ses réactions dans sa chatte et à travers ses mains qui s’enfonçaient dans sa chair. En la maintenant ainsi, il continuait à se balancer lui procurant un pur plaisir. Il s’enfonçait en elle, rapidement et sans pause.
Charlotte se retira. Avant qu’il puisse reprendre son souffle, elle s’assit sur son sexe en lui faisant face, portant ses seins à sa bouche.
– Ça fait longtemps que tu penses à mes seins non ? lui demanda-t-elle. Tu en avais rêvé, tu voulais y poser tes mains, tu les voulais dans la bouche.
Il essaya de formuler une réponse mais un large sein lui emplit la bouche. Il suçait et chérissait son téton. Il le tirait avec ses dents puis le suçotait avec ses lèvres avant de laisser son sein retomber. Il léchait ensuite le téton de façon circulaire avant de l’effleurer de haut en bas avec sa langue. Il massa ensuite les seins de Charlotte et les pétrit jusqu’à ce que cette dernière le supplie d’arrêter.
– J’ai eu envie de toi depuis le jour où je t’ai croisée dans le sauna, lui dit-il finalement.
– Ta petite-amie ne te satisfaisait pas ?
– Ah ! C’était une jeunette inexpérimentée par rapport à toi.
Elle lui donna l’autre sein pour qu’il ne soit pas en reste. Il le mordit puis pétrit le sein lourd. Elle était reconnaissante à sa bouche de s’y bien s’en occuper.
Le sexe n’était pas la seule raison de son étourdissement. La chaleur entrait elle aussi dans l’équation. Charlotte se retira une fois de plus et l’entraîna vers les douches. Elle alluma l’eau chaude. L’eau ruisselait sur leurs corps. Elle posa ses mains sur le mur, le colla ainsi contre le carrelage. Elle se pencha vers lui.
– Comment tu me trouves par rapport aux autres filles avec lesquelles tu as couché ?
Il l’embrassa vigoureusement. Il passa sa main dans son dos et attrapa ses fesses.
– C’est ma meilleure partie de sexe. Tu sais y faire.
Elle le regarda par-dessus son épaule, droit dans les yeux et lui dit :
– Baise-moi. Baise-moi fort.
Elle écarta ses fesses en grand. Brad la saisit par la taille d’une main et de l’autre enfonça sa bite dans sa chatte une nouvelle fois. Charlotte sentit sa tige s’enfoncer en elle, entrer et sortir à toute vitesse, frapper contre ses fesses. L’eau giclant en rythme sur le carrelage.
Charlotte frappa le mur de carreaux blancs. Elle rejeta sa tête en arrière, l’eau giclant de sa chevelure, tandis qu’elle appréciait que Brad s’enfonçe plus profondément en elle. Elle se retourna légèrement pour toucher son corps. Il gémit et ses mouvements de va et vient s’intensifièrent encore. Les gerbes d’eau étaient de plus en plus nombreuses autour d’eux. Ses cheveux mouillés les fouettaient.
Elle vit ses mâchoires se serrer.
– Allez mon grand, vas-y ! Donne-moi tout ce que tu as, lui dit-elle en un presque grognement.
Il augmenta la cadence de manière totalement erratique. Son corps était agité de sursauts. Il s’arrêta après avoir déversé en elle une importante quantité de sperme et finit par se retirer de son corps. Elle se reposa contre les murs frais. Lui était penché en avant et cherchait à reprendre son souffle.
Elle inclina la tête sous le jet d’eau :
– J’en avais vraiment besoin. Je suis contente qu’on se soit croisés ce soir.
Brad avait du mal à parler, suite à sa récente explosion :
– Moi aussi.
Ce fut tout ce qu’il fut capable de prononcer.
***
Un peu plus tard, Charlotte entrait chez elle en passant par le garage.
– Bonne soirée à la salle de sport ? lui demanda sa colocataire.
– Oui ! Meilleure que d’habitude. J’ai levé plus de poids que d’habitude.
– Je suis contente de savoir que ça se passe bien. Tu as l’air en forme. Moins stressée. Il faut que tu continues.
Charlotte jeta son sac de sport sur son épaule et lui dit :
– Oh je vais continuer, fais-moi confiance…
* Pour lire la première partie des aventures de Brad et Charlotte, c’est par ici.
** Cette nouvelle a été traduite de l’anglais d’après un texte écrit par Claire Woodruff. Vous pouvez découvrir le texte en version originale ici.