On a dit parfois sous forme de rumeurs plus que douteuses que l’homme sous l’emprise de l’alcool voyait ses capacités copulatoires décuplées et que les femmes sont toujours plus comblées sous l’étreinte de l’homme aviné…
Pour que les choses soient limpides une fois pour toute : non, l’alcool n’est pas un aphrodisiaque et oui, l’abus d’alcool empêche la raideur virile de se pointer. En bref : le coup dans le nez ne rend pas bon coup.
Et pour vous convaincre tout à fait, voici une petite liste des effets de l’alcool sur le pénis :
Les molles caractéristiques du sexe saoul
Le cerveau égaré
Plus il y a d’alcool dans le sang, plus notre cerveau perd sa sensibilité nécessaire à la stimulation sexuelle. Ainsi, l’alcool interfère directement avec des parties de notre système nerveux essentielles à l’orgasme et l’excitation sexuelle comme la respiration, la circulation sanguine et la sensibilité des terminaisons nerveuses. Avec l’alcool, votre esprit s’égare en emportant votre force érectile…
La dilatation des vaisseaux
Il ne s’agit pas du titre d’un film de science-fiction mais de l’effet de l’alcool sur vos veines… La circulation influence directement la manière dont va et vient le sang dans votre pénis et permet d’avoir et de maintenir une belle raideur prête à en découdre. Sans une bonne circulation, qu’importe votre envie, tout tombera à plat.
La déshydratation
Une étude publiée en 2009 dans le « Journal of Sexual Medicine » a démontré que la déshydratation causée par l’absorption excessive d’alcool avait des conséquences négatives pour la sexualité. Ce manque d’eau dans le corps conduit à la diminution du volume sanguin en même temps qu’à l’augmentation de l’hormone associée à la dysfonction érectile : l’angiotensine. Ces deux éléments combinés rendent l’érection bien plus difficile. De manière générale, l’hydratation est essentielle au bon fonctionnement de notre activité biologique très grande consommatrice de molécules d’eau…
La puissance de la modération
La prévention de la saturation
Il faut bien avouer que l’alcool en petite quantité met un peu de baume au cœur et que les corps les plus timides se réveillent parfois sous l’influence d’un verre… Tout est dans la discrétion. La consommation avec modération correspond à deux verres par jour pour les dames et trois pour les messieurs selon le site alcool-info-service. Au-delà, vous dépassez les bornes et risquez le pénis flasque. Et surtout, votre foi ne parviendra plus à contenir l’alcool en trop qui viendra se répandre dans votre corps le temps que votre organe épuisé soit à nouveau prêt à métaboliser le surplus. Et en attendant, vous êtes en pleine cuite.
Les bienfaits de la petite dose
Boire avec modération, à l’inverse, a des effets positifs sur la santé et la sexualité. Une étude publiée dans le journal « Seminars in Vascular Medicine » en 2004 a mis en lumière le fait que la consommation raisonnable d’alcool était directement liée à une baisse de la mortalité par accident cardiovasculaire grâce aux antioxydants présents dans les boissons alcoolisées.
Les polyphénols, un groupe de molécules dont font partie les tannins et les anthocyanines, ont la caractéristique de modifier le profil lipidique et d’améliorer la circulation sanguine. Ce qui est bon pour le cœur, mais aussi pour de belles érections.
Sans alcool la galipette est plus folle
Nous ne sommes pas tous égaux face à l’alcool et certains verront leur sexe tomber au premier verre quand d’autres auront le pénis vaillant dans le combat ivre. Quoi qu’il en soit, même si vous avez le pénis résistant, l’alcool reste mauvais pour la santé à trop forte dose et il est inutile d’aller battre des records d’endurance pénienne… Et si vous sentez que ce soir-là, vous avez dépassé les bornes, préférez rentrer seul chez vous pour éviter toute déconvenue. Enfin, gardez toujours en tête que : « Sobre zob vaut mieux que vit aviné ».
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