Steve frappa à la porte d’entrée de la maison de Brandon située sur Sherwood Drive.
Ce n’est pas son ami qui lui ouvrit mais sa maman.
« Steve, comment vas-tu ? » lui dit-elle chaleureusement.
« Bonjour Mme Davis. Je suis venu chercher Brandon. »
« Il n’est pas encore rentré. Il a été retenu à son entraînement d’athlétisme mais il ne devrait plus tarder. Tu peux entrer si tu veux l’attendre à l’intérieur. » Elle se recula pour le laisser passer.
« Il sera là bientôt ? »
« Il vient de m’envoyer un texto me disant qu’il n’allait plus tarder. C’est toi qui vois : tu peux entrer ou y aller…
Steve entra.
« Je vais l’attendre un peu. S’il n’arrive pas rapidement, je m’en irai sans lui. »
« Parfait. Je te laisse, j’ai du travail à finir dans mon bureau. »
« Très bien. »
Steve était venu chez Brandon plus d’une fois depuis qu’on avait dû les séparer lors d’une bagarre en 3e année. Il se sentait à l’aise dans cette maison. Steve retira ses chaussures et s’installa en plein milieu du canapé en tissu. Il attrapa la télécommande et la pointa vers le large écran. Tout à coup, il entendit un cri terrible qui venait du bureau de Mme Davis. On aurait dit qu’elle s’était brûlée ou qu’elle avait aperçu une souris géante. Steve sauta sur ses pieds lorsqu’il entendit une chaise s’éclater contre le sol.
Mme Davis arriva en courant dans le salon.
Elle cria : « N’allume pas la télé ! »
Son visage était rempli d’effroi.
« D’accord, d’accord. » Steve leva les mains en signe de paix, resta ainsi immobile, comme un criminel face à un policier qui braquerait une arme contre sa poitrine. Il lâcha la télécommande comme elle le lui demandait.
La télécommande se cogna contre le coin de la table basse et rebondit sur le sol. Son dos s’était ouvert et les piles étaient étalées sur le tapis.
Constatant que la télécommande n’était plus entre les mains du garçon, Mme Davis posa une main sur sa poitrine et calma sa respiration.
« Vous allez bien ? Qu’est-ce qui s’est passé dans votre bureau ? » lui demanda Steve qui n’avait toujours pas bougé.
« Rien, rien. Tout va bien. Je ne voulais juste pas que tu voies sur l’écran de la télé. C’est personnel et ça concerne mon travail, seulement mon travail. »
« Très bien. » Steve avait marmonné ces mots, toujours interrogatif quant à la raison qui avait poussé la mère de Brandon à réagir de façon si radicale et hystérique.
Elle s’agenouilla pour ramasser la télécommande et remettre les piles en place.
Avant de la pointer vers l’écran, elle demanda à Steve de tourner la tête.
Celui-ci détourna son regard de l’écran.
« Non, il faut que tu tournes le dos à l’écran. »
« Mme Davis, vous êtes sûre que tout va bien ? Vous agissez de façon étrange. Vraiment étrange. »
« Je dois agir ainsi. C’est trop personnel. »
« Mais vous avez dit qu’il s’agissait de travail. Je ne sais même pas ce que vous faites dans la vie. »
Il plaidait son innocence et son inaptitude à voler des données.
« Je ne peux donc pas révéler de secrets professionnels. Je serais très mauvais. »
Il essayait de détendre l’atmosphère. Mais il réalisa soudain quelque chose. Quelqu’un d’autre pouvait se trouver ici. Un intrus. Un voleur. Quelqu’un de mal intentionné essayant de voler ces informations, pour ensuite la faire chanter.
Steve murmura : « Est-ce qu’il y a quelqu’un d’autre ici ? Êtes-vous en danger ? »
« Non et non » répondit-elle avec assurance.
Il leva ses sourcils et articulant exagérément pour ne pas parler fort : « Vraiment ? »
Elle répondit d’une voix forte : « Tout va bien. Je ne suis pas dans le pétrin. Il n’y a aucun problème. »
Elle s’avança vers lui et lui tapota l’épaule. Elle le regardait dans les yeux et se voulait rassurante. Elle se força à adopter un sourire innocent et chaleureux : « J’ai juste besoin que tu ne voies pas ce qu’il y a sur l’écran. »
« J’ai vraiment du mal à comprendre. » Ses yeux allaient du couloir menant au bureau de Mrs Davis à l’écran noir de la télé.
Mrs Davis repris une posture maternelle pour lui dire :
« Et si tu allais t’asseoir sur les marches du porche pendant quelques minutes ? » Du doigt, elle lui désignait la porte d’entrée.
« Pas de problème. Je ne veux pas vous causer d’ennuis ou vous mettre dans l’embarras. »
Steve sortit et elle ferma la porte derrière lui. Il entendit le cliquetis de la serrure. Il gagna rapidement une des fenêtres de la façade de la maison. Il était toujours convaincu que la mère de Brandon était dans le pétrin. Il craignait de voir un homme tout de noir vêtu entrer dans son champ de vision. Peut-être avec une arme.
Il se pencha par-dessus un buisson épineux pour regarder par la fenêtre. Il avait la télé et Mme Davis droit devant lui. Il n’y avait personne d’autre. Seule Mme Davis était dans la maison. Elle appuya sur la télécommande et l’écran s’alluma, la TV prenait vie. Steve se raidit puis s’étouffa. Sur l’écran, Mme Davis était nue, de face, les mains derrière la tête, les seins pendant avec leur large aréole sombre, ses hanches larges et ses cuisses épaisses qui donnaient à son corps la forme d’un parfait narguilé. Au centre, sa toison noire. Au naturel. Avec cette posture, elle avait l’assurance d’une héroïne de l’art classique. Elle ne cachait rien, n’était pas embarrassée ou gênée. Elle posait simplement.
L’écran devint noir puis se ralluma aussitôt. Une autre image de Mme Davis apparut. Elle était penchée en avant, son large cul emplissait presque la totalité de l’écran. On voyait ses ongles s’enfoncer dans sa chair rebondie. L’écran devint noir à nouveau. A la surprise de Steve, une nouvelle image de Mme Davis apparut. Ses longs cheveux bruns étaient tirés en arrière par une puissante main d’homme. Elle regardait droit vers l’objectif, la bouche remplie par un pénis. Sa joue gauche présentait même une bosse créée par le gland du pénis en question. L’écran devint noir.
Steve laisse échapper un souffle trop longtemps retenu. Il n’avait pas réalisé qu’il avait arrêté de respirer. Incapable de bouger, il se passa la main sur le front, abasourdi. La mère de Brandon ? Est-ce que j’ai bien vu ce que j’ai vu ? Son étonnement le fit tousser.
Le cœur battant à tout rompre et l’esprit confus, il se décida de s’échapper et se mit à marche rà grands pas vers sa voiture. Je dois partir, je dois partir.
En montant dans sa voiture, il entendit Mme Davis lui crier : « Steve ? Où es-tu ? Tu peux revenir. Steve ? »
Il engagea une marche arrière dans l’allée. Ensuite, prenant de la vitesse, il lança un coup d’œil vers la maison. Mme Davis se tenait devant la porte et lui faisant de grands signes, essayant d’attirer son attention. Il ne répondit pas. Ne ralentit pas non plus.
Arrivé chez lui, il se précipita à l’intérieur.
« Qu’est-ce qui… » La mère de Steve n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il était déjà dans sa chambre.
A l’intérieur, Steve s’était laissé tomber sur son lit et était étendu là, fixant le ventilateur au plafond. Les trois images de Mme Davis totalement nue et en pleine action tournaient en boucle dans sa tête. Vivantes. Torrides. Il jouait avec ces images, se les repassant encore et encore. Elles faisaient remonter de vieilles pensées à la surface. Des pensées que Steve avait eues lorsqu’il était plus jeune. Son engouement adolescent pour Mme Davis était ravivé et son esprit empli de ce qui pouvait s’apparenter à des fantasmes.
Lorsqu’il fréquentait la maison de Brandon il y avait des années de cela, ses yeux s’attardaient sur le balancement des belles fesses de la mère de Brandon lorsqu’elle passait devant lui. Il se souvenait d’être une fois entré dans la cour de chez brandon, à l’arrière de la maison, et d’avoir eu une surprise qu’il n’avait jamais oublié depuis : Mme Davis y prenait le soleil, allongée sur une chaise-longue. Elle portait un petit bas de maillot jaune et un bandeau orange dans le haut qui cachait à peine ses seins. Ses yeux avaient été immédiatement attirés par les tétons qui pointaient durement sous le fin tissu. Il avait trébuché.
Plus tard ce jour-là et plus d’une fois par la suite, il s’était imaginé qu’elle le désirait et le laissait lui faire des choses. Il l’imaginait se redresser de sa chaise, manifestement ravie de le voir là.
« Steve, je suis contente de te voir. Je me suis installée dehors parce que je savais que tu allais passer. » C’est ce qu’elle lui disait dans son rêve. Elle passait son doigt sur ses tétons pour les rendre visibles.
“Tu aimes mon haut de maillot ? Je trouve qu’il me va bien. C’est le plus petit que j’aie pu trouver. »
Elle souriait, le sachant fasciné par elle.
« Est-ce que tu pourrais me mettre de la crème solaire sur le dos et les cuisses ? Je n’y arrive pas toute seule. Laisse-moi enlever mon haut de maillot comme ça tu pourras bien l’étaler.
Elle détachait son haut de maillot et s’installait sur le ventre. Ses seins étaient écrasés et sa chair appétissante dépassait de chaque côté de son corps. Il fit gicler la crème solaire et se mit à masser son corps réchauffé par le soleil. La crème blanche se fondait rapidement sur sa peau.
“Descend plus bas dans mon dos », lui dit-elle. « Tu peux baisser un peu mon bas de maillot. Je n’ai pas envie d’avoir de traces de bronzage visibles. »
Steve glissait un doigt sous l’élastique du maillot et le faisait rouler.
« Attend, je vais t’aider. » Mme Davis soulevait alors ses hanches pour l’aider à faire glisser la culotte. Il le faisait alors rouler jusqu’à ce que le haut de sa raie des fesses soit visible. Elle regarda par-dessus son épaule. Elle parlait d’une voix calme : « C’est bien comme ça. Mais n’oublie pas de m’en mettre sur les côtés. »
Il étala timidement la crème sur ses hanches, sur sa chair épaisse, puis de plus en plus haut jusqu’à ce que ses mains arrivent sur les côtés où s’étalaient ses seins. Il marqua un temps d’arrêt. Elle tourna la tête vers lui.
“Ça ne me dérange pas. Tu peux me toucher Steve. » Elle avait prononcé son prénom. Il avala sa salive. Il avait des fourmis dans les doigts et sentaient ses muscles se contracter puis se détendre. Lorsqu’il posa les mains sur ses seins écrasés sous elle, la peau était souple et douce.
« Tu aimes faire ça, n’est-ce pas ? » lui demanda-t-elle.
« Ouais ». Cette réponde monosyllabique était tout ce qu’il était capable de prononcer à ce moment-là.
« Mets en aussi sur mes cuisses. En haut de mes jambes et entre mes jambes. »
Steve se déplaça et ses mains touchèrent ses cuisses épaisses. Elle posa sa tête sur ses mains et soupira : « Tu me fais tellement de bien. Tu pourrais me faire ça aussi souvent que tu le souhaites. »
Elle écarta légèrement les jambes pour lui donner un meilleur accès.
Après un petit moment, elle lui dit :
« Je sais que ton sexe doit être tout dur. Est-ce que tu pourrais presser ta bite contre moi ? J’ai envie de la sentir. Ça fait si longtemps que je n’ai pas été touchée par un homme. »
Il changea de position sur la chaise longue. Quelques instants plus tard, sa main, sur le côté, trouva le chemin vers sa bite. Elle la tripota magnifiquement avant de passer la main sous son short pour la saisir. Peau contre peau.
Son fantasme s’arrêtait en général à ce moment-là. Plein de crème chaude et de respirations lourdes. De soulagement.
“Steve ?” dit sa mère en toquant à la porte de sa chambre.
* La suite la semaine prochaine !
** Cette nouvelle est l’oeuvre de Claire Woodruff et a été traduite de l’anglais. Vous pouvez la lire en version originale en cliquant ici.