Il faisait les 100 pas dans sa chambre en parlant tout seul. Une conversation à sens unique, une partie de Strategy en solitaire.
Il murmura : « Qu’est-ce que je fais ? J’ai vu quelque d’incroyable aujourd’hui et je ne peux pas ne rien en faire. Je dois y retourner très vite. Demain. Elle a essayé de s’expliquer et de même de s’excuser. Ça doit vouloir dire quelque chose. Elle est sympa avec moi. Elle ne sait pas que que j’ai vu ses photos. »
Il ferma son ordinateur et se mit au lit.
Après l’école le lendemain, Steve et Brandon traînaient chez Brandon.
« J’ai apporté ce nouveau jeu de console, » dit Steve.
« On verra si tes talents de tireur sont revenus après ta piètre performance hier soir. »
Brandon se dirigea vers le sous-sol pour jouer à la console mais Steve l’arrêta. Il lui demanda d’apporter la console dans le salon où la télé était bien plus grande et récente. Brandon acquiesça : « Si tu veux, en plus ma mère n’est pas encore rentrée. »
« Où est-elle ? »
« Je ne sais pas. Sans doute au bureau ou ailleurs, » dit-il négligemment. Il semblait perturbé par la question de Steve. « Attrape les manettes, je vais chercher la console et le jeu. »
Steve remontait les escaliers derrière Brandon : « On a combien de temps devant nous avant son retour ? »
« Mec, je n’en sais rien… je n’ai pas son planning détaillé. » Il était offusqué pat les questions bizarres de son ami.
« Je demandais juste pour que la maison ne soit pas trop en bazar quand elle reviendra. »
« Depuis quand est-ce que tu es intéressé par le rangement ? Surtout chez moi ? »
Steve se contenta de hausser les épaules.
Ils se tirèrent dessus et accomplirent des missions ensemble dans les différents univers de leur jeu vidéo. Pendant des heures, les deux garçons se sont balancés d’avant en arrière, sur le côté, dans leur chaise de gamers. Plusieurs paquets de chips avaient été dévorés et des miettes parsemaient le sol. Des canettes de soda écrasées reposaient sur la table basse devant le canapé.
Au milieu d’une bataille acharnée, Brandon anticipa faussement le mouvement d’un ennemi et fut tué.
« Merde ! Comment j’ai pu… Pourquoi… Merde ! » dit-il en jetant sa manette au sol dans un mouvement de colère.
Au même moment, la porte d’entrée s’ouvrit. Les garçons n’entendirent d’abord qu’une voix.
« Est-ce que j’ai bien entendu ce que je viens d’entendre ? dit Mme Davis en franchissant le seuil de la maison les bras chargés de sacs de courses. Brandon, est-ce que tu veux que je te lave la bouche avec du savon ? »
« C’était pas moi maman, c’était Steve » mentit Brandon.
« Je connais la voix de mon fils. Et je sais que Steve ne parlerait jamais comme ça. »
Steve sauta sur ses pieds pour aller la délester de quelques sacs de courses. Ses doigts et les siens se rencontrèrent brièvement. Suffisamment pour électriser Steve. Premier toucher depuis qu’il avait aperçu les images sur la télé.
« Tu vois comme il est poli Brandon ? Merci beaucoup Steve. » Elle lui donna un petit baiser sur la joue comme un reproche adressé à son fils.
Steve déposa les courses sur le plan de travail dans la cuisine et se retourna. Mme Davis était juste en face de lui. Une miche de pain tranchée, une bouteille de mayonnaise et deux tomates se retrouvèrent sur le sol.
« Oh… » dit-elle, surprise.
« Je suis désolée Mme… »
Avant qu’il puisse bouger, elle s’était agenouillée. Elle rassembla les tranches de pain mais du se pencher sous la table pour rattraper les tomates.
Steve ne pouvait détacher son regard de son large cul, moulé dans son pantalon de travail. Une photo lui revint en mémoire. Son merveilleux cul avec ses doigts agrippant la chair…
Steve se baissa pour ramasser la mayonnaise. Mme Davis sortit de sous la table à quatre pattes. Sa blouse bleue pendant un peu et plusieurs boutons s’étaient défaits. Steve aperçut son décolleté profond et un soutien-gorge blanc couvrant ses jolis seins. Une fois de plus, il ne fut pas assez rapide pour détourner son regard. Mais elle n’avait pas une main libre pour se reboutonner. Leurs regards se croisèrent brièvement mais ses yeux à elle ne reflétaient rien de plus que le fait d’être la mère d’un ami ramassant de la nourriture sur le sol.
« J’aurais pu attraper celles-ci », dit Steve, toujours en la regardant tenir les deux tomates dans sa main.
« Pas de problème. Merci pour ton aide. »
Leurs yeux restèrent en contact pendant quelques secondes. Il se releva ensuite et attrapa sa main à elle pour l’aider à se relever. Une fois debout, il vit ses seins rebondir légèrement et cela l’excita. Il se dit que fort heureusement, ses yeux n’était pas au niveau de son sexe, déjà dur sous son pantalon.
Brandon entra dans la cuisine à ce moment-là. Il porta plusieurs sacs de courses.
« Qu’est-ce que vous fabriquez tous les deux ? » demanda-t-il.
Steve lâcha la main de Mme Davis.
« On a fait tomber des choses par terre, dit-elle d’un ton anodin. Tout va bien, rien n’est cassé ni abîmé. Pose ça sur le comptoir. Je vais me changer avant de finir de ranger. »
Elle quitta la pièce et soupira en passant dans le salon : « Range-moi ce bazar, dit-elle fermement. Tu sais que je déteste que cette pièce soit en désordre. »
Brandon lui promit mollement de ranger. Mais il se jeta dans son siège de gamer. Steve l’imita.
Quelques instants plus tard, Mme Davis était de retour et passa entre les deux garçons. Elle avait abandonné sa tenue de travail et semblait beaucoup plus à l’aise dans son pantalon de jogging ajusté et son t-shirt assorti. De couleur corail, ses vêtements révélaient sa taille et moulaient les courbes de son corps que ses habits de travail savaient masquer. Steve leva les yeux à temps pour apercevoir un bout de peau entre son pantalon et son t-shirt. Un bout de peau tout à fait innocent en temps normal mais tout à fait érotique dans la situation présente.
Il vit qu’elle avait les ongles de pied peints. Un souffle de parfum sucré traînait derrière elle. Il se retourna pour regarder ses fesses bouger à chaque pas.
« Il y a quelque chose d’intéressant par-là ? » l’interrompit Brandon en lui donnant un coup de coude dans le bras.
« Je voulais m’assurer que mon bordel n’était pas aussi important que le tien. Je n’ai pas envie que ta mère me crie dessus. »
« Elle ne va pas s’en prendre à toi, mec. » Brandon rejetait cette idée.
Ces mots résonnaient chez Steve jusqu’à les sortir de leur contexte. Mais moi j’adorerais qu’elle s’en prenne à moi… Il ricana.
« Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? »
« Rien, » répondit Steve en se reprenant.
Mme Davis repassa entre les deux garçons et disparut dans l’entrée puis dans son bureau. Elle revient avec un livre et s’installa dans le canapé. Steve vit son corps rebondir de façon sexy. Elle ajusta son t-shirt et cala ses pieds sous elle.
« A quoi est-ce que vous jouez ? »
« Un jeu de tir à la première personne » répondit Brandon sans quitter la télé des yeux.
« On poursuit des criminels pour récupérer nos stocks d’armes. Vous voulez jouer ? » demanda Steve.
Mme Davis repoussa cette idée en riant.
Mais Steve poursuivit : « Il faut que je parte dans quelques minutes. Je peux vous donner quelques tuyaux tant que je suis là. Sinon, toute mon expérience sera réduite à néant. »
Il se balançait d’avant en arrière dans son fauteuil. Il lui tendit la manette : « Allez, jouez. »
Elle se leva et se mit debout à côté de Steve. Leurs épaules se touchaient lorsqu’elle bougeait, ne faisant plus qu’un avec son personnage sur l’écran. Il pouvait la toucher et regarder ses seins s’agiter tout en feignant de regarder a télécommande.
« Vous vous débrouillez bien » lui dit Steve.
« Merci pour ce mensonge” lui répondit-elle.
« Allez maman ! On va se faire tuer là » dit Brandon.
« Je ne sais pas quoi faire… »
Le jeu prit fin. Mission avortée.
« Il faut que j’y aille » annonça Steve.
« Tu es sur ? Je pourrais t’utiliser encore un peu. Tu as l’air d’être plein de talent et d’expérience » lui dit Mme Davis.
Steve rit. Une fois de plus, il avait entendu des sous-entendus là où il n’y en avait pas.
« Il faut vraiment que j’y aille. »
« Vas-y, il ne faut pas que ta mère s’inquiète » lui dit Mme Davis. Elle s’assit sur la chaise de gamer. Son visage se trouvait soudain au même niveau que sa bite. Comme sur la photo. Mais elle ne la regardait pas.
« Tu y vas mec ? On se voit demain. Prépare-toi pour Whitney… » dit Brandon en regardant Steve et en lui adressant un clin d’œil.
Mme Davis lui demanda : « Whitney, c’est ta petite amie ? »
« On peut dire ça. Enfin pas vraiment. On se… »
« Prend bien soin d’elle. Elle te sera reconnaissante pour ça. » Mme Davis lui offrait l’expérience d’une femme d’âge mur.
« Il s’occupe bien des filles. Il est meilleur en filles qu’au basket ou aux jeux vidéo » dit Brandon.
« Si tu as autant de prédispositions que pour les jeux vidéo, tu devrais bien t’en sortir, dit Mme Davis en reposant la manette. J’aimerais que les hommes de mon âge sachent faire ce que j’attends d’eux. »
Steve devant tout rouge. Brandon s’étouffa. Mme Davis sourit.
« A plus tard. »
Quelques instants seulement après être arrivé chez lui, son pantalon était étalé sur le sol de sa chambre. La bite à la main il s’imaginait que Mme Davis le caressait. Et elle lui disait : « J’ai envie de m’occuper de toi. Je sais que tu as aimé ma tenue corail. J’espère que je t’en ai montré assez pour te faire bander. Je ne pouvais pas aller plus loin à cause de Brandon. Viens me voir quand il ne sera pas là une prochaine fois. Je serais plus détendue et disponible pour toi » Puis il s’imaginait qu’elle le caressait plus fort et plus vite. Et elle poursuivait ainsi : « Peut-être que ça suffit pour cette fois… »
« Oui, oh oui, c’est tellement bon… »
« Je voulais te dire que j’adore sucer des bites. La photo que tu as vue était spécialement pour toi. Je voulais t’impressionner avec mon talent et mon savoir-faire en matière de fellation. »
Steve se mordit la lèvre, une décharge de plaisir traversa son corps. Un peu de sperme atterrit sur son torse. Il avait le souffle coupé. Il se détendit peu à peu.
La semaine suivante, Brandon l’invita chez lui mais le prévint que personne ne serait là à son arrivée. Brandon serait à son entraînement d’athlétisme et sa mère en voyage d’affaires pour quelques jours. Il lui avait donc donné une clef de chez eux.
Steve déverrouilla la porte et entra dans la maison. Elle était silencieuse. Les sons qu’il avait l’habitude d’y entendre étaient absents. Bizarre. Il se dit qu’il fallait peut-être saisir cette opportunité et explorer la maison, aller là où il n’aurait peut-être plus jamais la chance d’aller.
Il se glissa dans la chambre de Mme Davis. Son lit était grand, recouvert d’un épais couvre-lit gris. A la tête du lit, plusieurs couches de coussins colorés. Le placard était fermé et les étagères bien ordonnées. Scrutant la chambre, il se dit qu’il était plus que probable qu’un jouet intime – sextoy ou un large gode- soit caché quelque part. Il se mit à rêver tout éveillé : Mme Davis allongée nue sur son lit, gémissant doucement avant de jouir. Est-ce qu’elle prononçait son nom ? « Steve, c’est tellement bon. Ça fait si longtemps que j’ai envie de toi, plus que de n’importe quel autre homme. »
Steve se pencha pour regarder sous le lit, sans rien déplacer pour ne pas laisser de traces de son passage. Rien. Il ouvrit le tiroir de la table de nuit. Des huiles essentielles, des mouchoirs, un journal qu’il évita de toucher, une lotion pour le corps. Un masque pour dormir en soie retint son attention. Il rassembla son courage pour soulever le masque. Sous le masque : un petit objet qu’il ne reconnut pas. Une petite forme ovale reliée par un fil à une autre forme ovale. Il y avait un bouton dessus. Il appuya sur le bouton ce qui fit vibrer l’une des disques ovales.
« Oh merde ! » Il était stupéfait. Il gardait le sextoy dans la main. Il le tenait comme un trésor qu’il n’avait jamais pensé trouver un jour. Comme il l’aurait fait avec un trésor sacré, il embrassa le bout vibrant. Il reposa le petit objet à sa place et replaça délicatement le masque par-dessus, en espérant que tout soit exactement à la même place. Il sortit ensuite de la chambre.
Il s’assit sur le canapé. Avant d’allumer la télé, il se prit à rêver aux images de Mme Davis, nue et en pleine action. Malheureusement pour lui, il tomba sur la chaîne météo.
Il en avait découvert suffisamment sur elle pour le moment. Ce trésor occuperait son esprit pendant des jours et des jours.
Il se sentait un peu coupable d’avoir fouillé dans sa chambre. Chaque fois qu’il vit Mme Davis, il se rappelait les photos d’elle, nue, et son sextoy caché dans la chambre. Il en savait tant sur elle. Mais ce qu’il savait resta pour lui un secret, un fantasme jamais partagé. Même s’il ne pouvait s’empêcher d’espérer que quelque chose puisse un jour se passer avec la mère de son ami. Il savait que les chances étaient plus que minces. Son imagination en revanche serait toujours là pour lui.
* La première partie par ici. La 2e par là.
** Cette nouvelle a été écrite par Claire Woodruff et traduite de l’anglais. Pour lire le texte original, c’est par là.