Dès que l’on est plus d’un et le plus souvent environ deux, la question du plaisir sexuel devient avant tout une affaire d’échange et de compréhension mutuelle des désirs. Si l’on peut parvenir assez facilement à grimper au rideau lors de quêtes solitaires où le pourvoyeur et le receveur de plaisir sont la même personne, dès lors que l’on se lance dans la galipette, on devient en partie responsable du plaisir de l’autre et vice versa.
Voilà pourquoi la question de notre cher lecteur Emmanuel est tout à fait intéressante et nous allons tâcher d’y répondre avec le plus grand soin :
« Que doivent faire les hommes pour bien satisfaire leur conjointe ? »
Afin que l’heureuse élue destinée à vos bras, cher Emmanuel, nous en soient sans le savoir éternellement reconnaissante, voici quelques conseils pour vous aider au mieux dans la quête de ses plaisirs…
1) Commencez avant le lit
Pour que votre moitié soit dans les meilleures dispositions possibles dans votre lit, il ne faut surtout pas négliger le quotidien ! Prenez soin d’elle, soyez galant, romantique, à l’écoute, surprenez-la, gâtez-la… Ecoutez ses problèmes et aidez-la à les résoudre, montrez que vous portez de l’intérêt à ce qu’elle fait, allez la chercher au pied de son bureau alors qu’elle ne s’y attend pas, réservez une table au restaurant sans la prévenir… Vous n’avez pas besoin d’une idée révolutionnaire, juste de prouver que vous êtes attentif à son bonheur !
2) Aidez-la à se détendre
Lorsque l’instant câlin se rapproche à grands pas, aidez-la à se détendre et à lâcher prise pour laisser grandir son désir. Parlez-lui, mettez-la en confiance, dites-lui à quel point vous la trouvez magnifique pour lui faire oublier ses éventuels petits complexes physiques… Si l’instant s’y prête, entamez un massage des pieds : c’est à la fois très sensuel et en même temps, les corps conservent une certaine distance qui permet de ne pas brusquer la demoiselle.
3) Laissez monter le désir
Soyez à l’écoute de son corps et de ses envies, prenez ses mains et caressez-les sensuellement, embrassez-la tendrement sur le visage et dans le cou et ne précipitez pas les choses. Allongez-vous et poursuivez vos caresses encore habillés avant de progressivement ôter vos vêtements. Pour ce faire, n’enlevez les habits qu’au fur et à mesure du besoin de vos caresses : si vous enlevez sa chemise, c’est pour s’occuper de ses épaules, son ventre, son dos, etc… Dès que vous sentez qu’une zone est particulièrement délectable, attardez-vous un peu sur celle ci…
4) Approchez-vous lentement du vif du sujet
Une fois que vous voilà en sous-vêtements, profitez de l’instant encore un peu en poursuivant vos caresses sur ses zones érogènes secondaires. Faites participer votre bouche autant que vos mains ! Puis lorsque vous sentez que la confiance est suffisamment installée, ôtez son soutien-gorge et faites vibrer sa poitrine à l’aide de votre bouche et de vos doigts… Dirigez-vous ensuite lentement vers son intimité et caressez son sexe très doucement, au niveau du clitoris, pour mettre une nouvelle marche à son désir… Concluez ces préliminaires langoureux par un cunnilingus flamboyant, en prenant votre temps pour faire exploser sa montée de désir…
5) Variez pendant l’ébat
Lorsque vous entamez le rapport en lui même, soyez très attentif à ses réactions : toutes les femmes ne sont pas friandes des mêmes choses. Ecoutez son corps et adaptez vos caresses en variant le rythme, les angles… Changez de position pour varier les plaisirs ou si vous avez senti qu’un angle lui plaisait particulièrement et qu’il vous semble plus atteignable autrement ! Ne multipliez pas non plus les positions pour donner le temps à son plaisir de venir. Décelez également ses envies éventuelles de domination : si elle semble vouloir s’abandonner complètement à votre bon vouloir, ne la mettez pas soudainement au dessus de vous façon Andromaque…
6) Laissez monter son plaisir
Tandis que vous poursuivez vos caresses intimes et fusionnelles avec votre belle, guettez son plaisir en observant son visage, ses soubresauts, en écoutant ses soupirs… et cherchez l’ascension de sa jouissance, la progression vers des niveaux de plaisirs toujours plus hauts et éventuellement jusqu’à l’orgasme ! En fonction de cette évolution de plaisir, adaptez le vôtre pour ne conclure la galipette ni trop tôt, ni trop tard…
7) Ne négligez pas l’instant post galipette
Vous voilà tous les deux encore agréablement secoués par votre extase tout juste terminée, profitant de ce repos du guerrier pour laisser vos hormones de plaisir redescendre lentement… Cher Emmanuel, ne croyez pas que votre travail est maintenant fini ! Même si vous avez fait le plus gros, il faut profiter de cet instant de tendresse et continuer à prendre soin de votre douce, en lui prodiguant gestes tendres et petites attentions.
8) Surprenez d’un rapport à l’autre
En respectant ces quelques conseils, vous devriez pouvoir délicieusement contenter votre partenaire, mais faites attention cependant de ne pas tomber dans une routine avec des galipettes trop attendues. Il faudra quelques fois adapter le rythme en fonction de la fièvre de l’instant : si votre moitié est dans une logique de rage sexuelle, évitez le petit effeuillage tranquille. Par ailleurs, variez aussi d’une fois à l’autre les positions, les lieux où vous faites l’amour (nul besoin d’aller chercher l’ultra insolite, variez les pièces de votre maison !) variez aussi vos caresses, et n’hésitez pas à utiliser quelques fois des accessoires, tout cela sans jamais perdre de vue son plaisir. Et n’oubliez pas que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, et en faisant l’amour souvent avec son partenaire que l’on apprend à connaître ses plaisirs !
Mettre la femme sur écoute
L’important est donc d’être toujours à son écoute, cher Emmanuel, à l’écoute de son corps et de ses désirs afin de la mettre en confiance et de lui montrer que son plaisir est votre priorité. Pour terminer et montrer à votre douce que vous avez la culture romantique lorsque vous la lui narrerez, je vous laisse méditer sur cette jolie citation d’Honoré de Balzac :
« La femme est un délicieux instrument de plaisir, mais il faut en connaître les frémissantes cordes, en étudier la prose, le clavier timide, le doigté changeant et capricieux. »
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