J’avais cédé sans doute bien avant ce soir-là. Il y avait plusieurs jours, qu’intérieurement, je savais comment cela finirait. Peut-être même plusieurs semaines, quand je l’avais croisé la première fois au bureau. Nous ne travaillions pas au même étage et il était rare de rencontrer des personnes avec qui nous n’avions pas de projet professionnel commun. Et ce jour-là, justement, il était descendu à notre étage pour faire connaissance. Il allait rejoindre notre service pour quelques temps.
Dès que nos regards se sont croisés, j’ai compris combien sa présence dans les parages allait être dangereuse. Je me suis mariée très tôt, sans doute trop. Et j’aime mon mari, mais je suis trop jeune pour accepter la routine. J’ai toujours su qu’un jour ou l’autre, j’aurais des envies d’ailleurs. Des envies que je pensais pour voir réfréner facilement. Mais en croisant son regard…
Alors quand on nous a annoncé la tenue d’un séminaire en plein mois de juin, dans un grand hôtel avec piscine, en bord de mer… J’ai su exactement comment ça finirait. Pendant les jours qui ont précédé le départ, mes sentiments étaient contradictoires. Un mélange d’excitation et de peur. J’ai plusieurs fois pensé à annuler. À annoncer à mon chef que j’étais malade, que j’avais un empêchement familial… Quand je voyais mon mari sifflotant dans notre appartement sans se douter de rien, je me sentais coupable. Mais imaginer renoncer à ce séminaire et à William, cela me semblait impossible.
Il me rendait folle. Rapidement après son arrivée, je me suis sentie prise par son charisme magnétique. Son corps tout entier semblait m’appeler. Je réclamais, plus souvent qu’à l’ordinaire, du sexe à mon mari, et même si j’avais honte, pendant qu’il me faisait l’amour, c’était William que je voyais.
Dès le premier jour du séminaire, j’ai craqué.
Nous sommes arrivés en milieu d’après-midi. Presque tout le monde est allé se changer pour profiter de la piscine en plein soleil. J’ai mis mon nouveau bikini qui mettait particulièrement en valeur mes formes et je sentais les regards des hommes. Et le regard de celui qui me faisait fondre : William. Après avoir fait quelques brasses rafraichissantes, nous nous sommes assis tous les deux au bord de la piscine, les pieds dans l’eau.
Nous parlions de tout et de rien, sachant très bien au fond de nous comment ça se terminerait. Le temps avançant, on nous annonça que le diner serait servi deux heures plus tard. Je me suis levée, déclarant à William que j’allais me préparer pour le dîner. Lui aussi. Et nous sommes entrés dans le bâtiment. Pour aller dans sa chambre, il passait devant la mienne. Alors quand je suis arrivée à ma porte, j’ai juste dit :
— Viens.
Et il est entré parce que c’était la chose évidente à faire. J’ai agi comme si tout était normal, expliquant que je voulais me débarrasser de l’odeur d’eau de javel. Je suis entrée dans la salle de bain et il m’a suivie. C’était une salle de bain avec une douche sans porte, dans un coin. J’ai allumé le robinet et l’eau a coulé sur mes cheveux. Il s’est approché, je l’ai serré contre moi, nous nous sommes embrassés.
L’envie était trop forte depuis trop longtemps. J’ai pris ses fesses dans mes mains à travers son maillot et je l’ai descendu doucement. Son pénis, dur, vivant, beau pointait déjà. Il a dégrafé mon maillot et a précipité sa bouche sur mes seins tandis que je me débarrassais de mon bas de maillot. Nous étions nus tous les deux à nous serrer l’un contre l’autre. Toute cette attente, ce désir accumulé, je n’en pouvais plus…
J’ai attrapé un préservatif dans ma trousse de toilettes et je suis revenue m’adosser contre le mur de la douche, une jambe relevée pour lui présenter mon sexe offert. Il a enfilé le préservatif et s’est serré contre moi. Il m’a pénétrée et j’ai profité du bruit de l’eau de la douche pour crier mon plaisir. Je lui ai hurlé que je voulais qu’il me baise, qu’il me prenne sauvagement, sans ménagement. Ses va-et-vient secs et profonds me soulevaient dans la douche et le plaisir était immense.
Pressé par l’envie, il m’a retournée et prise en levrette avec l’eau qui coulait sur mon dos courbé. A chaque coup de rein, mon extase augmentait. Je voulais être sa chose, un pantin planté sur son sexe qui me transperçait. Lui aussi criait de plaisir. Il a joui une première fois.
Nous nous sommes séchés et, toujours nus, nous avons rejoint mon lit. Il a commencé par mes pieds, léchant mes orteils un par un avant de remonter vers mes mollets et mes cuisses dont il commentait la beauté sans pouvoir s’arrêter de les embrasser. Mon désir ne baissait pas. Il est rapidement arrivé à mon sexe encore gonflé de plaisir et il l’a dévoré de sa langue agile.
Je pressai sa tête contre entre mes cuisses pour exacerber le plaisir. Ses mains s’activaient à presser mes seins avec une force douce qui parachevait de me combler. Quand j’ai murmuré que je n’en pouvais plus, il s’est redressé, a attrapé un nouveau préservatif et il m’a pénétré. Au-dessus de moi, en douceur, il avançait et reculait son bassin, m’emplissant de son pénis gourmand. Nos mains se joignirent et je fermai les yeux en profitant de ses va-et-vient langoureux. Je jouis rapidement, totalement abandonnée dans ses bras.
Mais il n’avait pas l’intention de s’arrêter là…
Il me retourna, et me positionna à quatre pattes sur le lit. Il joua avec ses doigts sur mon clitoris en utilisant le liquide de ma jouissance pour mieux pénétrer mes fesses. Surprise au début, mon désir pour lui et mon envie d’abandon toujours là, me fit commencer à apprécier ces caresses d’un genre nouveau. Quand il sentit que j’étais prête, il fit doucement entrer son sexe entre mes fesses avides. Je goutais pour la première fois à ce plaisir et je m’accrochais aux draps pour ne pas hurler de bonheur. Il jouit à nouveau, dans cet orifice vierge jusque-là.
La semaine passa. La boite de 20 préservatifs ne suffit pas. Il en acheta une nouvelle. Nous faisions l’amour n’importe où, n’importe comment, dans ma chambre, dans la sienne, dans les toilettes… Je n’avais jamais assez de lui et je ne pensais plus du tout à mon mari. J’aimais qu’il me prenne par derrière, par devant, debout, allongés sur ma moquette, dans l’entrée de la chambre quand l’envie ne pouvait attendre…
Quand je suis rentrée chez nous, mon mari était content de me voir, fraiche, requinquée. Mon sexe et mes fesses étaient encore lourds des multiples assauts délicieux qu’ils avaient subis. J’avais du mal à marcher en gardant les jambes serrées. Et il me fallut plusieurs jours pour arrêter de penser à William et à notre osmose sexuelle. Heureusement, bientôt, je fis la connaissance de Marc. Il venait d’intégrer un projet dans notre équipe et nous devions aller ensemble trois jours en Allemagne pour rencontrer des clients. Je soupirai, sachant pertinemment que même si je m’en défendais, je savais comment cela finirait…