- Lire le début de l’histoire : Qui Enlèvera la Culotte de la Mariée ? – Partie 1
Quand Garance arriva, nous étions dans le salon, en peignoir et sous-vêtements et nous buvions du champagne. Brice voulait la connaître, laisser monter l’excitation en lui. Garance avait une jupe courte bleue, laissant deviner un tatouage sur la cuisse arrière, une chemise noire quasi transparente qui dévoilait la fente de ses seins. Elle avait noué ses cheveux mais une mèche rebelle encadrait son visage. Très discrète, elle s’assit sur le canapé. Nous lui avons servi du champagne, elle commença à se détendre.
J’entrais dans une nouvelle ère de mon existence. J’étais devenue la femme de Brice, à l’aube d’une vie libertine où tous les acteurs poursuivent le même but : le plaisir partagé. J’écoutais Garance raconter sa vie et je la dévorais des yeux. Dès qu’elle bougeait ses jambes, je sentais quelque chose monter en moi. Brice me caressait la cuisse, lui aussi fasciné par Garance. Ma maîtresse avait quitté la sombre ruelle étroite de l’adultère pour venir à la lumière. Je savourais chaque seconde du moment tout en lapant dans ma coupe de champagne. C’était une sensation terriblement satisfaisante. Mais la situation devait évoluer.
Tout en resservant Garance, je cherchai ses lèvres et plongeai ma langue dans sa bouche. Je posai la bouteille. Brice continuait à me caresser la cuisse. Soudain, ses doigts s’approchèrent de mon intimité et j’embrassai de plus belle la maîtresse de la mariée. Je dégrafai son corsage et me penchai sur sa poitrine. A quatre pattes sur le canapé, Brice commença à me lécher l’entrejambe tandis que j’embrassai Garance. Elle reflétait nos fantasmes, se posait comme l’extension de nos deux désirs. Elle se laissait faire, lascive, intriguée, pas craintive du tout. J’adorais ce moment.
C’est alors que Garance dit, tout en regardant Brice, : « Qui enlève la culotte de mariée ? ». Ils se sourirent et prirent chacun l’une des extrémités de tissu dans leur bouche et la firent descendre jusqu’à mes pieds. J’étais maintenant ouverte à toute sollicitation. Brice m’embrassa, tout en me stimulant le clitoris. Il sortit le vibromasseur blanc et demanda à Garance de me l’enfoncer progressivement. Je suçais Brice doucement mais fermement en soupirant sous le plaisir de l’objet vibrant. Tout le monde se touchait, se palpait, se caressait. C’était une vraie belle orgie de corps entremêlés les uns dans les autres, chacun pour se satisfaire.
En montrant la bouteille de champagne à moitié vide, Brice suggéra d’appeler le Room Service. Après quelques minutes, on entendit toquer et la porte s’ouvrit. Un magnifique valet de chambre en costume se tenait devant nous, qui étions nus et très proches manifestement les uns des autres. Il avait une bouteille de champagne entre les mains et semblait étonné d’assister à une telle scène.
Garance demanda : « Comment vous appelez-vous ? ». Le valet se prénommait Frédéric. « Vous resteriez bien avec nous, Frédéric ? ». Garance l’invitait à se joindre à la pluralité nue de la scène qu’il avait découverte. Alors, elle se mit à embrasser Brice et moi à le sucer à nouveau. Le bienheureux Frédéric ferma la porte avant de déclarer qu’il avait fini son service de toute façon. Il ouvrit la bouteille de champagne et se servit un verre. Il nous observait, encore un peu intimidé. Puis Garance se tourna vers lui et l’embrassa. Il commença à enlever son costume, petit à petit, aidé par ma maîtresse quand il le fallait.
Dès que son caleçon fut enlevé et que l’on découvrit son sexe dressé, elle s’empressa de le mettre à la bouche. Frédéric se laissait aller, il fermait les yeux. A côté, j’étais à quatre pattes devant Brice qui commença à me chevaucher. Nos râles furent soudain très présents dans la pièce. Frédéric tendit la main et se mit à caresser ma poitrine. J’étais aux anges.
Garance allongea Brice à nos côtés et se plaça sur son ventre. Elle souleva les fesses pour trouver une position adéquate à la pénétration. Garance commença à le prendre, il aimait ça. Il tapait sa main contre ses fesses régulièrement, il les pressait dans ses paumes. Garance, elle, se courbait de temps en temps et appuyait ses seins contre sa poitrine chaude et humide. Elle adorait ça, elle aussi. Brice continuait à me donner des coups de reins qui m’emmenaient loin, dans un univers de jouissances infinies. J’étais une femme comblée. Je comprenais alors que j’avais choisi Brice pour ça, car il était capable de vivre avec moi des moments d’une telle intensité, d’un tel niveau d’excitation et de partager ces plaisirs avec d’autres personnes.
Multiplier les partenaires, c’est multiplier les possibilités de jouissance. Et quand on le fait avec l’homme qu’on aime, c’est être autorisée à toucher les plaisirs là où l’autre ne peut les créer seul. C’est une vraie symphonie qui s’harmonise davantage plus il y a de partenaires.
Brice et moi avons joui à quelques secondes d’intervalle. J’étais comme électrisée, l’orgasme m’avait envoyé une décharge électrique qui rendait mon désir inextinguible. Frédéric avait complètement succombé à Garance. Elle menait la danse en remuant son bassin au rythme des coups de reins de son partenaire. Je la regardais encore, sa poitrine qui bougeait, les tétons durcis. Je ne pouvais que tendre la main pour les titiller. Elle m’embrassa, se dégagea de l’étreinte de Frédéric après un ultime soupir et j’approchai ma bouche de son entrejambe luisant.
Brice se touchait la queue en nous regardant. Dans ses yeux, je voyais la flamme du désir s’attiser à chaque mouvement, à chaque gémissement. Frédéric en profita pour m’attirer contre lui. Le corps de Garance, le mien et celui de Frédéric ne formaient plus qu’un. Le sexe de Garance était chaud et accueillant, j’entrais deux doigts. Elle continuait à remuer son bassin pour jouir. Frédéric, lui, me tripotait le clitoris et je me sentais vivre sous ses doigts. Le regard bienveillant de Brice me rassurait et m’invitait à profiter de chaque instant de volupté.
Tout à coup, le valet de chambre excité entra en moi de son sexe vigoureux et je me mis à brouter Garance avec une intensité renouvelée. Brice, sortant de sa masturbation contemplative, m’embrassa et Garance commença à empoigner son sexe. Jusqu’à ce qu’il jouisse une deuxième fois dans sa bouche. Et quand ce fut le tour de Frédéric et que je l’accompagnai dans cette ivresse, Garance lança : « Vive la mariée ! ».
Ces mots laissaient présager que j’allais passer une bonne partie de ma vie à succomber à des plaisirs non coupables. Garance finit sa coupe de champagne, se rhabilla. Elle et Frédéric partirent en même temps. Brice et moi nous retrouvâmes seuls, dans l’intimité d’une chambre d’hôtel, après avoir joui plusieurs fois. Tendrement, il mit sa main sur mon sexe et m’embrassa. « Tu es une femme magnifique », me dit-il les yeux plissés.
Et je savais qu’il ne fallait rien répondre. Je savais que nos sentiments l’un envers l’autre s’étaient confortés pendant la nuit. Je savais que j’allais m’endormir d’un sommeil de plomb et que demain, j’allais encore sentir les traces de nos ébats et en profiter encore un moment, comme envoutée d’autant de phéromones.
Ainsi commença ma vie de femme mariée : dans une débauche de corps brûlants, une apothéose sensuelle, un érotisme tourbillonnant. J’allais me souvenir de cette nuit encore longtemps…
Fin
Article écrit par Juliette Lanz
Juliette Lanz naît en été au milieu des années 80 à Paris. Elle y vit son enfance et son adolescence puis, attirée par le large, décide de s’installer d’abord à Lille, puis à Nuremberg en Allemagne. Elle travaille comme traductrice pour diverses maisons d’édition.