Quoi de mieux, en cette période de romantisme rose et de célébrations des couples, qu’une petite sélection d’études scientifiques sur le thème coquin ? Si la recherche en matière de nos comportements copulatoires se porte bien et que les publications sont nombreuses, la Saint-Valentin reste la période de prédilection de ce lâché d’informations salaces mais sérieuses.
Alors voici pour vous trois études coquines mais dictées par la science pour faire de vous des amoureux passionnés, fougueux et cultivés !
L’Ocytocine Expliquée par l’ « American Chemical Society »
Afin de célébrer l’amour en fusion, l’American Chemical Society met à disposition le savoir d’une professeur de l’Université de Georgetown aux Etats-Unis qui nous propose une vidéo explicative sur le rôle de l’Ocytocine dans le parcours de l’amoureux…
On y apprend par exemple que sans oxygène, il n’y aurait pas d’amour puisque ce dernier est nécessaire à la création d’ocytocine ! On découvre aussi que l’ocytocine est l’hormone de l’amour par excellence et qu’elle est à l’origine de ce sentiment de bien-être aux côtés de la personne que l’on aime.
On apprend également que l’ocytocine agit comme une drogue sur le corps et que c’est la raison pour laquelle on éprouve un sentiment de stress lorsque l’on n’est pas en présence de l’être aimé ou encore que l’on est effondré de tristesse en cas de chagrin d’amour… Lorsque l’on a des enfants, l’ocytocine sert à renforcer les liens familiaux afin de s’assurer que les deux parents s’occuperont de l’enfant et d’ainsi lui donner plus de chance de survivre.
Enfin, élément le plus important dans notre contexte valentin, l’humeur romantique serait directement liée à notre taux d’ocytocine dans le corps ! Comme les dattes seraient un aliment capable d’aider à la production d’ocytocine, si vous êtes chargé du menu coquin de la Saint Valentin, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Les femmes préfèrent les grands, les hommes sont plus mesurés…
Et oui, la nature est bien faite selon cette étude qui vient de paraître et qui a été menée par des chercheurs des Universités américaines « North Texas » et « Rice », puisque les femmes sont globalement plus petites que les hommes et qu’elles préfèrent les plus grands qu’elles !
L’étude a été menée en deux temps. Les chercheurs ont d’abord pris en compte les desiderata d’hommes et de femmes sur un site de rencontre. Il s’agissait de 455 hommes de 36 ans mesurant 1m73 (en moyenne) et de 470 femmes de 35 ans faisant 1m62 (en moyenne toujours). Il en est sorti que si seulement 13% des hommes voulaient sortir uniquement avec une femme plus petite qu’eux, près de 50% des femmes désiraient un homme plus grand.
Dans un deuxième temps, les chercheurs ont fait appel à des volontaires présents dans leurs universités, 54 hommes (d’1m75 en moyenne) et 131 femmes (d’1m62 en moyenne), et leur ont demandé de répondre à un questionnaire en ligne. Les résultats ont donné à peu près les mêmes indications que pour le site de rencontre : 37% des hommes ne voulaient sortir qu’avec des femmes plus petites quand 55% des femmes ne voulaient que des hommes plus grands qu’elles.
Dans cette deuxième partie de l’étude, les questions étant ouvertes, certaines participantes ont apporté des raisons à leur choix. Ce qui ressort principalement, c’est que les femmes préféreraient un homme plus grand pour se sentir protégées et plus féminines. L’une d’elle souligne ainsi qu’elle trouverait très étrange de devoir baisser la tête pour regarder son homme dans les yeux…
George Yancey, professeur de sociologie et directeur de cette recherche, explique cette tendance par la puissance des stéréotypes de notre société qui place l’homme en protecteur dominant et la femme en position soumise.
Pour la Saint-Valentin, il s’agira pour Monsieur de rester protecteur, mais d’accentuer le côté servant !
La fidélité dans le couple dépendrait de la taille des testicules (de l’homme…)
La meilleure pour la fin, celle qui révolutionnera certainement votre vision du monde, cette étude nous vient cette fois-ci de l’Université d’Oslo en Norvège.
Ces chercheurs sont ainsi arrivés à la conclusion que plus les testicules du mâle étaient grosses, plus celui-ci allait voir ailleurs et plus la femelle était également infidèle…
Si ces déductions scientifiques ont été exposées après avoir contemplé des primates, les chercheurs à l’origine de l’étude affirment cependant que nous autres humains avons sans aucun doute conservé quelques traces de cette tendance présente dans la nature…
Ce « phénomène » s’explique par le fait qu’un mâle avec de gros testicules aura tendance à aller déposer sa semence plus abondante dans un maximum de femelles… La femelle, de son côté, consciente que son camarade aux testicules conséquents aura tendance à aller gaspiller ses spermatozoïdes à la concurrence, aura tendance à multiplier les partenaires pour être certaine d’être fécondée !
Difficile de rebondir sur ce sujet pour la Saint-Valentin… Si ce n’est que vous pourrez toujours raconter cette anecdote saisissante à votre moitié afin de faire venir le sujet coquin sur la table !
Bonne Saint-Valentin !
Vous voilà maintenant pourvu d’un savoir scientifique à faire rougir votre partenaire pour une soirée de Saint-Valentin sous le signe de la passion et de l’application de la science à la réalité (sauf peut-être pour l’étude sur les primates) ! Et nous vous souhaitons que cette Saint-Valentin soit pleine d’amour, de sensualité, de passion et d’ocytocine !
Sources (En Anglais):
- http://news.rice.edu/2014/02/10/is-height-important-in-matters-of-the-heart-new-study-says-yes-2/
- http://www.telegraph.co.uk/science/10603957/Large-testicles-mean-greater-infidelity-research-finds.html