Le sexe n’a pas de frontière et même si les us et coutumes varient d’un pays à l’autre, nous sommes tous globalement des fervents sympathisants de la galipette puisque si ce n’était pas le cas, l’Homme serait une espèce en voie de disparition…
L’érotisme et les joies de la volupté intéressent ainsi à peu près tous les pays du monde et en fonction du degré de liberté sur le sujet dans ces divers endroits du globe, on y trouve même quelques lieux publics qui leurs sont consacrés : des musées érotiques entièrement dédiés à la sexualité.
Voici donc quelques uns des musées d’érotisme les plus célèbres du monde pour le cas où vos valises vous mèneraient, justement, dans une de ces roses contrées lointaines.
Le musée du sexe de Shanghai
Malgré un certain puritanisme autour du sujet coquin (officiellement, il est interdit à un couple de vivre sous le même toit si les deux amoureux ne sont pas mariés), la Chine possède son musée de l’érotisme ! Après avoir été situé dans le cœur de Shanghai, il a cependant été déplacé dans une ville moins importante de la région : Tongli.
Le plus : le charme du lieu
La ville de Tongli où se trouve donc ce musée fait partie des quelques « villes d’eau » autour de Shanghai. Elle est ainsi traversée par des canaux qui lui donnent de vagues airs de Venise dans une ambiance asiatique. Le musée est au bord d’un de ces canaux, dans une jolie propriété avec un jardin peuplé de statuts de personnages aux sexes proéminents…
Le moins : le contenu
Une fois que vous avez fait un rapide tour du joli jardin, le contenu même des objets exposés est plutôt décevant. A peine quelques vieilles estampes vaguement érotiques et quelques vagues objets de plaisir anciens ainsi qu’une collection de photos de sexes masculins allongés au fil des ans à l’aide de poids comme c’est apparemment la coutume dans certaines tributs africaines…
Le musée du Sexe d’Amsterdam
Impossible de parler de musée du sexe sans faire un tour à Amsterdam, ville célèbre entre autre pour son « quartier rouge » où les prostitués se montrent en vitrine aux touristes et clients qui s’y promènent et où les sex-shops sont aussi nombreux que les barques qui naviguent sur les canaux du quartier.
Le plus : L’expérience de la vitrine
Afin de vous mettre (vaguement) à la place des prostitués derrière leur vitrine, le musée a installé sa propre vitrine rouge similaire à celles du quartier afin que les visiteurs s’y installent et croisent les regards des badauds qui passent par là !
Le moins : le vide
La visite est pour le moins rapide… Beaucoup de photos, quelques objets et mises en scènes amusantes, mais on a rapidement fait le tour. Cependant, l’avantage de ce musée est que la visite se poursuit dans le quartier même une fois que l’on en est sorti !
Le musée de l’érotisme de Paris
Niché pas très loin du Moulin Rouge, dans le quartier historiquement coquin de Pigalle, le musée de l’érotisme gaulois est connu des parisiens pour sa vitrine déjà fort explicite : on y voit une chaise avec un trou au niveau du sexe et en dessous de ce fauteuil aéré, une roue composée de langues tournant de façon à ce qu’elles viennent caresser chacune leur tour l’intimité de la demoiselle assise…
Le plus : l’art
La version parisienne du musée du sexe se veut accès également sur l’art érotique et présente une collection d’œuvres du monde entier : parfois surprenantes, drôles, moches ou réussies (selon les goûts !) mais néanmoins intéressantes puisque l’on n’a pas souvent l’habitude de voir la face coquine de l’art…
Le moins : le prix
Il vous faudra compter 10 euros pour visiter le musée de l’érotisme de Paris, soit à peine 2 euros de moins que le Louvre et 1 euro de moins que le musée d’Orsay… Et pour être parfaitement honnête, vous aurez un peu plus à voir dans ces deux dernies musées.
Le musée de l’érotisme de Barcelone
Il y aura certes la plage, le musée Picasso et les soirées tapas, mais si vous avez un peu de temps devant vous et que le soleil méditerranéen vous a échauffé l’esprit, vous pourrez faire une halte dans ce musée catalan coquin.
Le plus : La chambre des records du sexe
Si vous voulez vous forger une culture coquine de haut vol, cette pièce consacrée aux records coquins en tout genre est faite pour vous ! Vous y apprendrez ainsi la force insoupçonnée d’un périnée musclé ou la puissance démoniaque d’une éjaculation bien travaillée…
Le moins : petit et cher
A peine moins cher que son camarade parisien, il vous faudra débourser 9 euros pour visiter ce musée vraiment tout petit. Il a heureusement le mérite de posséder un petit jardin dépaysant.
Le musée du phallus de Reykjavik
Musée un peu à part dans notre liste, ce lieu culturel islandais est strictement consacré à l’attribut mâle ! Rien de très érotique dans les faits, d’autant qu’il s’agit surtout de pénis du monde animal, empaillés ou conservés dans de grandes jarres…
Le plus : la collection unique
Vous n’aurez pas souvent l’occasion de croiser le plus grand pénis du règne animal baignant dans une gigantesque bouteille remplie de formole : un gigantesque chibre de baleine trônant fièrement non loin de celui d’une girafe… Où que vous tourniez la tête, un pénis animal sera dressé quelque part ! Peu d’endroits sur terre vous offriront cette possibilité…
Le moins : la collection ?
Une fois que vous aurez fait le tour de la pièce et donc de la question, vous aurez certes une meilleure idée de ce que cachent les animaux entre leurs pattes, mais n’attendez rien d’autre pour vous divertir… Une salle aux mille pénis et c’est tout.
Le jardin Érotique de Chiangmai
Ah la Thaïlande ! Ses plages de sable fin, son climat chaud, ses temples antiques, sa mer azur et son jardin érotique… Ouvert depuis janvier 2015, il est le petit dernier de notre liste et se vante d’être le seul jardin érotique d’Asie. Si on ne compte pas le petit jardin du musée du sexe près de Shanghai, c’est probablement vrai.
Le plus : le cadre
Il est indéniable qu’en comparaison avec la grise mine nordique des musées érotiques de Paris ou d’Amsterdam, avant même de se pencher sur la puissance coquine du lieu, vous êtes dans un joli jardin au milieu de la Thaïlande… Vous trouverez difficilement meilleur environnement pour gâter vos yeux polissons.
Le moins : le prétexte
Il s’agit avant tout de quelques sculptures amusantes disposées ça et là dans un petit jardin. Vous n’apprendrez rien sur l’histoire de l’érotisme et vous ne serez pas même un peu émoustillé. Après avoir slalomé entre quelques sexes dressés en pierre et avoir senti le parfum de quelques fleurs, vous aurez fait l’essentiel de la visite.
Histoire de sexe
On aurait pu également mentionner les musées de Prague, New-York ou Moscou, mais vous pourrez trouver des musées du genre dans presque toutes les grandes villes du monde. Le principe est à peu près toujours le même : quelques vieilles photos et films coquins d’un autre temps, quelques œuvres d’art et un point historique érotique en rapport avec le pays visité. De quoi vous offrir un aperçu des galipettes de vos ancêtres et de l’évolution érotique du monde, depuis les premiers vibromasseurs jusqu’aux films X en 3D !
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