Mon lundi matin commence avec un cours de philosophie. Si ce n’était pas de Shawn, le professeur le plus sexy du lycée, je resterais au lit. Mais je ne peux manquer aucun de ses cours ! Il est trop craquant ! Lorsqu’il parle en avant de la classe, je ne peux m’empêcher de le fixer tellement il est beau. Et lorsqu’il se tourne face au tableau, wow! Quelle derrière il a, moulé dans ses jeans.
Je dois lui poser une question sur notre devoir à la fin du cours, comme le tiers de la classe, alors je fais la file. Évidemment, il fallait que j’arrive la dernière. J’ai tellement rêvassé que je n’avais pas entendu la cloche sonnant la fin du cours. J’étais encore en train de ranger mes livres dans mon sac que presque tout le monde était sorti.
– Mademoiselle Scheffer, je peux vous aider avec votre devoir ? Me demande-t-il, me sortant de ma rêverie.
– Ah, oui. Désolée.
Je me penche vers lui et m’appuie sur le bureau. Je lui pointe la question que je ne comprends pas sur sa feuille. Je fais exprès qu’il remarque le décolleté de ma robe mais il ne semble pas y faire attention le moins du monde. Je lui fais les yeux doux, mon plus beau sourire. Toujours pas de réaction. Est-ce qu’il est aveugle à ce point ? Tant pis, j’ai eu ma réponse pour mon devoir alors je file vers mon casier.
Je suis en train de ranger quelques affaires quand tout à coup, je sens une présence derrière moi. Je me retourne et sursaute quand je vois Shawn, à quelques centimètres à peine de moi.
– Mademoiselle Scheffer…
-Appelez-moi Elizabeth, je lui réponds, non sans rougir.
-Bien, comme vous voulez, Elizabeth. J’espère avoir répondu à votre question tout à l’heure. Vous sembliez un peu évasive.
-Oui, vous m’avez beaucoup aidé, je vous remercie. J’ai quelques préoccupations ces jours-ci. Vraiment désolée de ne pas avoir été plus attentive à vos explications.
– Que diriez-vous d’aller prendre un café pour discuter de votre devoir ?
– Maintenant?
– Oui.
-Ça me fait un peu bizarre que vous m’invitiez, mais j’accepte volontiers !
Waouh ! Cet homme sexy m’invite. Peut-être que ma petite séduction de fin de cours à fonctionné finalement. Nous nous dirigeons vers sa voiture en discutant un peu de mon programme de lettre. Il n’y a presque plus âme qui vive dans les parages. Il m’ouvre la portière mais me retient par le poignet juste avant que je m’y asseye.
– Vous pensiez que je n’avais pas remarqué votre petit jeu en classe. Dites-moi, quand vous rêvassez, vous fantasmez sur moi ? Comment m’imaginez-vous ? Attaché aux barreaux de votre tête de lit ? Vous prenant par derrière ? Prenant un bain avec vous et une coupe de champagne? Sur la banquette arrière de ma voiture ou encore assise sur mon bureau en classe, la jupe relevée, les jambes écartées, m’accueillant ?
Il me parle d’une voix grave, rauque et chaude tout en me regardant dans les yeux. Il me prend par la taille et approche son corps du mien. Je suis tellement surprise de la tournure de la situation, je ne sais pas comment réagir. Mais mon dieu que cet homme m’excite ! Ce n’est plus un café dont j’ai envie avec lui mais de l’avoir nu, dans mon lit. Comme s’il avait lu dans mes pensées, il approche son visage du mien et me demande d’une voix douce et mielleuse :
– Vous voulez prendre un café chez moi? Nous pourrons faire plus ample connaissance.
Il me libère de son étreinte et m’invite à m’assoir à l’intérieur de sa voiture. Je m’exécute tel un soldat, sans aucune hésitation. Je suis sous son emprise.
Durant le trajet, il m’interroge sur mes goûts culinaires, musicaux et d’autres trucs banals pour en savoir plus sur moi. Cela m’étonne puisque je me disais qu’il voulait seulement baiser avec moi. Mais j’aime son côté galant, gentilhomme. Il ne me traite pas comme un morceau de viande dans lequel il va bientôt croquer.
Arrivés chez lui, nous nous installons sur le canapé autour d’un café et discutons de tout et de rien. Bien sûr, il y a eu le devoir à remettre parmi les nombreux sujets que nous avons abordés, mais très brièvement. Il pose sa tasse sur la table basse puis me prend la mienne des mains. Il s’approche, si près que nos cuisses se frôlent et un frisson me parcourt la jambe. Il me regarde attentivement, silencieux. Comme s’il étudiait mon visage. Je ne sais pas trop quoi faire ou quoi dire alors je reste immobile et le contemple moi aussi. Il est tellement beau avec ses grands yeux brun noisette et ses cheveux presque noirs tombants de chaque côté de son visage. J’ai envie de mettre ma main dedans. Et c’est ce que je fais. Il prend des initiatives alors pourquoi pas moi aussi. Dès que ses mèches s’enroulent dans mes doigts, il ferme les yeux, comme s’il savourait ce moment. Je descends ma main sur sa joue et frôle ses lèvres avec mon pouce. Il lui donne un léger baiser et me regarde à nouveau.
– Vous n’êtes pas comme les autres filles de la classe miss Elizabeth. Malgré les moments où vous êtes perdue dans vos pensées à vous imaginer au lit avec moi (là je deviens vraiment mauve de gêne), vous êtes intelligente, drôle et terriblement belle et sexy. La seule raison qui fait que je ne vous ai pas montré que je vous avais déjà remarqué c’est le risque de rumeur entre une élève et son professeur. Et c’est pour ça j’ai pris mon temps à répondre aux questions après le cours, pour être certain que tout le monde aurait quitté l’école avant nous. Mais je ne veux vous forcer à rien. Soyez honnête si jamais je me suis trompé sur vos intentions. Mais je ne crois pas m’être trompé, n’est-ce pas ? Vous avez envie de moi ?
-Depuis le premier cours, j’ai envie de vous Shawn.
C’est là que je succombe à son charme. J’approche mes lèvres des siennes et l’embrasse doucement. Aussitôt, il ouvre la bouche et avec le bout de sa langue, s’introduit dans la mienne. Nos langues s’entremêlent l’une à l’autre. Nous nous embrassons pendant quelques minutes. Il saisit mes jambes et les enroule autour de sa taille. Je me retrouve assise sur ses cuisses, mes jambes l’encerclant, et je sens son érection peser entre mes cuisses. Je l’excite et j’adore ça ! Sans arrêter de m’embrasser, ses mains commencent à explorer ma peau sous mon chandail. Heureusement, ce matin j’ai eu le goût de mettre mon soutien-gorge en dentelle bourgogne, qui fait ressortir le rosé de ma peau. Il finit par enlever mon chandail. Je l’imite et enlève le sien. Quelle peau douce il a, et chaude ! Je me colle à lui. J’ai envie de sentir sa chaleur sur moi. Il me caresse le dos, les bras et finit par s’arrêter sur mes seins.
Il les pétrit doucement. Il saisit un mamelon avec le bout de ses doigts et le pince. Je gémis. Mes mains parcourent son dos, son torse, ses bras, descendent vers ses reins. Je tente de fouiller dans ses jeans pour atteindre ses fesses mais ils sont trop serrés. J’y remédie en déboutonnant son pantalon et agrippe ses fesses de mes deux mains pour pouvoir approcher son sexe du mien le plus possible. Plus près que ça et c’est en moi qu’il se trouvera! Nous jouons aux agaces pendant un long moment mais je n’en peux plus. J’arrête le baiser et le pousse à s’allonger sur le divan. Je me penche et embrasse sa peau du cou jusqu’au ventre. Je retire ses jeans et détache ma jupe que seule une épingle retenait sur ma taille, comme les jupes d’écolière classique, en portefeuille.
Son pénis est au garde-à-vous, droit et dur, et n’attend que mes lèvres. Je commence par parcourir l’intérieur de ses cuisses mais je sens son impatience. Je fais exprès pour l’agacer, le torturer, en couvrant le tour de son membre de petits baisers. Je relève un peu la tête et contemple cette partie si excitante de son anatomie et le gobe d’un seul coup dans ma bouche. Un cri rauque sort de la sienne. Je fais des mouvements de va-et-vient avec mes lèvres sur son membre. Je roule le bout de ma langue sur son gland et le mordille doucement. Il pousse un petit cri étonné et me regarde. J’y prends tellement de plaisir que ça l’excite et il doit m’arrêter, au bord de l’orgasme.
Je stoppe tout, relève ma tête et mes lèvres rejoignent les siennes. Avec mes orteils, je me bats pour lui enlever ses boxers. Il fait de même et enlève mon soutien-gorge et mes petites culottes et me pénètre d’un coup, sans que je m’y attende. Une décharge électrique me parcourt le dos. Il commence avec des mouvements lents, le temps d’apprivoiser cette grotte qu’il n’a jamais visitée. Il écoute mes gémissements et comprends vite de quelle façon bouger pour me faire grimper au 7e ciel. Il accélère les mouvements et donne des coups un peu plus fermes. Je le sens jusque dans mes entrailles tellement il est enfoui en moi. Il me prend les fesses, les tient fermement dans ses mains et les écarte. Son membre se glisse encore plus profondément à l’intérieur. Je ne pensais pas qu’il pouvait aller si loin. Pourtant, plus il s’enfonce, plus je suis excitée. Mes gémissements se font plus aigus et plus forts. Je ne veux pas exploser tout de suite. C’est trop bon! Comme s’il avait encore une fois lu dans mes pensées, il ralenti et tente de se mettre en position assise avec moi sur ses cuisses.
Il se retire doucement, m’embrasse à pleine bouche, prend mes hanches et me vire pour que je sois dos à lui. Je me rassois sur ses cuisses et m’empale sur lui. Ce n’est pas une position pour bouger aisément mais cela lui permet d’aller jouer avec mon clitoris. Il le chatouille, le pince et fait des ronds avec le bout de ses doigts. Mmmm, je suis tellement mouillée. Je relève les fesses pour me libérer de son engin et ça l’oblige à cesser ses petits jeux de doigts. Je m’installe en position de levrette. Il joue un peu avec le bout de son gland à l’entrée de mon vagin et avec son autre main, il caresse l’entrée de mon anus. Je sens que je vais venir à l’instant où il va me pénétrer. Heureusement, il me pénètre très lentement. Il commence à bouger et se mets à faire des sons graves avec gorge. Il gémit de plus en plus fort et bouge de plus en plus. Et ça y est, il explose en poussant un cri animal. Je jouis quelques secondes après lui. Mon orgasme est tellement fort ! Je crie, sans me gêner. Plus je crie, plus il pousse son pénis au fond de moi. Ça dure tellement longtemps que ça me vide de toute mon énergie. Et je m’affale sur le divan, épuisée. Il s’allonge sur moi en essayant de ne pas trop mettre son poids. Heureusement, son canapé est assez large et nous pouvons nous tourner sur le côté, face à face, dans les bras l’un de l’autre. Nous nous regardons quelques instants sans trop savoir quoi dire, encore sous le choc, et nous nous endormons.
Le lendemain matin, nous sommes tous les deux en retard pour les cours.
Article écrit par Cindy
Comptable de jour, rêveuse de nuit. Cindy nous livre ses fantasmes à travers ses nouvelles remplies d’érotisme, d’aventures et bien sûr, de sexe !