En matière de fesse, il ne faut pas demander la lune ! C’est ce que vient de révéler une étude publiée dans le journal « Archives of Sexual Behavior » (Archives sur le comportement sexuel), qui s’est intéressée de près aux réponses sexuelles de dames (orgasmes, douleurs, désir, lubrification, excitation…) en fonction de la pression qu’elles ressentaient pour être sexuellement à la hauteur. Une pression exercée essentiellement par leur partenaire mais également par la société.
Le résultat est sans appel : plus le partenaire met la barre haut sur ses attentes érotiques, moins madame sera réceptive à la stimulation et au plaisir. Trop de pression, c’est l’échec sous la couette. Mais pas de panique, le Blog de LELO est là pour vous aider à rectifier le tir pour repartir sur de bonnes bases en vous ramenant aux fondamentaux car les sommets se gravissent à petits pas.
Le mood positif
Il faut éviter le syndrome de la soirée de nouvel an. C’est à dire le fait d’être obligé de s’amuser parce que c’est le nouvel an, d’être obligé de boire de l’alcool parce que c’est le nouvel an, d’être obligé de voir du monde et de hurler le compte à rebours avant minuit, etc… On ne peut forcer l’amusement. Le plaisir, c’est pareil.
Ce n’est pas parce que c’est samedi soir que votre galipette doit être exceptionnel. Faites-vous un petit repas en amoureux, partagez de tendres instants et caresses-vous en douceur au moment du dessert sans rien forcer. Si l’érotisme survolté s’installe, plongez-vous dans le stupre agité. Si vous n’êtes d’humeur qu’à de câlines et sages galipettes, profitez-en à fond sans pression. Le sexe, c’est aussi de simples parenthèses enchantées.
Les préliminaires instinctifs
Certes les caresses des zones érogènes et autres gâteries buccales sont des atouts charme d’envergure quand vient l’instant chauffe. Mais nous ne sommes pas des machines et ce n’est pas en suivant à la lettre l’ensemble des règles théoriques quant à la façon de faire un cunnilingus, de stimuler le point G ou de caresser les seins que madame atteindra mécaniquement le nirvana.
Si vous répétez inlassablement les mêmes gestes stimulateurs, ceux-ci risquent de perdre en puissance. Variez les caresses, surprenez-la et n’ayez aucune autre exigence que son plaisir. Allez-y à l’instinct, pas d’après un manuel d’utilisation.
Les positions du bonheur
Nos corps sont de formidables outils désarticulés qui nous permettent de nous emboîter dans un grand nombre de contorsions possibles. Il y en a pour tous les goûts, alors profitez-en ! L’idée est encore une fois de ne vous mettre aucune pression sociale : il n’y a pas de position mieux qu’une autre d’après une échelle de valeur universelle. La position idéale, c’est celle de votre couple.
Le missionnaire souvent moqué pour son horizontalité monotone peut vous faire décoller bien plus haut qu’une position ultra sophistiquée à la mode dans le milieu des yogistes underground de New-York. En fonction de l’envie de madame d’une stimulation plutôt par derrière ou plutôt en profondeur, vous pourrez adapter la position pour garantir une galipette plus époustouflante. Ne suivez rien d’autre que l’envie de l’instant.
La bienveillance copulatoire
La pression ressentie par madame tend à figer son corps et à le rendre imperméable à tout plaisir. Pour éviter ce raté érotique, faites l’amour de bonne humeur, dans le rire et la bienveillance. L’essentiel du plaisir de la galipette est psychologique.
Qu’importe que vous fassiez tout dans les règles, depuis la durée du rapport jusqu’au nombre de caresses minimales. Faire l’amour est un jeu, pas un concours. Riez de la position que vous ne parvenez pas à prendre par manque de souplesse, amusez-vous de vos difficultés à garder le rythme… Le plaisir est dans la complicité.
La variation à l’infinie
Avoir de hautes attentes érotiques implique souvent une certaine forme de répétitions des « choses qui marchent » pour atteindre le nirvana extatique. Souvenez-vous « d’Indiana Jones et la dernière Croisade » : Ce n’est pas la coupe en or avec pierre précieuse qui donne la vie éternelle, c’est la moche en bois brut.
Testez le bondage en la caressant les yeux bandés et les mains attachés… Utilisez un sex-toy pour la faire vibrer et changez ses sensations, sortez du lit et faites l’amour sous la douche, dans la nature, dans votre voiture… La nouveauté et la variété sont des sources de plaisir potentiel, mais encore une fois, n’en attendez rien de plus qu’un moment intime et joyeux à partager.
Les paroles avant la musique
Causez fesse mais pas trop. La communication de vos désirs et plaisirs est un bienfait essentiel ne serait-ce que pour renforcer votre complicité intime, mais laissez un peu de place à l’improvisation et aux surprises. Inutile de dresser la liste de vos attentes extatiques en précisant point par point tout ce que vous attendez d’une galipette bien menée.
Mentionnez vos préférences, insistez sur vos rejets, et laissez faire votre inspiration de l’instant. La beauté de l’union charnelle est également dans la surprise de nos réactions dans l’instant. Un quicky improvisé dans les toilettes d’une station service vous donnera parfois bien plus de plaisir qu’une galipette programmée dans un hôtel de grand luxe sur un lit confortable recouvert de pétales de roses…
Pression solitaire
Cette étude sur les méfaits du perfectionnisme sexuel va permettre aux sexologues et médecins de mieux aider les femmes qui rencontrent des troubles sexuels et un manque d’appétit coquin. La pression du partenaire peut être aussi bien réel qu’interprétée et il ne faut pas rejeter toute la faute sur la moitié. On est parfois tout à fait doué pour s’infliger à soi-même une pression de haut vol… Il faut apprendre à se déstresser en matière de sexe et ne pas oublier que c’est en ne s’attendant à rien que vient le meilleur !
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