L’une de mes passions ? La lecture. Et les bibliothèques. J’adore leur grandeur, leur calme, leur atmosphère feutrée, la concentration des lecteurs… J’aime m’imaginer la vie des personnes qui y passent leur temps. Celle près de chez moi est super grande, avec de belles tables en bois et des recoins secrets. Elle ressemble aux bibliothèques qu’on peut voir dans les films, j’aime trop.
Mon mec ne comprend pas vraiment pourquoi j’y passe autant de temps… C’est mon monde à moi, où je m’évade. Elle est ouverte jusque tard dans la soirée, et j’y suis ce soir. J’adore rester jusqu’à la fin, voir comment ça se désemplit, jusqu’à ne laisser qu’un petit nombre de lecteurs et d’étudiants. Plongée dans mon roman, je ne remarque pas tout de suite ses yeux sur moi. Je lève la tête et le vois, à quelques tables de moi, qui m’observe.
Mmmh, pas mal du tout. Il y a dans son regard quelque chose de séducteur. Et puis cette allure d’intello qui me fait craquer, avec ses lunettes et sa chemise entrouverte… Troublée, je replonge dans mes pages. Du coin de l’œil, je le vois lire aussi un roman que j’aime beaucoup. N’est-ce pas sexy, une personne qui lit ? Je trouve que ça rajoute carrément des points de séduction.
Je lui souris en me levant, je vais chercher un autre livre. J’espère qu’il va comprendre que j’aimerais qu’il me suive… Qu’il m’approche d’un peu plus près. Yes ! Je le vois se lever… Parfait. Il me rejoint, d’un pas lent et flâneur, et s’arrête juste à côté de moi pour saisir un livre sur l’étagère. Il est si proche que je peux l’entendre
respirer… J’adore son odeur… Je sens dans son regard tout le désir qu’il a pour moi. Ça faisait longtemps qu’on ne m’avait pas regardé comme ça… Je ne sais pas où ça va aller, mais j’aime bien ce jeu. Je retourne à ma place. Lui aussi revient, et se rapproche d’une table. Il veut me faire languir… Je l’ignore et continue à lire mon roman, mais j’ai du mal à me concentrer, je relis sans cesse les mêmes lignes. Je n’arrête pas de me demander s’il embrasse bien… et j’imagine très bien ses mains sur moi. Cette fois, c’est lui qui se lève, en me lançant un regard appuyé. Je le suis, je fais semblant de chercher un livre. Dans une rangée isolée, on se retrouve à quelques mètres l’un de l’autre. J’observe les titres sur les étagères, fais exprès de ne pas le regarder. Petit à petit il se rapproche, et je le sens juste derrière moi, son souffle chaud sur mon cou… Il dégage mes cheveux pour me caresser la nuque.
Rien que de sentir ses doigts sur ma peau me donne des petits frissons. Je suis gagnée par l’excitation, et je sens mon cœur battre dans ma chatte. Il attrape doucement mon cou, et masse certaines zones avec son pouce. Mmmh, c’est trop bon… J’aimerais qu’il continue… mais j’entends des bruits derrière nous. J’veux pas qu’on nous repère. Je me dégage de son étreinte et retourne à ma place.
Il finit par me rejoindre, et se met juste en face de moi, à la même table. J’ai tellement envie de le toucher… mais on est trop loin l’un de l’autre. Il reprend son livre, mais je vois bien qu’il est troublé. J’ai une petite idée… Mon pied se rapproche du sien. Je retire ma chaussure rapidement, et passe mon pied sur sa cheville, puis remonte
doucement le long de sa jambe… Il sourit, sans me regarder, toujours les yeux rivés sur son livre. J’adore son expression, elle me fait craquer. Mon pied caresse son tibia, puis arrive sur sa cuisse. Sa main se pose sur mon pied, et le caresse délicatement. Je me rapproche encore et encore de son entrejambe. Est-ce que je vais oser ? J’en
ai tellement envie… Et je suis sûre que lui aussi. Il me lâche le pied, comme s’il s’attendait à ce que j’allais faire… Je remonte encore, puis j’appuie doucement sur son sexe du bout des orteils. Il a un léger sursaut, sa bouche s’entrouvre… Je fais aller et venir mon pied sur son entrejambe, en continuant de l’ignorer. À mesure que je le caresse là, je sens son membre se durcir… Je ne me pensais pas capable de faire ça. Je sens son sexe vibrer sous la plante de mon pied, il en demande encore…
J’aimerais qu’il me touche, lui aussi. Personne ne fait attention à nous, s’ils savaient ce qu’il se passe sous la table. Il commence à respirer un peu plus fort, tout en essayant de se retenir. Le voir dans cet état m’excite tellement… Il faut passer à la vitesse supérieure, ce n’est plus possible, c’est trop frustrant.
Je retire mon pied et je remets ma chaussure discrètement. En me levant, je lui fais signe de me suivre. On passe de rayons en rayons, pour nous trouver un coin reculé et tranquille. Là, tout au fond, au rayon des livres anciens, c’est parfait. Il n’y a jamais personne ici. Même si j’avoue que l’idée que quelqu’un nous surprenne m’excite
beaucoup… C’est aussi un coin où il y a peu de lumière, loin des lampes tamisées des tables. À l’abri des regards, on se saute dessus : il m’enlace et m’embrasse avec tout le désir accumulé depuis tout à l’heure – je le sens à sa façon de me mordre les lèvres, de glisser sa langue dans ma bouche… Je ne connais même pas son nom, et c’est très bien comme ça – c’est tellement bon, et l’anonymat rajoute quelque chose d’électrisant… On se frotte l’un contre l’autre, le souffle court, en essayant d’être le plus discrets possible. Sa main joue avec mes cheveux puis se glisse sous mon haut, pour aller chercher mes seins. Il fait des cercles avec ses doigts sur mes tétons, ça me donne la chair de poule. Puis doucement, il vient saisir mon sein droit. Je fonds…
Je lui dévore la bouche et me colle un peu plus contre lui, en pressant ma cuisse contre sa queue… Je le sens très excité, il est tellement tendu sous son pantalon… Il lâche mon sein et me caresse entre les cuisses, à travers mon collant… Je me retiens de pousser des gémissements trop forts…
Ses doigts savent exactement où appuyer pour me faire plaisir, et il change de rythme, un coup rapidement, un coup lentement mais profondément… Je sens que je suis de plus en plus humide, et que je trempe mon collant. On est accolés aux livres, et j’espère que les étagères vont tenir, parce que je ne veux surtout pas qu’il arrête.
Avec ma main, je frotte avec force sur sa bite à travers son pantalon. Il réprime des gémissements et m’embrasse encore plus fougueusement… Oh c’est trop bon… Il se met à bouger son bassin pour accentuer les caresses que je lui donne, et ça m’excite trop de le voir faire… Il fronce les sourcils, me regarde avec un air éperdu… J’aime
tellement voir l’effet que je lui fais…
Il baisse enfin ma culotte et mes collants, avant de soulever ma jupe, pour être plus confortable. Oh oui… Je sens ses doigts enfin sur ma chair, sur ma vulve, et c’est incroyable comme c’est bon… Je ne comprends même pas comment il peut me faire autant d’effet, alors que deux heures avant on ne se connaissait même pas… J’en veux plus, je veux sentir sa bite en moi. Je descends ma culotte jusqu’aux pieds, je me retourne pour lui offrir mes fesses nues. Il me pétrit le cul à pleines mains, enfonce ses doigts dans ma chair… Oh oui, il m’fait presque mal mais j’adore… Il se colle à moi et me plaque encore plus contre les étagères. J’entends le bruit de sa fermeture éclair, et celui d’un emballage de préservatif qu’il sort de sa poche de veste. Je l’entends l’enfiler avant de le sentir se glisser en moi, très lentement, pour faire durer le plaisir… Je dois me mordre les lèvres pour rester silencieuse, tandis que
ses coups de reins se font de plus en plus profonds… Je m’accroche aux étagères, qui vibrent au rythme de nos mouvements. Sa main se porte sur mon clitoris, et il appuie dessus à chacune de ses poussées. Oh oui, encore… Encore… Oh, c’est parfait… Je ne m’imaginais pas un plaisir pareil… Sa queue en moi, qui glisse profondément… Je l’entends respirer fort derrière moi, s’efforçant aussi de ne pas crier… peux plus, j’suis tellement proche de l’orgasme, le plaisir est si aigu… Il le sent, il me voit trembler, me tendre… Et il et va de plus en plus vite, ses doigts et sa queue me procurent un mélange de sensations explosives. Il plaque sa main sur ma bouche, il ne faut pas faire de bruit, mais c’est tellement bon… Ça vient, et je le sens vibrer aussi. Encore… Oh oui, comme ça… J’ai l’impression d’avoir crié fort… Mais au fond je m’en fiche, je ne regrette pas une seconde. À peine ai-je eu le temps de me retourner vers lui et de l’embrasser qu’on entend une annonce dans les haut-parleurs : la bibliothèque va bientôt fermer, et tous les lecteurs sont invités à se diriger vers la sortie.
C’est ce que j’appelle un timing parfait…
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