C’est mon premier cours de golf ce matin. Je suis un peu nerveuse. J’ai déjà joué au mini-putt mais pas au vrai golf. J’espère ne pas avoir l’air trop ridicule.
J’ai fait la rencontre de mon prof la semaine passée pour un petit cours théorique et pour me parler de l’équipement dont j’aurais besoin. Il n’arrêtait pas de regarder mon décolleté le petit pervers. Pourtant, ce n’était qu’un simple t-shirt noir avec un col en V sur une jupe short sport. Il me trouvait à son goût j’imagine, même si je n’étais surement pas la première qui ait eu droit à ce genre de regard de sa part. Il était tellement beau et sexy. De superbes fesses bien rondes dans son short, des mollets musclés, habitués à marcher sur le terrain plutôt qu’à prendre la voiturette.
Lors des présentations, il m’a serré la main avec une telle force et une telle assurance. J’aimerais bien qu’il me prenne dans ses bras et m’embrasse de cette façon! Bon, assez rêvassé ou je serai en retard à mon premier cours.
J’ai à peine franchi la porte du grand Hall du bâtiment principal du club de golf que je vois cette paire de fesses magnifique appartenant probablement au plus sexy entraîneur du club, accoudé au comptoir de réception et jasant avec miss Barbie parfaite, la réceptionniste. J’ai soudainement un petit pincement au cœur. Mais que peut-il lui trouver à cette fille plastique?
Elle me voit arriver à pas déterminés.
– Bonjour Mme Carter, me lance-t-elle, avec son faux sourire.
– Bonjour Christine. J’ai rendez-vous pour mon premier cours avec Sébastien, dans une quinzaine de minutes. Je vais l’attendre au bar. Je feins bien sûr de ne pas l’avoir reconnu…
– Ce n’est pas nécessaire, je suis prêt, répond-t-il.
Je lui réponds sur un ton sarcastique que je ne l’avais pas reconnu. Il me sourit, appuie légèrement sa main sur le haut de mon bras, ce qui me fait frissonner, et me fait signe de le suivre vers la grande porte vitrée qui donne sur le terrain de golf. Ça y est ! Le moment tant redouté est arrivé, je vais apprendre à jouer avec un beau mec.
Nous sommes au 10e trou, je n’arrive toujours pas à frapper la balle de façon élégante, comme les grands golfeurs. À la place, je manque de le frapper lui à plusieurs reprises. Je vais finir par envoyer mon bel Apollon à l’hôpital. Il remarque mon désespoir et s’approche :
– Je vais vous montrer.
Il se place derrière moi, collé à mon dos, me prend les poignets avec ses deux mains et les tient fermement afin de faire le mouvement de va et vient du club avec moi, sans qu’il ne parte je ne sais où. Il s’appuie sur mon dos pour me faire comprendre de me pencher un peu. Mais il bande le cochon ! Comme je n’ai pas ma langue dans ma poche, je lui dis ma façon de penser !
– Si la réceptionniste vous fait tant d’effet que vous pensez à elle pendant que vous m’enseignez, allez la rejoindre. Je me trouverai quelqu’un de plus professionnel !
– Je ne vois pas de quoi vous parlez… Je ne pense nullement à elle. C’est ma petite sœur.
– Là, je me sens stupide. Je suis vraiment désolée. Seulement, vous me montrez ce mouvement. Nous sommes tous les deux penchés, vous derrière moi et… Comment dire ? Je vous sens au garde à vous.
C’est assez gênant comme situation. Je viens de lui dire, avec tact bien sûr, qu’il bande derrière moi, et que son sexe est à la hauteur de mes fesses en plus. La température a grimpé à l’extérieur tout d’un coup. Je crois que j’ai créé un malaise. Il se décolle un peu, du moins assez pour que je ne sente plus son érection. Dommage, j’aimais bien. Même si ça me déconcentrait un peu.
Au 12e trou, ma balle fonce droit dans le sous-bois. Merde alors! Ce n’est pas comme si j’en avais cinquante !
– J’imagine que je vais aller chercher ma balle. Vous m’attendez? Lui demandai-je.
– Non, je viens vous aider. À deux ça ira plus vite.
D’accord. J’imagine déjà la scène : huit heures trente du matin, presque personne encore sur le terrain, moi et Luc dans le sous-bois à chercher ma balle. Quelle idée ma prise de me mettre en jupe encore?
– Laurence?
– Ah! Je ne vous avais pas entendu arriver. Je me retourne et me retrouve nez à nez avec lui, prise au piège, entre ce mur de muscles et un arbre.
– J’ai votre balle, me dit-il sur un ton tellement sexy, la mettant dans sa poche.
Je déglutis et je le remercie de l’avoir trouvée. Il me regarde intensément. Je ne sais pas combien de secondes sont passées. Je reste absorbée par ses yeux gris alors c’est lui qui brise la glace.
– C’est vous tantôt qui m’avez fait bander, penchée devant moi, avec votre petite jupe courte. Je n’y peux rien. Elle arrive à détecter les femmes chaudes et jolies comme vous. Vous avez du caractère et ça m’excite énormément.
Quoi répondre à une déclaration pareille. Il s’approche doucement, effleure ma joue de ses lèvres et me murmure dans l’oreille :
– J’ai envie de vous, ici, maintenant, pendant qu’il n’y a personne aux alentours. Qu’en dites-vous? Il me demande ceci sur un ton langoureux, tout en m’embrassant dans le cou.
– Ça dépend si vous comptez ce temps dans mon heure de cours ou bien on le considère comme une pause.
– Considérez-le comme un extra, tout à fait gratuit.
Il ramène ses lèvres près des miennes et m’embrasse. Au début c’est doux, léger. À croire qu’il est nerveux lui aussi. Mais à mesure que je lui rends son baiser, il monte d’intensité. Il me prend par la nuque avec l’une de ses mains et l’autre descend agripper mes fesses en me rapprochant de lui. Oh oui ! Je lui fais de l’effet c’est clair. Il est bandé dur et son érection se met à frotter sur mon pubis. Je commence à mouiller. Il promène ses lèvres de ma bouche à mon cou et descend sur le haut de mes seins. Il s’arrête, me lève les bras et les tient par les poignets, d’une seule main. Tout en continuant de m’embrasser, son autre main se balade sous mon chandail et agace mes mamelons. Il relève mon chandail et me l’enlève complètement. Il est agréablement surpris de voir que je ne porte pas de soutien-gorge. Il prend un de mes seins dans sa main et commence à titiller le mamelon avec ses lèvres et ses dents.
Je m’appuie sur ses épaules car mes jambes ne me supportent plus. Il lâche le mamelon pour tracer avec ses lèvres le chemin jusqu’à mon nombril. Il est maintenant à genoux devant moi. Comme c’est plaisant d’avoir un homme à ses pieds ! Il descend ma jupe. Oups ! J’avais oublié de mettre ma petite culotte ce matin. À Croire que j’attendais ce moment. Il continue ses baisers sur mon ventre, agrippe mes fesses en écartant la fente entre elles et y passe un doigt très doucement. Des frissons me parcourent tout le corps. Il le remarque car j’ai la chair de poule. Avec son pouce, il tente de rejoindre mon vagin, mais ça ne marche pas alors il lâche une de mes fesses et avec cette main, se met à caresser mon clitoris.
Il dépose des baisers très légers sur mon pubis et mon clitoris. Il agrippe ma cuisse droite de l’autre main et la passe par-dessus son épaule pour bien avoir accès à mon vagin. Il insère deux doigts à l’intérieur. Je pousse un petit cri de jouissance et m’agrippe plus fort à lui. Avec la même main, il étire son pouce pour caresser mon clitoris. L’orgasme approche. Mais il ne s’arrête pas. Il me goûte encore pendant près d’une minute et m’amène jusqu’à l’extase. Il se relève et m’embrasse sans que j’aie eu le temps de dire quoi que ce soit. C’était tellement bon mais j’en veux plus !
Je le laisse faire, pour voir jusqu’où il ira. Il prend ma main et la dépose sur son membre dur. Il est bien fourni ! Je le caresse. J’adore le caresser ! Je remarque un petit cercle humide sur son short. Il est vraiment excité. Je le déboutonne et le glisse par terre. Je prends ses fesses dans mes mains et le colle un peu plus à moi. Il se réaligne pour que son gland frotte mon clitoris. Je lui enlève son polo et caresse son torse et ses petits poils frisés. Je suis tellement mouillée et lui tellement dur que son pénis fini par trouver le chemin par lui-même et il me pénètre par surprise. Un choc me parcours la colonne. L’effet de surprise est plus qu’excitant. C’en est une torture. Il prend mon menton et m’embrasse comme s’il allait me dévorer toute crue ! Il grogne presque comme un ours et effectue des va-et-vient assez intenses, secs et rapides. Je dois me contrôler pour ne pas jouir trop vite. Je l’encourage en lui serrant les fesses. J’ai toujours fait l’amour à des hommes pas très surs d’eux. Ils essayaient d’être super romantiques, doux, lents, et j’étais toujours longue à atteindre l’orgasme. Mais là, il n’en manque pas beaucoup pour en avoir un deuxième ! Lui aussi est sur le bord du précipice et, les deux en même temps, nous crions de plaisir. Il continue de donner quelques bons coups en me faisant lâcher des petits cris sourds et sa tête tombe sur mon épaule. Nous restons collés ainsi quelques minutes avant de reprendre nos esprits et de retourner au trou ou nous étions rendus. C’était un parcours à dix-neuf trous !
J’ai déjà hâte d’être à mon prochain cours!
Article écrit par Cindy
Comptable de jour, rêveuse de nuit. Cindy nous livre ses fantasmes à travers ses nouvelles remplies d’érotisme, d’aventures et bien sûr, de sexe !