- Lire le début de l’histoire : Lubrique Lubéron – Partie 1
Je ne parvins pas à fermer l’œil de la nuit. Même après avoir fait l’amour à Fabrice, je me sentais toujours envahie par un désir inassouvi. L’image de la poupée parfaite au bord de la piscine me hantait et je finis par me coucher dans le salon pour ne pas réveiller Fabrice. J’imaginais ce que l’homme et sa poupée étaient en train de faire en ce moment, en pleine nuit. Est-ce qu’il laissait sa poupée dehors toute la nuit ? C’était peu probable. Elle devait coûter une fortune, il y avait des chances qu’elle partage son lit.
Elle aurait aimé dormir aussi auprès de cette poupée. Caresser sa peau, coller son corps nu contre le sien. Saisir ses seins dans ses mains et les serrer aussi fort qu’elle le désirait. Au-delà de sa beauté surnaturelle, c’était son côté objet qui la fascinait. On pouvait en faire ce qu’on voulait, elle ne dirait jamais non à rien. Je m’endormis finalement, épuisée, au petit matin.
Quand j’ouvris les yeux, il était près de midi. C’était à peu près à cette heure, la veille, que j’avais assisté à l’incroyable scène d’amour entre l’homme et sa poupée. Je m’habillai en vitesse et courus dehors en criant à Fabrice que je partais me promener. Il me regarda partir sans comprendre, en haussant les épaules.
Je trottinai dans la chaleur assommante, slalomant entre les pins pour arriver le plus vite possible au bord de la piscine. Quand j’aperçus enfin la maison en contrebas, j’étais complètement en nage. Je me faufilai discrètement le long du mur de derrière jusqu’à la piscine. Je faillis pleurer en constatant qu’il n’y avait personne. Nulle trace de la poupée ou de son propriétaire. Tout était calme.
Je longeai l’immense bassin bleu jusqu’à la maison. Si jamais le propriétaire me surprenais dans son jardin, j’expliquerais m’être perdue. Après tout, c’était la raison de ma découverte de l’endroit la veille. Mais les volets étaient fermés. La maison semblait déserte. J’essayais d’ouvrir quelques portes, mais tout était fermé à clé. Je fus pris d’un doute affreux : et si l’homme était reparti ? Si ses vacances étaient terminées ?
Il était peut-être parti faire des courses, ou visiter la région. Auquel cas la poupée devait certainement être restée quelque part derrière ces murs… Je tentais de réfréner mon envie de briser une vitre pour aller vérifier. Son corps était peut-être offert à qui passerait par là à seulement quelques mètres de moi. Le désir recommença à monter en flèche dans tout mon corps. Quel pouvoir démoniaque cette poupée exerçait-elle sur moi ?
Je retournai vers la forêt, le bassin enflammé par le désir, les jambes flageolantes. J’épongeai la sueur sur mon front. Au moment de quitter cet endroit où je ne retournerais peut-être jamais, je posai mon regard sur le grand bassin bleu. J’avais chaud, il n’y avait personne… En quelques secondes, je me débarrassai de tous mes habits que je dissimulais derrière un arbuste. Le même derrière lequel j’avais épié les amants la veille.
Entièrement nue, je descendis les marches de la piscine avec délectation. Le plaisir de l’interdit. L’eau fraiche sur mon corps calma brièvement mes ardeurs. Une fois totalement immergée, je posais ma tête sur le bord de la piscine, les yeux rivés sur le transat où j’avais découvert la poupée. Je passai doucement les doigts sur mes poils pubiens flottant sous l’eau, puis, sans quitter des yeux le transat vide, je fis glisser deux doigts plus bas…
Ils effleurèrent d’abord mon clitoris, gonflé d’excitation, et je frissonnai. Puis ils plongèrent entre me cuisses pour apaiser le feu qui y brulait. Moi qui ne me masturbais jamais, c’était déjà la deuxième fois en deux jours… Mon bras gauche hors de l’eau s’agrippait au bord de la piscine tandis que je posais ma joue sur la pierre brulante. Je ne cherchai pas à retenir mes gémissements. Il n’y avait personne d’autre que moi.
Je laissais aller mes soupirs de satisfaction tandis que mes doigts entraient et sortaient de mon sexe à un rythme effréné. Un délice vertigineux grimpa rapidement dans tout mon corps. L’orgasme fit trembler tout mes membres et je restai contre le bord de la piscine un moment pour me remettre de mes émotions. Quel plaisir incroyable. Et totalement inattendu…
Je me décollai finalement du mur et nageai sur le dos tranquillement, pour observer le ciel. A chaque mouvement de brasse de mes jambes, je songeai que n’importe qui passant par là pourrait voir mon intimité de la façon la plus impudique. Mes seins pointaient vers le ciel, durcis par mon extase récente et par la fraicheur de l’eau. Je me sentais belle, désirable. Je profitais de l’instant.
Quand soudain, j’entendis un bruit au loin. Je me redressai et jetai un œil vers la maison. L’homme était à la porte, sa poupée dans les bras. J’étais pétrifiée. Il ne m’avait pas vue, j’en étais certaine, mais si je sortais de l’eau, je serais découverte. Je glissai doucement jusqu’au coin opposé de la piscine, sans faire de vague, et laissai juste ma tête sortir de l’eau. Je respirais doucement, tentant de rendre mon corps aussi immobile que possible. Ils s’approchaient de moi…
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