Que ce soit lors d’une première nuit à deux pleine de promesse et d’excitation trépidante dus à la peur de l’inconnu et à l’abandon dans des bras que l’on ignore, ou qu’il s’agisse de ces soirs de délicieuses galipettes avec son partenaire vieux comme le monde et qu’on connaît comme si on l’avait fait tellement on le côtoie nu depuis toutes ces années, il existe un certain code des bonnes manières à respecter durant les ébats et qui interdit à tout un chacun de se permettre n’importe quoi.
Encore faut-il maîtriser cet art de la politesse en binôme et connaître sinon ce qu’il faut faire, au moins ce qu’il faut éviter. Il serait en effet dommage que cette première nuit soit sans lendemain ou qu’un couple établi de longue date se lasse, à cause de ces dérapages radicaux dans l’effet et pourtant tellement simple à éviter.
Voyons donc ces quelques faits, gestes, attitudes ou états de chose à oublier au fond du lit.
Deux positions à éviter
L’étoile de mer
Position peu flatteuse et que vous ne trouverez nulle part dans le kama-sutra, elle tient son nom de ce qu’elle décrit un corps féminin allongé sur le dos, jambes et bras écartés et attendant que les choses se passent. Il s’agit donc d’une position illustrant la passivité absolue, ni sexy ni avenante quand un dynamisme de base ne serait pas pour déplaire.
Le missionnaire fatigué
Équivalent masculin de la précédente, il s’agit donc de Monsieur sur Madame, allongé sur elle dans un corps sans tension, l’air de presque dormir en même temps qu’il pratique son va-et-vient mou et d’une régularité qu’une horloge suisse n’aurait rien à envier.
Le silence est d’or, la parole est d’argent
L’abus de paroles est dangereux pour la sexualité
Il y a un temps pour tout, et celui des étreintes n’est pas celui où l’on narre sa journée. Nul besoin non plus d’analyser l’instant à outrance et à voix haute, vous pourrez établir un bilan de vos galipettes plus tard. Vous risqueriez de les gêner si vous décidez de les commenter en direct telle une épreuve sportive avec enjeu.
Le parlé trop direct ou ridicule
Dans l’élan du plaisir de l’excitation, vous pourriez être tenté de lui donner toutes sortes de noms d’oiseaux plus ou moins agressifs et insultants à base, par exemple, de comparaisons animalières du type femelle du chien ou du cochon ou dans le genre plus ridicule et déstabilisant, de type affectueux relevant du canard ou du poussin, assez loin de l’image glamour et érotique dont on aimerait que nos ébats soient pourvus.
Dans le feu de l’action
Le sur-jeu ou la simulation
Des hurlements de joie à rompre du béton armé après quelques caresses à peine ébauchées pourraient être mal interprétés. Que l’on soit dans la simulation mal dissimulée ou dans l’exaltation sincère mais sans contrôle, il faut savoir modérer ses ardeurs en montrant son plaisir sans l’éparpiller n’importe comment.
L’inspiration porno fanatique
Veillez à ne pas transformer de tendres galipettes en scène de film X, à moins que cela ne se prête dans l’instant et d’un commun accord, de type scénario coquin aguicheur. Mais dans le feu de l’action et sans prévenir, ce peut être plus que déstabilisant.
Des accessoires dignes de ce nom
Les sous-vêtements peu ravageurs
Si le port par ces dames de dentelles affriolantes ravira certainement le partenaire déshabilleur ou si un homme en boxer sexy ne sera pas pour déplaire à sa belle, il n’y a nul besoin de pousser le bouchon érotique aussi loin. Mieux vaut éviter les modèles super héros, dessin-animé ou troisième âge, mais les standards feront l’affaire à condition d’une propreté immaculée.
Les accessoires qui font peur
Si vous décidez de vous munir d’accessoires pour enjoliver vos étreintes, songez à l’esthétisme et à la qualité. Choisissez un joli vibreur élégant plutôt qu’un masseur effrayant et à la texture peu agréable dont on se demande s’il nous veut vraiment du bien…
Le plaisir solitaire et égoïste
Le plaisir auto-centré
Outre de dignes préliminaires qui ne feront que de plus extatiques ébats, il est important de se consacrer au plaisir de l’autre et pas uniquement au sien. Ne guetter que son propre plaisir est un tue-l’amour assez radical dont aucun des deux partenaires ne sortira gagnant… C’est dans le partage du plaisir que celui des deux prend sa source. Partez donc ensemble vers le chemin de la volupté ultime et des orgasmes multiples !
La double-activité
Lorsque vous vous enlacez langoureusement pour des étreintes sauvages ou tendres, ne vous consacrez qu’à ces galipettes. Proscrivez ainsi la télé allumé, la radio qui beugle (à moins que vous ne cherchiez à vous ébattre en musique), le téléphone, la lecture, les mots croisés ou toute autre activité peu compatible…
La fragilité de la sensualité
L’érotisme et la sensualité sont les piliers essentiels mais fragiles de nos escapades voluptueuses et ils ont donc besoin d’être protégés de ces freins à leur plein épanouissement, moteur de notre plaisir. Ainsi, si le désir est une petite flamme fragile et vacillante qui grandit délicatement au fil de nos caresses, les tue-l’amour sont les seaux d’eau glacés qui éteignent la moindre braise sans ambages ni hésitation.
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