Les phtalates, un mot barbare à écrire, à prononcer et à subir… Ce n’est pas un terme qu’on utilise souvent dans une conversation, et si cela venait à vous arriver (en mentionnant cet article par exemple), vous n’aurez qu’à retirer le « ph » du début pour une prononciation sans heurt. En revanche, ce n’est pas aussi simple de se débarrasser de ses dégâts sur le corps…
On estime aujourd’hui que les phtalates sont à l’origine de nombreux problèmes de santé qui vont de l’infertilité jusqu’au diabète en passant par le cancer. Une sale bestiole qu’on peut retrouver facilement au quotidien, et notamment dans les sextoys.
Qu’est-ce que c’est que ce machin ?
Phtalates, ce n’est ni le nom d’un philosophe de la Grèce Antique, ni une danse traditionnelle et encore moins un plat à base de pomme de terre. Non, ce sont une famille de produits chimiques qu’on utilise pour adoucir le caoutchouc ou le plastique et les rendre plus brillants.
On les retrouve dans un grand nombre d’objets du quotidien comme les rideaux de douche ou les tableaux de bord des voitures. Dans ces deux cas, cela ne pose pas réellement problème puisque ce ne sont pas des objets que l’on a l’habitude d’ingérer ou que l’on glisse dans son intimité…
Pourquoi on en utilise ?
Les phtalates rendent le caoutchouc brillant et doux, raison pour laquelle on les retrouve parfois dans les sextoys. Ca leur donne un air plus « réaliste », plus appétissant ou proche d’une imitation de pénis veiné…
Comme, chez LELO, nous sommes extrêmement vigilants et impliqués en ce qui concerne les accessoires de plaisir, nous veillons à ce qu’il n’y ait aucune présence de phtalates dans nos objets d’extase.
Des produits chimiques nocifs toujours présents
Les gouvernements connaissent le problème des phtalates et pourtant, ce sont des produits chimiques difficiles à réguler. Le parti écologiste allemand a réussi il y a quelques années à demander une enquête sur la présence des phtalates dans les sextoys. Et la FDA aux États-Unis les a classés comme « cancérigènes probables » pour faire reculer leur utilisation.
Les recherches prouvent que les phtalates interfèrent à la fois avec la production du sperme et le développement des parties génitales. Arnold Schwarzenegger a fait par ailleurs interdire les phthalates dans le jouets du temps où il était gouverneur.
En plus des problèmes pour la santé, ils posent également des soucis environnementaux puisqu’ils sont liés aux effets néfastes de la pollution par le plastique.
Pourquoi on en trouve encore ?
La raison de leur utilisation longtemps massive est simple : ils sont peu onéreux. Bien moins chers que le silicone que nous utilisons chez LELO. Le silicone n’a pas besoin d’être adouci ou poli. Il est naturellement non poreux ce qui en fait un matériau TRÈS largement supérieur pour la fabrication des sextoys. Le silicone est d’ailleurs souvent utilisé dans les opérations chirurgicales car il est plus sûr pour notre corps.
De nombreuses petites marques de sextoys proposent pourtant encore des produits contenant des phtalates. Ils utilisent les moyens de production les moins chers possibles afin de faire les marges les plus grandes au détriment de la sécurité… Ils se fournissent chez d’obscurs fabricants et ne font aucun contrôle sur la composition de leurs sextoys. On se retrouve ainsi avec des produits qui fleurissent sur les étagères de certains sexshops alors qu’ils devraient être enfermés dans des bocaux ornés d’une tête de mort…
La première victime, c’est évidemment l’utilisateur qui met en danger sa santé. Mais c’est également toute l’industrie du sextoy qui en pâtit.
La démarche de LELO
Ce qui rend la place de LELO assez unique dans cette industrie, c’est que nous possédons, contrôlons et dirigeons nos propres usines de fabrication et nous effectuons nous-mêmes l’approvisionnement de notre silicone. Aucune surprise, nous savons exactement ce que nous glissons dans le tiroir de votre table de nuit puisque nous le construisons intégralement.
C’est loin d’être le cas de toute l’industrie. Les sextoys dits « funs » que l’on vous encourage à acheter pour les enterrements de vie de jeunes filles et de garçons notamment, et qui ressemblent plus à des accessoires de farce et attrape qu’à des objets de plaisir dignes de ce nom… C’est en général très mauvais signe. D’autant qu’en se faisant passer pour des accessoires rigolos plutôt que pour de véritables sextoys, ils évitent ainsi des contrôles stricts. Vous avez de grande chance de vous retrouver à manipuler un nid grouillant de phtalates.
Comment les éviter dans les sextoys ?
Le principal problème de l’industrie du sextoy, c’est le tabou qui l’entoure. Il y a peu de législateurs qui ont envie de se montrer faisant campagne pour établir des règles de fabrication d’objets de plaisir. Ils craignent de perdre les voix de leurs électeurs conservateurs…
Alors c’est à nous de faire le boulot en vous expliquant pourquoi c’est important de bien choisir sa marque de sextoys. Évitez les produits en caoutchouc souple de type « jelly ». Dites-vous également que si le prix est incroyablement bon marché, mieux vaut passer son chemin, même si c’est tentant. De même, si un revendeur vous propose un sextoy d’une marque réputée comme LELO pour à peine un quart du prix normal, il y a une forte probabilité que ce soit une pâle (et dangereuse) imitation.
Lisez attentivement la composition des matériaux utilisés. Cherchez la mention « sans phtalates » et ne faites confiance qu’aux marques réputées. Promenez-vous sur internet à la recherche des testeurs et testeuses de sextoys pour connaître leurs avis sur les marques sûres. Ou rendez-vous dans des love store de confiance qui vendent uniquement de la bonne qualité et où le personnel sait vous conseiller.
Faites-nous signe
Et si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à nous poser la question. Nous tâcherons de vous donner toutes les informations possibles. On sera toujours très heureux si vous choisissez LELO, mais le plus important est que vous veilliez à opter pour des produits sûrs. On ne confie pas son intimité à n’importe qui, il n’y a pas de raison qu’on la confie à n’importe quoi !
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