Le mois de Juin était enfin là, quel soulagement. On m’avait pourtant prévenu que cette année serait compliquée, certains parlaient d’année de bagne, d’autres de sacerdoce, il y avait beaucoup d’exagération dans ces qualificatifs, mais une chose était sûre, je n’étais jamais sorti aussi fatigué d’une année scolaire. La classe préparatoire m’avait tout pris, ma petite amie qui avait accompagné toutes mes années de lycée et qui n’avait pas supporté la distance et mon indisponibilité, ma bonne humeur usée par des journées interminables d’ingurgitation de savoir, mon teint lumineux devenu blafard derrière les hauts murs du lycée et les vitres moroses qui s’ouvraient sur le ciel tantôt brumeux tantôt laiteux de la capitale des Ducs de Bourgogne.
Pourtant, une légende sur les classes préparatoires était fausse, heureusement pour moi, il n’y avait pas ici de compétition à outrance entre élèves interdisant toute amitié. Il régnait au contraire dans notre classe une saine fraternité. Je m’étais fait de vrais amis, de précieux soutiens dans cet hiver besogneux.
Comme moi, Anne et Quentin avaient passé une année difficile. Quentin arrivé bronzé en Septembre après deux mois de vacances à Biarritz, avait en cette fin d’année une mine livide. Anne, aux joues pourpres, qui illuminait notre classe en début d’année avait désormais le visage laiteux des femmes nobles de la Renaissance.
Tous les trois nous nous étions tout au long de l’année franchement serré les coudes, révisant ensemble jusque tard dans la nuit, bûchant sur d’improbables exercices. Dans le chagrin de nos ruptures survenues les unes après les autres en Novembre quand le soleil se fait si discret et que même présent il semble muet, nous avions fait face grâce à notre amitié naissante.
Aussi quand l’heure de se quitter pour deux mois de vacances approcha, il était très difficile d’imaginer passer tout ce temps sans se voir. Je proposai de nous retrouver dès la semaine suivante pour partager quelques jours de vacances tous les trois en profitant du chalet de mes parents en Savoie, ils furent immédiatement emballés par cette idée, l’organisation du séjour ne nous pris que quelques heures.
Le premier Dimanche de Juillet, nous voyagions avec la voiture de Quentin. Comme il partait de chez ses parents en Haute Marne il était déjà passé prendre Anne à Poligny, puis m’avait récupéré à Tournus sur la route des Alpes. La météo ne nous fit aucune concession, l’orage nous accompagna de son ciel sombre tout au long du trajet. Nous qui étions tellement en manque de soleil, celui-ci continuait de se refuser à nous malgré notre liberté retrouvée.
C’est sous une pluie battante que nous nous sommes installés, devant courir entre le coffre de la voiture et la porte d’entrée du chalet pour ne pas être trempés.
Le chalet était spacieux, composé d’une grande cuisine où nous partagerions les repas, et de trois chambres où chacun jouissait de son intimité. Il y avait deux salles de bain, Anne put installer ses affaires dans celle du rez-de-chaussée tandis que nous partagions celle du haut avec Quentin. Nous étions contents de nous retrouver, et surtout profitions pleinement de passer du temps à ne rien faire devant la télévision après notre journée de voyage.
Le lendemain nous avons fait une première courte balade, je faisais découvrir ce coin de montagne que je connaissais par cœur à mes amis. Dès la première ascension, pourtant facile, nous avons pu constater les dégâts d’une année de sédentarité sur nos organismes : arrivés en haut nous étions essoufflés comme si nous venions de courir un semi marathon. Nous n’avions pas évité la pluie en ce premier jour de vacances et nous étions convaincus que le soleil nous avait définitivement reniés et que plus jamais il ne viendrait raviver nos peaux blafardes.
Le deuxième jour enfin, le ciel se déchirait et des rayons chauds couraient sur notre peau alors que nous nous étions concocté un vrai programme de remise en jambes, enchaînant côtes et descentes. Nous avions pour objectif une belle randonnée et nous devions retrouver une meilleure forme. Petit à petit nous retrouvions la maîtrise de notre respiration, nous marchions tandis que les éclaircies du jour nous ravivaient, comme si les rayons encore discrets du soleil entre deux passages nuageux réchauffaient toutes nos cellules pour faire germer les graines de notre bonheur en dormance depuis près d’un an. Quel plaisir de découvrir un bel arc en ciel au dessus de nos têtes comme une promesse de jours meilleurs !
Un franc soleil était annoncé pour le lendemain, dernier jour avant notre retour. Nous avons alors décidé de programmer notre grande randonnée, un beau parcours qui devait nous amener à passer au pied des Aiguilles d’Arves.
Aux aurores nous avons bouclé les courses, et après avoir récupéré le pain à la boulangerie, nous nous sommes affairés à préparer nos sacs à dos.
Le ciel comme prévu était totalement dégagé. Le soleil levé tôt était encore rasant en ce début de journée. Ses rayons nous pénétraient, je n’avais pas connu cette sensation de douce chaleur sur mes joues depuis plusieurs mois. L’effort aidant alors que nous nous élevions à travers un massif boisé d’épicéas, le teint de nos visages se coloraient.
Bientôt nous sommes arrivés dans les alpages et le soleil continuant sa course nous transmettait sa puissante énergie, frappant directement nos visages et faisant éclore ces bourgeons de bonheur qui étaient restés endormis en nous pendant cette année. Surtout sous cette chaleur, nous transpirions beaucoup dans ce sain effort. Plusieurs fois nous nous sommes arrêtés pour nous désaltérer.
A midi, nous nous mirent en quête d’un coin tranquille pour manger. Je connaissais un petit vallon fendu par un ruisseau tortueux, perdu à l’écart des sentiers, c’était un vrai havre de paix. Nous nous y sommes installés, posant les sacs à dos et nous asseyant à même l’herbe rase qui avait dû être pâturée par un troupeau de moutons.
J’avais le dos trempé de sueur et l’air frais me glaçait, très désagréable sensation. J’ai donc retiré mon tee-shirt que j’ai étendu sur un rocher en plein soleil. Mais je n’avais pas pris de change avec moi, je restais donc torse nu. Je fus rapidement suivi de Quentin qui pour les mêmes causes fit comme moi.
Anne nous regardait d’abord amusée, puis gênée. En effet son débardeur à elle aussi était humide de sa transpiration et malgré le soleil, le vent frais qui discrètement circulait ici devait lui glacer le sang. Aussi avec un regard circonspect, elle retira son haut.
Ce que je n’aurais jamais imaginé c’est qu’elle ne portait rien dessous. Ses seins fermes, ronds magnifiques, d’un blanc laiteux, face à nous, nous laissaient Quentin et moi sans voix.
La gêne passée, Anne nous sourit et reprit la conversation. Misant sur notre amitié forgée durant notre année de labeur, elle dit qu’entre potes on pouvait bien manger torses nus. Nous commencions donc sur cette note décontractée à déguster notre pique-nique.
Heureusement Quentin qui avait toujours été le plus prévoyant de nous trois s’inquiéta de nos peaux blêmes exposées à 2400 m d’altitude sous le soleil qui approchait du zénith. Anne, en jeune femme avisée, avait de la crème solaire dans son sac. Elle passa le tube à Quentin qui s’en enduit les bras, le ventre et la poitrine. Anne le sourire espiègle lui proposa de s’occuper de son dos. Ce fut ensuite à mon tour, et de la même manière Anne me passa la crème sur le dos. Le contact de ses mains fines associé à l’apparition quelques minutes plus tôt de ses seins blanc coiffés d’une bien belle aréole brune eut raison de mon calme et je sentais gonfler ma bite dans mon shorty.
Anne devait aussi s’enduire de protection solaire, il ne suffit que d’un regard entendu pour que Quentin et moi prenions chacun une noisette de crème dans la main laissant Anne désarmée. Nous avons posé chacun une main sur une de ses épaules, et avons délicatement couvert son dos de crème solaire, massant au passage ses omoplates fermes. Je n’aurais jamais imaginé la peau d’Anne aussi douce, le contact soyeux sous la pulpe de mes doigts ne faisait qu’amplifier mon érection. Quentin et moi avons repris un peu de crème dans notre paume, et chacun d’un côté de notre amie nous passions nos mains sur son ventre dont on pouvait percevoir les anarchiques contractions sous notre doux massage.
Notre amitié devait à jamais basculer lorsque ma main est venue englober le galbe ferme de son sein droit tandis que celle de Quentin palpait déjà fermement son sein gauche. Sous nos caresses la poitrine d’Anne se gonflait plus fort et son souffle était plus précipité. Sous ma paume je percevais une chaleur plus intense, et ce n’était pas seulement dû au soleil qui se faisait de plus en plus puissant comme fier de faire éclore notre aventure, les seins d’Anne se réchauffaient vraiment et quand la pulpe de mon index effleura son téton, il était fièrement dardé. Nous massions sensuellement chacun un sein de notre amie, palpant leur fermeté, glissant sur la peau douce, pinçant délicatement leur pointe érigée.
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Article écrit par Toni Parennebite
Passionné de littérature érotique, un jour j’ai décidé de prendre la plume et de répandre avec les mots les idées qui sommeillaient dans mon esprit.
Auteur en herbe, je vous propose ici mes premiers récits qui j’espère vous transporteront dans un univers sensuel plein de volupté.