Évidemment le chaud texto d’Emma reçu la veille avait illuminé mes rêves cette nuit-là. Dans ces derniers je revoyais à répétition la scène qu’elle m’avait décrite en détail, comme si j’étais dans la pièce tout près d’elle, sans qu’elle le sache. Ou en fait, peut-être le savait-elle, et que ma présence était tolérée, voir souhaitée? Je la regardais caresser tout son corps nu avec le jouet vibrant que je lui avais procuré, bien blotti au creux de sa main et parcourant toutes les courbes de son corps entremêlé dans les draps. J’entendais le bourdonnement du jouet et la respiration d’Emma qui accélérait. Je la voyais jouir encore et encore en prononçant tout bas « Monsieur Pearls »…
Le plus beau dans tout ça, c’est qu’habituellement au petit matin, en se réveillant, on réalise que notre rêve est terminé, et il s’estompe dès lors tranquillement, quittant notre mémoire. Dans mon cas par contre, il était en partie bien réel et ne faisait que commencer. Je n’étais pas dans sa chambre, mais c’était tout comme, avec les détails dont elle m’avait fait part. C’est donc plein de testostérone et avec une énergie que je n’avais pas eu depuis longtemps que je me préparai pour le boulot ce matin-là.
Arrivé au bureau, 1 heure plus tard, je refermai ma porte (la porte à laquelle je devais tout!) et m’assis pour débuter ma journée. Je vis alors un petit contenant à pâtisserie en styromousse sur mon bureau, à côté du clavier. Je l’ouvris et vis qu’il contenait un « cronut », sorte de beignet fait de pâte à croissant frite et fourré de crème pâtissière, bref la plus cochonne et calorique des pâtisseries que je connaisse. Mais ce qui me fit le plus plaisir dans la délicate attention fut le message au stylo que je vis écrit à la main à l’intérieur du couvercle: « Je suis chaude comme la braise ce matin… XXX »
Première fois que je mangeais une délicieuse pâtisserie bien bandé ! Ma patronne se dévoilait être une sacrée vilaine fille, et ça me plaisait au plus haut point. J’avais bien hâte de lui donner son paquet du jour et inutile de vous dire que la concentration n’y était pas du tout ce matin-là… Heureusement le temps fila à toute vitesse jusqu’à leur du lunch.
Au café, tout aussi bondé que la veille, ça se passa sensiblement de la même manière. Emma vint me rejoindre à la même table, en prenant encore la précaution de jeter un œil autour avant. Elle portait cette fois un pantalon noir moulant qui mettait bien son joli petit cul en valeur. Elle devait surement porter un string, car on ne voyait aucun élastique de culotte sur ses fesses. Je la trouvais franchement bien roulé malgré sa quarantaine avancée, et je la dévorais des yeux en l’imaginant à poil sur son lit avec son sex-toy. Elle s’assit finalement devant moi, belle comme le jour, avec un petit sourire en coin.
– Bonjour Monsieur Pearls…
– Bonjour Emma, dis-je avec le sourire.
– J’espère que mon texto d’hier soir ne vous as pas trop gêné ?
– Non, ce n’est pas vraiment l’émotion qu’il m’a suscité je dois dire…
Elle sourit, un peu gênée mais fière de son coup…
– Tant mieux… J’y voyais une façon honnête de vous remercier pour votre contribution.
– C’est un bénéfice des plus convenables, que j’apprécie grandement.
– Parfait, j’en prends bonne note. Alors, je suis maintenant impatiente de voir ce que vous m’avez procuré aujourd’hui….
– Hé bien pour ce deuxième achat, j’ai décidé d’y aller moins en surface disons, et plus en profondeur.
– Ohhh…. Vous avez toute mon attention, continuez…
J’aimais le fait qu’elle me vouvoyait maintenant, en m’appelant de mon nouveau surnom. J’avais l’impression que ça ajoutait du piquant à notre petit jeu, tout en ajoutant une sorte de détachement, de respect dans notre relation qui aurait vite pu devenir vicieuse et malsaine. Je lui donnai donc le sac tel que promis, dont elle sorti encore une boite noire, mais plus mince et allongée que celle de la veille. Elle jeta un coup d’œil au contenu, et referma.
– Je vous écoute…
– Comme vous pouvez le voir ma chère, vous avez là un modèle de vibrateur tout désigné pour une pénétration en profondeur. Sa forme sexy et arrondie est confortable à manipuler. Sa tête flexible est munie d’un mécanisme ondulant lui permettant de stimuler toutes les parois internes de l’intimité féminine, sans oublier le point G. De plus, le petit doigt fixé à sa base sert à caresser le clitoris pendant la pénétration, assurant un plaisir multi-sensoriel. Sa vitesse variable vous en donne le plein contrôle.
– Je vois. J’aime bien sa texture, et ses couleurs, blanc et violet.
– J’ai choisi la couleur afin de l’agencer au premier accessoire, évidemment.
– Bien vu… Mon ensemble prend forme grâce à vous cher Monsieur, je vous en remercie. Je vais d’ailleurs devoir me trouver un joli coffre pour ranger tout ça.
– Voilà une belle idée.
Elle me regarda ensuite bien dans les yeux, pris une pause, puis enchaîna, la voix descendue d’un ton:
-Donc, en résumé Monsieur Pearls, vous dites que je n’ai qu’à retirer ma culotte, écarter les cuisses, et insérer cette bite ondulante bien profond dans ma petite chatte, puis de la mettre en marche, et qu’elle me fera jouir?
– Hé bien… euh…oui, si on vulgarise.
– Comme vous vous en rendez sûrement compte, j’aime bien être vulgaire à l’occasion….
Elle se mordilla la lèvre inférieure en me jetant un dernier regard, puis se leva et quitta le café. Je réalisais alors que la situation évoluait rapidement, que ce n’était plus un simple service entre collègues, mais bien un petit jeu auquel Emma jouait, et que ça semblait l’exciter au plus haut point. J’aimais également de plus en plus le rôle de guide qu’elle m’avait confié, surtout que j’en étais agréablement récompensé jusqu’à maintenant.
J’apprenais à connaître cette femme sous un nouvel angle, tout comme elle-même découvrait les plaisirs que son corps pouvait lui procurer, et l’étendue de ses pulsions. Ce qui m’étonnait surtout, c’était sa capacité à garder notre relation professionnelle stable au bureau, malgré qu’en privé elle se révélait à moi sans aucune pudeur. Nous avions d’ailleurs eu un meeting cet après-midi-là, avec quelques autres collègues, et personne n’aurait pu soupçonner qu’elle m’avait écrit le soir précédent après s’être masturbée, pour me raconter le tout avec de juteux détails.
Ce soir-là d’ailleurs, je n’ai rien fait d’autre que d’attendre que mon téléphone vibre. Rien n’arrivait à m’intéresser à la télé. Allait-elle m’envoyer un texto comme la veille? Dans le cas contraire, je n’en dormirais pas de la nuit. Et si elle le faisait, jusqu’où irait-elle? Nous avions déjà franchi la ligne de la pudeur, mais jusqu’où dans la perversité irait-elle cette fois?
À exactement 23h, comme la veille, le message arriva enfin, à mon grand soulagement. Je faillis en échapper mon téléphone tellement j’étais nerveux. C’était bien encore un texto d’Emma, quoi que plus long et plus détaillé, qui allait comme suit:
– Monsieur Pearls, je vous écris assise devant mon PC, et je regarde actuellement un porno sur le web. Pour vous mettre en contexte, une mère au foyer aux gros seins, la culotte aux genoux, se fait baiser par derrière sur la table basse du salon par le technicien du service de câble qui n’a pas su résister longtemps aux avances de cette vicieuse. Mes pantalons sont retirés depuis un bail, et mon string noir est accroché sur le coin supérieur de mon écran d’ordi. Mes jambes sont relevées et appuyées sur le bureau de chaque côté de l’écran, bien entre-ouvertes. Le joli petit copain que vous m’avez procuré ce matin fouille présentement les profondeurs de ma chatte bien mouillée avec vigueur, guidé par la main qui ne tient pas mon téléphone. Je le sens onduler en moi, comme vous l’aviez si bien décrit. J’ai peine à écrire ce message, des spasmes parcourent mes cuisses et mon corps tremble. Mes mamelons durcis semblent vouloir déchirer les bonnets de mon soutien-gorge de dentelle que je n’ai pas pris soin de retirer encore. Je confirme que vous avez encore fait un bon choix. Je tenterai de me retenir de jouir jusqu’à ce que vous me répondiez pour m’en donner l’autorisation. Ne me faites pas trop attendre Monsieur, je vous en supplie… Emma xxx
J’étais renversé. Tant de détails, simplement pour m’exciter. Elle était vraiment allumée, et visiblement plus aucune barrière ne retenait ses pulsions. Je devinais que ça l’excitait elle-même intensément de m’écrire ces mots. Elle se confiait à moi comme à un amant de longue date, à la différence près que je ne l’avais jamais touchée, ni vu nue, bien que je commençais sérieusement à en avoir envie.
Voulant lui retourner la faveur qu’elle me faisait en m’incluant dans ses perversions intimes, je me dépêchai de lui répondre, tout en caressant d’une main la bosse dans mon slip:
– Vous êtes seule maître de votre plaisir, Emma. Écoutez votre corps, il ne vous demande que de lui procurer du plaisir. Déposez ce téléphone, et employez plutôt cette main libre à sortir un sein de votre soutif pour le pétrir ardemment. Ne vous faites pas plus attendre, et laissez-vous aller, avec toute mon approbation.
À demain ma chère,
Monsieur Pearls.
Si elle s’était retrouvée devant moi à cet instant je n’aurais pu résister à remplacer son vibrateur par ma queue. Malheureusement, ce n’était pas le cas, et de toute façon je me devais de rester distant, sinon notre jeu perdrait tout son sens. D’ailleurs, je commençais maintenant à avoir de la pression pour la prochaine étape. L’achat que j’avais fait en revenant du boulot se devait de pouvoir la combler tout autant le lendemain. Trouver de quoi exciter une femme tous les jours n’était pas une mince tâche. Mais j’étais confiant que ce que je lui réservais serait parfait comme troisième accessoire de son kit de parfaite petite salope…
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Article écrit par Monsieur Pearls
On dit du fantasme qu’il se situe à la limite entre pulsions et interdits. Par l’écriture, je voyage le long de cette frontière, me plaisant tout particulièrement dans les courbes. Laissons ensembles nos tentations guider notre imaginaire, et suivez-moi à la rencontre de la luxure. Je suis Monsieur Pearls, votre guide du plaisir et humble serviteur.
- Écrire à Monsieur Pearls : monsieurpearls@gmail.com