Les sons que produit son violon sont comme un chant hypnotisant. Je l’écoute, je me perds en eux. Ils font vibrer tout mon être, tous mes sens.
Elle a fait tellement de progrès depuis le premier cours, il y a plus d’un an. Il ne me reste plus grand-chose à enseigner à cette belle et douce Lizzie. Une ou deux techniques encore et elle me quittera pour aller au conservatoire. Il ne me reste pas grand temps pour lui dire ce que je ressens. Depuis quelques semaines, j’ai l’impression que mon corps la demande, que mon esprit la désire plus que tout. Ma conscience me rappelle sans cesse que c’est mon élève et qu’il y a une barrière à ne pas franchir. Ça ne serait pas bien. Ça serait mal vu. Un professeur et son élève ayant des relations intimes. Pourtant, j’ai l’impression que c’est réciproque et qu’elle se dit la même chose. Lorsqu’elle joue et qu’elle me regarde dans les yeux, ce n’est pas seulement mes félicitations qu’elle attend. Elle m’envoie un message que tous mes nerfs perçoivent. Elle me veut; je la veux. Où est le mal?
– Marc?
J’imagine sa peau douce et chaude contre la mienne.
– Marc?
Ses mains douces me caressant.
– Maaarc?
Ses lèvres sur les miennes. Un grincement de corde me ramène à la réalité.
– Maaaarc?
– Oui, oui désolé. La musique était tellement belle. J’étais perdu en elle. Mais ce grincement m’a ramené sur terre! Qui a-t-il ?
– Je n’arrive pas justement à faire cette note que tu appelles un grincement. Tu peux me montrer à nouveau s’il te plaît ?
– Oui bien sûr, avec plaisir !
Je me lève et m’approche derrière elle. Je me colle dans son dos et prends ses doigts pour les diriger sur les cordes. Elle se remet à jouer et je la guide avec son archet. Sur son épaule gauche, son violon joue une douce mélodie. Son visage est appuyé dessus, ce qui me laisse un cou entièrement dégagé sur la droite. Je sens son odeur. Un léger parfum floral. Il lui va très bien. Avec le tissu très mince de sa robe, elle doit surement sentir mon érection contre ses fesses. Pourtant, aucune réaction. Je m’appuie de façon plus insistante contre elle. Je l’entends inspirer plus profondément. J’appuie mon visage contre son cou et nous nous laissons emporter quelques minutes par la musique. Je lâche doucement prise, en caressant ses bras jusqu’à ses épaules et ensuite je parcours chaque côté de son corps et m’arrête à ses hanches. Le violon aussi s’arrête.
– N’arrête pas de jouer. Cette mélodie est sublime. Elle nous emporte. Continue, je t’en prie.
Et sans rien dire, elle se remet à jouer, avec plus de conviction. Mes mains commencent à relever le bas de sa robe. Le violon s’arrête encore.
– Je n’arriverai pas à terminer cet air si tu me déconcentres comme ça.
– Si, tu le finiras pour moi. Ne t’arrête plus, quoi que je fasse.
– Très bien.
Et la mélodie repart. Je relève le bas de sa robe et caresse ses hanches, ses fesses, en appuyant mon membre au milieu. La musique est un peu saccadée, comme sa respiration. Mes mains se dirigent vers l’avant et se mettent à caresser son bas ventre. Je sens qu’elle est nerveuse et ça m’excite d’autant plus. Ma main finit par se perdre dans sa petite culotte. Je caresse son pubis. La musique commence à suivre l’intensité de son plaisir. Je joue avec son clitoris. Des sons se mettent à sortir de sa bouche, à peine audible au travers de son violon. Les mouvements de mes doigts se font plus rapides, plus intenses. Elle est sur le bord de l’orgasme. Je n’arrête pas. Le violon s’intensifie. Il renvoie des notes plus graves, qui sonnent comme une tempête. Et elles se mettent à remonter la gamme en un final explosif. Elle a joui. La mélodie s’arrête. Nous restons immobiles, elle reprenant son souffle, moi rabaissant sa robe et m’éloignant de quelques centimètres pour calmer mon érection.
– Nous reprendrons le cours la semaine prochaine.
Fin
Article écrit par Cindy
Comptable de jour, rêveuse de nuit. Cindy nous livre ses fantasmes à travers ses nouvelles remplies d’érotisme, d’aventures et bien sûr, de sexe !