Non, ce n’est pas seulement pour le festival de jeux de mots que ce sujet permet que nous vous le proposons, mais bien parce que s’envoyer en l’air pourrait effectivement rendre le vol moins pénible aux nombreux effrayés de l’avion.
C’est ce qu’a révélé une étude menée par L’Institut de technologie du Massachussets, étude qui n’avait au départ absolument rien à voir avec notre sujet, puisqu’il s’agissait de trouver un moyen d’apaiser les symptômes du choc post traumatique…
Comment une étude sur le traumatisme a-t-elle pu permettre de déduire que le septième ciel était l’endroit idéal pour lutter contre la peur de l’avion ? Nous vous dévoilons le secret grâce au magazine « Science Daily »…
L’anecdote
Tom Bunn, un ancien pilote de ligne devenu thérapeute pour personnes maladivement paniquées à l’idée de prendre l’avion, rapporte l’histoire que lui a contée un de ses patients :
Cela faisait sept ans que le pauvre homme ne pouvait se débarrasser de sa phobie de l’avion jusqu’au jour où, la veille d’un retour de voyage d’affaire, il passa la nuit à se vautrer avec bonheur dans le stupre. Le lendemain, pour la première fois depuis sept ans, il n’eut pas peur durant son voyage en avion. On pourrait trouver l’explication du côté de l’épuisement d’une nuit blanche à s’envoyer en l’air qui aurait empêché le cerveau de s’imaginer le pire, celui-ci ne cherchant que le repos du guerrier…
En réalité, l’explication est bien plus subtile et scientifique, et à base notamment et comme souvent, de réaction hormonale !
L’étude
Ces scientifiques américains se sont intéressés aux raisons pour lesquelles les personnes souffrant de stress chronique dans leur vie sont plus sujettes au stress post-traumatique en cas d’incident. La raison se trouverait dans le corps : les personnes anxieuses sont plus à même de garder en mémoire des épisodes traumatisants, quand les personnes plus « zen » oublient les événements.
Ainsi, lors d’un voyage en avion secoué par les turbulences, les plus anxieux vont garder en mémoire cette désagréable sensation de ballottement là où les autres l’auront oublié au sortir de l’avion.
Or cette aptitude désagréable à se souvenir de ce qu’il faudrait oublier a un coupable : la sérotonine. Cette hormone de plaisir est davantage présente chez les anxieux et aide ceux-là à graver en mémoire les épisodes désagréables, flashbacks frissonnants, cauchemars effrayants et autres instants de panique que tout le monde préférerait oublier…
La solution
Dès qu’un passager anxieux met les pieds dans un avion, ses souvenirs de turbulences vont se mettre à défiler à toute vitesse, le plongeant dans une spirale vertigineuse qui l’entraîne vers la peur panique. Il suffit pour cela d’un peu de sérotonine mal placée…
Pour se débarrasser de son angoisse, il faut donc combattre ses excès de sérotonine.
Et pour cela, il y a certes quelques médicaments qui le feront de manière artificielle… Mais si vous êtes à la recherche de méthodes plus douces et plus naturelles, il existe une solution aussi agréable qu’efficace : l’ocytocine. Cette autre hormone de plaisir a en effet le pouvoir de bloquer le complexe amygdalien, la zone du cerveau malmenée par la sérotonine.
Les moyens de se fournir en ocytocine
Allaiter son enfant
Ce n’est pas, statistiquement, la méthode qui vous sera la plus facile à mettre en œuvre. Mais si vous êtes une mère qui allaite, vos taux d’ocytocine devraient être suffisants pour vous rendre zen même en haute voltige.
Gazouiller au côté d’un bébé
Vous l’aurez noté, le bambin est une bonne source de sécrétion d’ocytocine. S’émouvoir au-dessus du berceau d’un nourrisson déclenche également sa petite dose d’ocytocine, à condition d’être sincèrement ému évidemment…
Faire un gros câlin
Les gestes affectueux, baisers, contacts physiques… sont également pourvoyeurs d’ocytocine, mais dans des quantités peut-être un peu légères pour notre mission aérienne. Ou alors, distribuez les câlins à la chaîne dans la salle d’embarquement.
Faire l’amour
Et voilà, nous arrivons enfin au centre de notre sujet : l’orgasme pour lutter contre la peur en avion. En effet, au moment de la galipette, cette hormone est délivrée en masse, offrant à ses protagonistes le shoot nécessaire à faire des loopings en A380 sans sourciller. Selon Tom Bunn, c’est la raison pour laquelle son patient a vécu son vol sereinement : sa nuit d’amour l’avait laissé débordant d’ocytocine.
Le septième ciel avant l’envol
Si vous voyagez en couple, nous ne pouvons que vous conseiller d’expérimenter les joies particulières de la galipette en avion, même si celle-ci est interdite à peu près partout… Si vous savez faire preuve de discrétion, vous mêlerez ainsi l’utile au très agréable. Et si l’on découvrait votre petit manège érotique, vous pourriez toujours vous défendre en expliquant votre peur en avion, votre taux de sérotonine et votre espoir en l’ocytocine… Si vous voyagez seul, partez en quête d’ocytocine en solitaire en emportant avec vous un objet de plaisir : un vibreur rabbit pour Madame afin d’être certaine d’atteindre le sommet du plaisir et un masseur prostatique pour monsieur afin de toucher l’extase et y rester un long moment…
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