Il faisait beaucoup trop chaud dans leur appartement. Comme toujours. Habiter au 8e étage dans une ville aux 300 jours d’ensoleillement par an était synonyme de chaleur constante. Il faisait toujours autour de 25°C chez eux. Quand le four était allumé, la climatisation n’était pas suffisante. Mélanie était dans sa cuisine, simplement vêtue d’un tablier attaché autour de son cou et de sa taille. Et même comme ça, elle avait beaucoup trop chaud.
La pâte à cookies qu’elle préparait était presque prête. C’était la 2e nouvelle recette qu’elle testait cette semaine. La douceur sucrée qui fondrait sur sa langue après avoir passé 12 minutes au four n’était pas la seule chose qu’elle avait envie de goûter.
Son mari était assis à son bureau à moins de 10 mètres de là, des écouteurs avec réduction du bruit plantés dans les oreilles, en train de passer un coup de fil professionnel. Mélanie avait déjà fini sa journée de travail et elle était prête à tout pour laisser de côté ses feuilles de calculs et les écrans. Elle espérait que l’odeur du chocolat flottant dans la maison lui donnerait à lui aussi, envie de s’arrêter pour aujourd’hui.
Il ne l’avait pas vue retirer ses habits et enfiler le tablier. Ses écouteurs lui avaient épargné le bruit du mixeur en action. Elle espérait que la bonne odeur de cookies jouerait en sa faveur.
Elle forma 12 petites boules qu’elle déposa sur du papier cuisson avant de les enfourner. Puis elle attendit, penchée sur le comptoir de la cuisine.
Cela prit exactement 6 minutes.
– Tu prépares des cookies ? lui demanda-t-il, les écouteurs à la main, en entrant dans la cuisine.
– Exact.
– A quoi ?
– J’ai trouvé une nouvelle recette sur Internet. Ca s’appelle le challenge du cookie à la noix de coco.
– Le challenge du cookie à la noix de coco ? Est-ce que le challenge consiste à les préparer ?
– Pas exactement, lui répondit Mélanie en lui tournant le dos.
Il se rapprocha, intrigué.
– Et en quoi ça consiste exactement ?
Elle se pencha vers le four allumé, en prétendant vérifier la cuisson des cookies.
Il rit.
– Il s’agit plus de les manger. Tu as faim ? lui demanda Mélanie.
– Je suis affamé.
Elle se redressa et se tourna pour lui faire face. Une de ses mains soulevait l’un des coins du tablier :
– Peut-être que tu aimerais un petit avant-goût ? lui demanda-t-elle.
Il s’approcha encore un peu plus et posa ses mains sur les hanches de sa femme avant de la soulever et l’installer sur le comptoir de la cuisine. Il remonta le tablier sur ses cuisses, dévoilant ses lèvres lisses et humides, résultat de son propre désir et d’un peu d’huile de noix de coco. Il les écarta doucement avec deux doigts et y plongea la tête, une main fermement agrippée sur la cuisse de Mélanie.
Mélanie écarta davantage les cuisses et se rapprocha du bord du comptoir alors que Dan la léchait de bas en haut, effleurant à peine son clitoris. Elle s’accrocha au comptoir des deux mains et commença à bouger les hanches.
-Mmmmh, murmura-t-elle, essayant d’écraser sa vulve contre la tête de son mari. Il resserra sa pression sur la cuisse de Mélanie tandis que sa langue passait sur son clitoris avec force, vers le haut, vers le bas, tournant puis l’aspirant avec les lèvres.
– Encore, gémit Mélanie, détachant une main du comptoir pour la planter dans ses cheveux portés plus longs qu’à l’accoutumée. Elle pouvait y enfoncer ses doigts mais aussi ses ongles et elle savait qu’il adorait cela.
Il alternait les phases de lèche et de succion. Plus elle se tortillait et plus il appuyait sur sa cuisse, plus sa langue se faisait hardie. Elle relâcha son éteinte, se recula sur le comptoir – le contact du marbre froid sur ses fesses nues la fit frissonner – et s’abandonna à la jouissance. Mélanie savait à quel point son sexe était trempé, elle pouvait le sentir couler le long de ses cuisses.
– S’il te plaît, murmura-t-elle.
Le minuteur du four se mit à sonner. Une sonnerie forte et constante. Dan posa ses deux mains sur les cuisses de Mélanie en se redressant.
– Juste une seconde, lui dit-il en se tournant. Il enfila une manique, sortit les cookies du four et éteignit le minuteur. Il se débarrassa du gant. Il se retourna vers Mélanie, elle se passait les doigts sur le clitoris en réalisant de petits cercles. Son autre main était occupée à desserrer le nœud du tablier qui cachait sa poitrine et en sortit un sein tendu.
– J’y suis Presque, murmura-te-elle en augmentant la cadence de ses doigts.
– Non, non, non, on fait ça ensemble, lui dit Dan en déboutonnant son jean d’une main. Il fit glisser la fermeture éclair et se débarrassa du jean et de son caleçon. Il poussa ses doigts à elle pour y mettre les siens. Pas seulement sur son clitoris mais aussi à l’intérieur de sa chatte. Un doigt d’abord puis un second en constatant à quel point elle était mouillée.
– Tu as la saveur d’un cookie à la noix de coco, lui dit-il en attrapant son sexe et en l’approchant de sa vulve. Il entra complètement en elle. Ses doigts toujours occupés à réaliser des mouvements circulaires sur son clitoris. Son autre main la maintenait collée à lui. Il la pénétrait de plus en plus fort.
Dan retira sa main de la, hanche de Mélanie et se posa sur l’un de ses seins. Il lui pinça le téton et le maintint serré jusqu’à ce qu’elle crie. Son pénis appuyait sur son point G, la faisait tressauter et se tortiller encore plus. Il reconnut le signal, poussa et poussa encore tandis que ses doigts continuaient leur frottage, l’amenant au bord de l’orgasme.
– Ça arrive, ça arrive, gémit Mélanie en jouissant autour de son pénis, faisant vibrer ses doigts. Dan jouit juste après, ses va et vient devenant de plus en plus rapides et profonds jusqu’à ce qu’il décharge en elle. Son sperme dégoulinait de son vagin lorsqu’il s’en retira.
– Je pense qu’on peut dire que tu as remporté le challenge, lui dit Mélanie en s’essuyant les cuisses avec la main.
– Ne sous-estime jamais ma passion pour les cookies à la noix de coco, lui répondit-il en portant les doigts de Mélanie dans sa bouche. Elle lécha alors ce qu’il restait de leur mélange de fluides avant que Dan ne l’embrasse sauvagement.
**Cette nouvelle a été traduite de l’anglais d’après un texte écrit par Kelly Fletcher. Vous pouvez découvrir le texte en version originale ici.