- Lire le début de l’histoire : L’Amour dans un Jardin en 2087 – Partie 1
À genoux dans l’herbe, les jambes légèrement écartées, une fleur effleurait doucement les lèvres de mon sexe trempé de désir. Je contemplais Nicéphore. Ou plus exactement, les deux pénis de Nicéphore. Deux chibres parfaits, l’un au-dessus de l’autre. Celui du dessus pointant droit devant lui tandis que celui du dessous, plus petit et légèrement recourbé, semblait vouloir regarder le ciel.
Étonnamment, ils étaient beaux. Si je n’avais pas connu quelques amants, j’aurais pu croire que c’était la norme, que tous les hommes étaient faits ainsi. Nicéphore haletait, les yeux fermés, son torse musclé et aux poils éparses se soulevait sous l’effort du plaisir. Je n’avais arrêté de sucer et masturber ses deux pénis que depuis quelques secondes et il s’en remettait lentement. Il m’avait demandé de faire une pause, il avait peur de venir trop vite.
Il avait murmuré que personne ne l’avait jamais traité ainsi. Il voulait sans doute dire qu’aucune femme ne l’avait jamais accepté aussi facilement tel qu’il était. Ni qu’aucune n’avait considéré ses deux pénis d’un bloc sans en laisser un de côté. Je l’avais immédiatement senti dans son regard, avec ses yeux étonnés tandis que je le caressais entre les jambes.
J’avais toujours autant envie de lui, peut-être même plus encore. Cette particularité anatomique faisait naître en moi des envies nouvelles, des désirs d’interdit. Je voulais que ces deux pénis me pénètrent. Mais Nicéphore était lui-même trop excité.
Je me penchai et pris le sexe brandi du dessus dans ma bouche. Je le suçai malgré les avertissements de Nicéphore. Je masturbais l’autre sexe en-dessous en regardant le visage de plénitude de mon bel amant. Il s’écoula une poignée de secondes avant qu’il n’explose. La sensation fut très étrange. Les deux sexes se contractèrent exactement en même temps, en revanche, ils déversèrent leur liquide par à-coups décalés.
Je le sentais décharger dans ma bouche puis dans ma main, alternativement. J’étais fascinée, consciente d’assister à un phénomène inédit. Puis Nicéphore s’écroula de bienêtre dans l’herbe. Je m’allongeai à côté de lui, caressant son torse et son bas-ventre. Il murmurait qu’il n’avait pas joui ainsi depuis tellement longtemps… Je me sentais bien, auprès de lui.
Il faisait doux, même si le soleil ne pointait toujours pas derrière la couverture nuageuse grise. Mon désir était toujours présent, mais moins dans l’urgence. J’avais envie de sexe et de tendresse à la fois. Nicéphore se redressa et m’embrassa langoureusement, son corps serré contre le mien. Ses pénis retrouvaient déjà tous les deux leur raideur.
Nicéphore quitta ma bouche pour embrasser mon coup, mes épaules, mes seins… Il les serrait entre ses doigts puissants, je frémissais de plaisir. Ses mains parcouraient mon corps et mon bassin se soulevait comme pour l’appeler tout entier. Ses doigts trouvèrent bientôt mon sexe gonflé et humide. Il glissa un doigt et je fermai les yeux pour profiter de ses caresses délicieuses. Il usait de mes sécrétions liquides abondantes pour masser mon périnée et mes lèvres dans des mouvements circulaires jubilatoires. Il fourra sa tête entre mes jambes et quand sa langue souleva mon clitoris je poussai un cri.
Ses doigts continuaient de me caresser en même temps que sa langue. Il massait lentement mon anus sans cesser de lécher mon sexe. Quand son doigt me pénétra lentement entre les fesses, mon désir grimpa encore en flèche. Je soulevai mon bassin pour l’encourager, son majeur allant et venant dans mon anus et sa langue balayant mon clitoris.
— Je suis prête. Pénètre-moi.
Nicéphore releva la tête et positionna son bassin au-dessus du mien. Il plaça le gland du pénis du dessus entre mes lèvres et le gland du pénis inférieur contre mon anus. Les deux membres avancèrent en même temps, dans un mouvement langoureux et lent. Le plaisir en même temps qu’une douleur agréable m’empêchaient de bouger. J’avais voulu qu’il me prenne tout entière, être sa chose, que mon corps disparaisse dans le sien. Cela dépassait toutes mes espérances.
Il allait et venait lentement en moi, ses deux pénis me remplissant complètement. Je m’accrochais aux herbes autour de nous, au fur et à mesure que l’orgasme montait. Il progressait lentement entre mes cuisses, réchauffant chaque parcelle de ma peau. Mon souffle augmentait, ma gorge sèche n’était même plus capable de crier. Chaque mouvement de Nicéphore m’électrisait, ses chibres en moi me régalaient sans égal en même temps qu’ils m’immobilisaient. J’étais à sa merci et le délice était inouï.
Il accélérait progressivement le rythme de ses coups de bassin, je m’entendais hoqueter chaque fois qu’il s’enfonçait complètement en moi. Je perdis rapidement la notion du temps. Les herbes volaient autour de moi, tout était irréel et lointain sauf mon plaisir. Les orgasmes multiples et fracassants m’envahissaient. J’étais sans défense.
Et lorsque je sortis finalement de ma torpeur, une pluie tiède et puissante s’abattait sur nous. L’eau ruisselait sur le corps de Nicéphore, ses épaules, son dos, sa nuque, il léchait mes seins durs et régalés. Mon corps tremblait à cause des orgasmes qui l’avaient traversé et Nicpéhore était en train de jouir à son tour. Ses deux chibres se comprimaient et crachaient une nouvelle fois leur plaisir. Il me remplissait de son amour extraordinaire, de son anatomie extraordinaire, et je vivais peut-être l’extase du monde de demain, celle qui attendait les générations futures. Je leur souhaite de toutes mes forces.