- Lire le début de l’histoire : L’Amour dans un Jardin en 2087 – Partie 1
Quelques minutes avant que le train entre en gare, je me rhabille rapidement, le corps encore tremblant de plaisir. Nicéphore essuie discrètement le liquide qui s’est répandu sur sa moustache tandis qu’il embrassait mon sexe avec ardeur, une poignée de secondes plus tôt seulement.
J’ai envie de lui, de le sentir en moi. J’aurais voulu qu’il me prenne là, sur cette banquette dans le train, mais il a apparemment d’autres idées. Il m’a empêché de sortir son pénis de son pantalon, ce qui me rend encore plus désireuse de le chevaucher. L’interdit nourrit l’envie et sans doute il le sait.
Je n’ai même pas regardé le nom de la ville où nous sommes descendus. Je suis Nicéphore, accrochée à son bras, la tête sur son épaule. Le bourdonnement agréable dans mon sexe continue de me réjouir. Je suis bercée par l’amour que j’ai pour lui et les promesses de plaisir qui nous attendent.
La ville ressemble à ces bourgades qui pullulent depuis quelques années, avec quelques gratte-ciel autour du centre et de petits immeubles plus modestes autour. Et ici, il y a une forêt, un parc, des jardins. Depuis la rue qui part de la gare, on peut déjà voir de la verdure au loin. J’en frissonne. Il fait toujours gris au-dessus de nos têtes, le soleil ne semble pas avoir l’intention de venir réchauffer nos ébats. Mais tant qu’il ne pleut pas…
Dans les premiers mètres du parc, nous croisons beaucoup de monde. Des promeneurs, des familles, des enfants, des chiens promenés… Je suis un peu inquiète car cette foule n’augure aucune tranquillité. Je ne vois pas pour l’instant comment nous pourrions trouver un coin où faire l’amour sans être dérangés.
Nous continuons d’avancer tout droit à travers de petits chemins toujours bondés de personnes en quête de grand air. Parfois, des arbres viennent briser joliment le paysage répétitif d’étendues d’herbe. Mais je désespère en constatant que même en nous enfonçant dans le parc, il n’y a pas plus de quiétude. Nicéphore affiche pourtant un sourire confiant. Il sait où il va.
Et effectivement, alors que nous marchons depuis un bon kilomètre dans cet espace de verdure, il bifurque et plonge entre les arbres et clairières éloignés des sentiers. Cela n’empêche pas les promeneurs d’être toujours aussi nombreux.
Soudain, au milieu des arbres, apparaît une maison entourée d’un haut mur de brique rouge comme on n’en voit plus beaucoup. Nicéphore se dirige vers le portail en métal et sort une clé magnétique : la grande porte de métal se déploie immédiatement pour nous laisser entrer. Des curieux s’arrêtent pour regarder l’intérieur de cette propriété tandis que nous entrons. La porte se referme derrière nous. À droite de la belle maison, un superbe jardin fleuri nous attend.
— C’est la maison des jardiniers, tout le matériel pour l’entretien est stocké ici. Mon frère dirige l’équipe. Et ils ne travaillent pas le dimanche…
Je marche au milieu des hautes herbes d’un vert lumineux. Des fleurs rouges embellissent encore davantage ce jardin merveilleux. Même en rêve, je n’avais pas imaginé un endroit aussi idyllique. Nicéphore est derrière moi. Je sens sa présence réconfortante. Je me retourne et me jette dans ses bras. Il m’embrasse fougueusement et je l’entraine avec moi sur notre parterre fleuri.
J’enlève mes chaussures, ma chemise et ma jupe, pressée par le désir. Quand je suis en soutien-gorge et culotte, je m’arrête. Je l’aide à retirer sa chemise et son pantalon. Nous sommes tous les deux en sous vêtement dans l’herbe, nous nous regardons, haletants.
— Je suis prête.
— Tu es sûre ?
Il me pose la question avec une pointe de tristesse, ou peut-être d’amertume, dans la voix. Je fronce les sourcils, étonnée. Il dégrafe mon soutien-gorge et le jette près de nous. Il contemple mes seins qui se soulèvent et il les embrasse avec fièvre, les serrant dans ses mains, mordillant mes tétons… Je gémis sous ses assauts délicieux. Et Je retire ma culotte pendant qu’il s’affaire à combler ma poitrine. Je suis entière nue dans l’herbe douce, un parfum de verdure embaume agréablement.
Nicéphore embrasse mon ventre, mes côtes, mes hanches, mes bras, mes cuisses… Il tourne autour de mon sexe rasé comme un chasseur autour de sa proie. Il glisse un doigt dans mon sexe, je pousse un cri ravi, je me cambre sous les caresses de son majeur agile. Son pouce tourne autour de mon anus, je soulève mon bassin davantage pour lui signifier mon accord. Il enfonce le pouce dans mes fesses, j’ai l’impression d’être totalement à sa merci… Il remue ses doigts en moi, je salive de plaisir et d’excitation.
Mais je ne veux plus de sa langue ni de ses doigts pourtant si doux et si habiles. Je veux son corps tout entier, je veux qu’il me possède, qu’il me pénètre… J’ai attendu si longtemps. Je murmure à son oreille.
— Prends-moi… Fais-moi l’amour…
Il retire doucement ses doigts, je gémis encore. Mon intimité est à lui, il peut me prendre par où il veut. Je remue mes hanches avec obscénité pour l’inviter. Son air est grave quand il se met à genoux face à moi. Il baisse lentement son boxer et son pénis dur et droit apparaît. Je déglutis à l’idée qu’il sera bientôt en moi.
— Je dois t’avouer quelque chose, avant que nous…
Son air trop sérieux commence à m’inquiéter et je lui en veux parce que je ne veux pas voir mon désir baisser. Qu’il dise ce qu’il doit dire et qu’il me prenne, enfin.
— Je ne veux pas que ton regard sur moi change…
— Nicéphore, je n’en peux plus, remplis-moi de toi. Dis-moi ce qu’il y a et qu’on en finisse.
Nicéphore se redresse alors un peu plus, dévoilant d’avantage sa nudité, et je ne peux retenir un cri de surprise. Il me regarde, inquiet, attendant une réaction.
Sous son pénis bien dressé pointe un autre pénis un peu plus court, à peine plus fin, et tout aussi fièrement bandé. Nicéphore possède deux pénis l’un au-dessus l’autre. D’abord interdite, je m’approche finalement, pour lui montrer que je ne l’aime pas moins pour cela. Il reste immobile et ferme les yeux, le visage inquiet. Il veut me laisser les observer sans que je craigne son regard.
Je place mon visage à quelques centimètres de ses deux pénis. Ils ont beaucoup parlé ces derniers temps dans les médias des enfants qui naissent avec des organes en plus ou en moins… On sait que c’est un phénomène de plus en plus fréquent, mais évidemment, aucun médecin n’a jamais parlé de double pénis.
Ils sont tous les deux parfaits, l’un n’est pas un appendice à moitié développé comme c’est parfois le cas dans les malformations. Ils ont l’air tous les deux aussi vrais et fonctionnels l’un que l’autre. Je veux m’en assurer.
J’ouvre la bouche et je lèche doucement le gland du pénis du dessus, le plus grand des deux. Nicéphore frémit. Alors j’avance ma bouche et je l’avale plus profondément. Ma tête monte et descend sur son sexe, je sens son plaisir dans tout son corps. Je me retire ensuite doucement et je prends son pénis pour le soulever et atteindre celui en dessous avec mes lèvres. Je l’embrasse et Nicéphore a le même frémissement. Je le suce doucement en contemplant son visage qui se crispe de plaisir.
Je masturbe le pénis du haut et avale celui du bas, et Nicéphore manque de perdre l’équilibre. Mon désir revient, encore plus intense, plus gourmand, plus avide d’explorations inédites.
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