Joan avait accumulé tellement d’heures supplémentaires dans son travail de vendeuse dans une entreprise pharmaceutique que son jeune manager lui demandait de prendre une journée de repos.
« Tu connais la politique de l’entreprise, Joan », déclara Shawn Markson, un bel Afro-Américain. Tu prends ta journée ou tu la perds. Et je ne veux pas que tu la perdes. Prends un jour de congé. »
« Ce serait tellement bien. » Elle tapota sa lèvre inférieure du doigt.
« Fais-en un jour de vacances », dit-il.
C’est alors que Joan prit conscience de la situation. Elle secoua la tête et fit un signe de la main pour arrêter Shawn.
« Je n’aurais jamais un vrai jour de congé, même quand j’ai un « jour de congé ». Le travail ne s’arrête pas ici. Tu le sais bien. Et si je reste à la maison, je finirai par passer l’aspirateur, tondre la pelouse, laver le sol de la cuisine, ou quelque chose comme ça. Oh ! D’ailleurs, j’y pense, il faut que je passe au supermarché en rentrant aujourd’hui ».
Elle griffonna de façon illisible sur un Post-It rose. Elle colla la note au bas de l’écran de son ordinateur, le long d’une rangée de notes de différentes couleurs.
« Joan. » Shawn croisa les bras sur sa poitrine. « Après la course au supermarché, ne reviens pas ici avant lundi. C’est important. Je suis sérieux. »
« Shawn », répliqua-t-elle en prononçant son nom, comme il avait prononcé le sien. « Je ne peux pas. »
« Joan, un jour de congé te fera du bien, et c’est ce sur quoi je me concentre : l’équilibre entre le travail et la vie privée. »
Il avait insisté sur l’idée selon laquelle moins travailler serait bénéfique pour les employés eux-mêmes, pour lui et pour l’entreprise. Tout le monde y gagnerait.
Shawn prit appui sur le demi-mur de son box.
« Tu veux que je te vire aujourd’hui et que je te réembauche lundi ? »
Ils rirent tous les deux.
Shawn se redressa.
« Je ne peux pas te dire ce que je veux ou ne veux pas que tu fasses pendant ton jour de congé, on marche sur des oeufs aujourd’hui dans le monde de l’entreprise. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il faut te détendre. »
Le beau directeur sourit simplement. Il haussa les sourcils pour inciter Joan à accepter ce jour de congé. Ce qu’elle fit.
« Je vais rester à la maison. Je vais me détendre. Je ferai la grasse matinée, j’irai à la gym. »
« Ne lave pas le sol. Ne te mets pas à quatre pattes ».
Joan haussa un sourcil. Mais elle sourit. « Tu sais qu’il n’y a pas besoin de marcher sur des œufs avec moi. »
« D’accord. Eh bien, tu as deux adolescents qui peuvent laver le sol, s’il a vraiment besoin d’être lavé. »
« D’accord. Je prendrai un jour de congé demain et je serai de retour lundi. »
Shawn la remercia. « Profites-en-bien. »
Ce soir-là, Joan aida Rich, son mari, à préparer le dîner. Pendant qu’ils mangeaient, elle lui parla de son jour de congé.
« Il a menacé de me renvoyer si je ne le faisais pas », dit-elle.
« Le petit Shawn ? »
« Oui, mais… » Elle sourit. « Il a dit qu’il m’embaucherait à nouveau lundi. »
Rich rit. « Il est intelligent pour son âge. Tu te donnes à fond, trop à fond. Prends un jour pour toi. »
Joan soupira. « Je n’arrête pas de penser à tout le travail qui s’accumule sans moi. Un jour de congé n’est que de la procrastination. Le travail ne s’arrête pas. »
Leur chien aboya à travers la porte du patio.
« Il attend, comme un chien à la porte. » Elle le fit entrer.
Rich apporta son assiette et la sienne à l’évier. « Je nettoie la cuisine. Les garçons s’occuperont du chien. Va te reposer sur le canapé. La télé est à toi ce soir. »
Bientôt, elle s’endormit sur le canapé. Quelques heures plus tard, Rich la conduisit dans leur chambre. Elle s’installa sous les couvertures, ouvrant à peine les yeux.
Joan se réveilla dans une maison silencieuse. Aucun enfant ne criait. Son mari était parti pour la journée. Pas de télévision allumée sans personne devant. Pas de vaisselle sale dans l’évier Le plan de travail nettoyé et rutilant. Elle n’entendait que le ronronnement régulier du réfrigérateur. Elle ferma les yeux, s’arrêtant dans la cuisine pour un bref moment de paix.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle vit, à travers la porte de la buanderie, une serpillière. C’était la première tentation de la journée. Elle s’écarta pour résister à l’envie de nettoyer.
Elle s’aperçut alors que la cuisinière n’était pas aussi propre qu’elle le souhaiterait. Quelqu’un avait laissé une casserole déborder. Elle saisit la première grille en fonte pour la mettre de côté. Elle s’arrêta net.
« Tu ne peux pas faire ça. Prends un jour de congé » se dit-elle à haute voix, faisant écho aux paroles de Shawn et de Rich.
Elle s’abstint de la deuxième tentation.
Sur le porche arrière, elle sentit la chaleur du soleil sur son visage. Les fleurs du jardin et les plants de tomates dans des pots de 20 L poussaient bien. Dans quelques semaines, elle pourrait faire frire des tomates et les couperait en tranches pour faire des sandwichs à la tomate.
C’est alors qu’elle remarqua des mauvaises herbes. Elles apparaissaient à travers le paillis noir. Elle savait qu’il ne lui faudrait pas plus de deux minutes pour arracher toutes les mauvaises herbes qu’elle voyait. Mais elle décida que ses garçons s’occuperaient des mauvaises herbes plus tard. Une autre tentation détournée.
Cependant, Shawn lui vint à l’esprit. Elle avait rit au commentaire de Shawn sur le fait d’être à quatre pattes. Il était de la génération qui marchait sur des œufs. Joan, pas tellement.
Curieusement, elle laissa son esprit s’attarder sur ses mots : à quatre pattes. Un mirage se forma. Elle était sur le sol et regardait vers le haut pour voir Shawn, debout, fièrement, au-dessus d’elle. Avec une bosse au niveau de l’entrejambe de son pantalon.
Elle chassa cette image de son esprit.
Elle se rendit en voiture au Mark And Son Coffee Shop, en ville. Elle aimait ce nom parce qu’il lui rappelait Shawn Markson. Cette fois, cependant, le rappel était un peu plus sexuel qu’un simple sourire. Elle imagina Shawn en train de déboutonner son pantalon gris sous ses yeux. Son pouls s’accéléra légèrement et une chaleur naquit dans sa poitrine. Elle ne chassa pas immédiatement cette pensée de son esprit.
En regardant le café torréfié couler dans son gobelet, elle entendit Marvin Gaye chanter sur le système de sonorisation du magasin. Le groove la faisait se déplacer subtilement d’un côté à l’autre tandis qu’elle prononçait les paroles. Lorsqu’un jeune homme passa devant elle en souriant, elle s’arrêta. Elle paya rapidement et rentra chez elle.
Joan sirotait son café sur le porche arrière, pour être au soleil et voir les fleurs et les plantes. Elle gardait les mauvaises herbes hors de vue.
Elle décida bientôt qu’arroser les plantes ne serait pas considéré comme du travail, malgré l’avertissement de Shawn.
Son raisonnement était le suivant : « Si j’aime le faire, ce n’est pas du travail. »
Elle saisit la tête du tuyau d’arrosage noir et tira sur le tuyau pour le rallonger. Elle tourna le robinet. Le tuyau se raidit sous la pression de l’eau.
Elle chantonnait en arrosant les plantes. Elle caressait le tuyau tout en arrosant les fleurs. Bientôt, ses mains fraîches et humides avaient lubrifié le tuyau.
Shawn lui revint à l’esprit.
« Tu aimes faire ça ? demande Shawn. « Je n’ai jamais pensé que tu étais une femme qui massait les bites. Tu as plutôt l’air de les attraper et de les tenir fermement. »
« J’aime mieux faire plaisir. Tu veux quelque chose ? »
« Nous sommes collègues, Joan. Ce n’est pas correct dans le monde d’aujourd’hui. »
« Si je t’encourage à le faire, c’est que j’en ai envie. » Joan resserra sa pression sur le tuyau d’arrosage.
Joan revint à la vie réelle. Soudain, elle lâcha le pommeau et laissa le tuyau tomber sur le sol. Elle regarda sa paume.
Elle referma le robinet en le tournant dans le sens inverse.
Elle se frappa le front avec la main en riant de sa conversation imaginaire.
« Tu es ridicule d’être excitée comme ça », se gronda-t-elle. « Pense à ton âge, agis en conséquence. Pense à son âge ! »
Elle reprit le tuyau pour l’enrouler. Il était mou, mais quelques dernières giclées d’eau froide en sortirent.
Shawn revint à son esprit.
« Ne me laisse pas rester mou longtemps », dit-il.
« Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Tu n’as jamais répondu », demanda Joan.
« Tes jambes, écartées. »
« Tu veux me voir ? » demanda-t-elle en inclinant une hanche sur le côté comme si elle l’offrait.
« Non. »
Elle se redressa. « Tu viens de dire… »
« Pas tant voir que goûter. »
Joan revint une fois de plus à sa vie réelle. Mais cette fois-ci, sa poitrine palpitait et son petit rêve éveillé l’avait échauffée.
À l’intérieur, la maison était vide. Seul le ronronnement du réfrigérateur résonnait encore. Ce son régulier lui rappela celui de son nouveau jouet vibrant et rapide. Lily 2 l’avait fait sourire fréquemment au cours des derniers mois.
Elle entra dans sa chambre vide.
« Tu m’as laissée devenir mou. Maintenant, je veux que tu arranges ça. »
Shawn parlait d’un ton ferme que Joan ne lui avait jamais entendu auparavant. D’habitude, il était doux.
Elle s’agenouilla silencieusement devant l’homme noir. Le rythme auquel il se dévoilait lui donnait faim. Elle avait l’eau à la bouche et un bourdonnement régulier à l’intérieur et contre son corps s’intensifiait.
Puis elle sursauta. Sa bite sortit, pendante, basse et longue.
« Mon Dieu ! » dit-elle. Elle ramena sa langue dans sa bouche avec un bruit sourd.
La bite était deux fois plus épaisse que le tuyau et pendait avec une noirceur étincelante. Elle était bordée de veines et d’une large couronne. Il était son roi.
Avant qu’elle ne puisse bouger, il souleva la chose lourde et la plaqua sur son visage. Ses grosses boules pendaient au-dessus de son menton et sa longueur s’étendait jusqu’à l’arête de son nez. Elle louchait en la regardant.
Elle se pencha en arrière jusqu’à ce que le gland rencontre ses lèvres roses. Sa langue parcourut le dessous de la bite. Et elle lécha encore.
Dans son excitation, elle avait augmenté le réglage de son minuscule vibromasseur rose. Au fur et à mesure qu’elle avançait, elle en remarquait l’odeur de Bordeaux et de chocolat.
Joan ouvrit alors grand la bouche pour avaler la bite sombre de Shawn. En essayant de la faire entrer dans sa bouche, elle ressemblait à un python en train d’avaler sa proie.
Elle s’agita sur la bite. Elle s’étouffa même plusieurs fois et laissa un éclat luisant sur la bite majestueuse. Bientôt, les brins de salive pendaient de la bite et coulaient sur son menton.
Elle recula. Sa main saisit la longueur, la caressant, tandis qu’elle descendait. L’une après l’autre, les couilles de l’homme, qui pendaient très bas, s’adaptèrent parfaitement à sa bouche. Elle les suça et les aspira. Le bout de sa langue les faisait pivoter dans un sens et dans l’autre, de sorte qu’elles se heurtaient à son menton, comme si elle jouait à la spiroballe.
Joan s’arrêta, se raidit, pendant un bref instant. Les bonnes choses étaient proches. Elle ajouta une pression sur son clito avec le vibrateur.
Son corps se mit à bouger tandis qu’une vague de plaisir l’irradiait. Puis vint le tsunami qui l’éloigna de son fantasme avec Shawn. Chaque partie de son corps devint ultra-sensible, au point qu’elle dût lâcher le vibromasseur. Elle le sentait seulement bourdonner à la base de ses fesses.
Une porte s’ouvrit.
« Joan, tu es là ? » appela Rich.
Elle savait que Rich ne serait pas Shawn, mais il avait une bite qui pouvait être utilisée.
« Ici. »
Il la baisa durement, mais Shawn la fit ensuite rester allongée sur le lit pendant une bonne partie de la journée.
Le lundi, Shawn lui demanda ce qu’elle avait fait de sa journée.
« Je me suis mise à quatre pattes pour nettoyer, mais ça n’a pas pris longtemps. Et, sourit-elle, ce n’était pas du tout du travail, crois-moi. »
* Cette fiction érotique a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire dans sa version originale, c’est par ici.