« Hygge ». Avec l’arrivée de l’hiver, ça fait quelque temps que je vois ce mot affiché partout : sur les devantures des boutiques, en première couverture des journaux et magazines, sur le net… Et l’autre jour, en rangeant notre chambre, j’ai découvert que t’as un livre sur le sujet, que t’as laissé sur ta table de nuit ! J’avoue que j’l’ai dévoré en une après-midi, pendant que t’étais de sortie. C’que dit ton livre, c’est que finalement, ce mot d’origine danoise, c’est un peu plus qu’une mode passagère : c’est un vrai art de vivre, la recette du bonheur face au froid et à la déprime de l’hiver. Ça peut se traduire par des petites choses du quotidien qui viennent t’apporter du calme, du réconfort et le sentiment d’être dans un cocon… C’est aussi apprécier l’instant présent, la simplicité des petits moments de bonheur, la compagnie de ceux que tu aimes… Tout ça m’a inspiré. Ça fait quelques jours que t’es malade, et depuis ce matin t’es clouée au lit, toute enrhumée… alors j’t’ai préparé une petite surprise. J’ai lancé le feu de cheminée, et j’ai allumé des bougies pour les placer aux quatre coins du salon. Je me suis affairé en cuisine pour te préparer des cookies et un chocolat chaud. Le goûter t’attend sur la table basse, et moi dans le canapé, réfugié sous un plaid. Tu finis par te lever et par me rejoindre, attirée par l’odeur sucrée des gâteaux et par le bruit du feu qui crépite. Tu t’arrêtes dans l’embrasure de la porte : t’as l’air ébahie et ravie de ma surprise. Avec tes yeux légèrement brillants et tes joues rougies par la fièvre, tu m’fais craquer… J’ai juste envie de t’embrasser encore et encore, de te serrer contre moi…
Et puis, avec ton pyjama à moitié déboutonné qui laisse distinguer tes seins… T’es juste irrésistiblement sexy, dans cette grande chemise, avec rien en dessous. Comment c’est possible, ça, d’être aussi belle tout en étant malade ? Nos regards se soutiennent, tu devines dans mes yeux mon désir, et y’a un sourire mutin qui se dessine sur tes lèvres… J’te fais signe de me rejoindre sous le plaid. Tu t’approches de moi, l’air coquin, tout en te déshabillant. Tu m’dis que tu n’sais pas si c’est la fièvre, le feu ou moi qui t’fait cet effet, mais tout à coup, tu as très chaud… « Parfait : j’voulais te redonner un peu de chaleur et d’réconfort avec une ambiance très… comment on dit déjà ?… très « hygge » ! J’m’en suis pas mal sorti, non ? » Tu viens te blottir contre moi, nue… Ta peau est si chaude et veloutée, et je sens tes tétons pointer… Mmmh, tu me donnes tellement envie de toi… Tu me chuchotes à l’oreille que cette scène très « hygge » serait absolument parfaite avec un peu plus de sensualité. J’me fais pas prier : j’t’embrasse, d’abord lentement, doucement… Tes lèvres douces s’entrouvrent, pour que je puisse y glisser ma langue… Je te goûte, te mordille, te lèche les lèvres… T’es délicieuse…
Puis j’ai une idée : je saisis une large bougie rouge, sur la table basse, pour te la montrer. Tu me regardes d’un air avide et excité. Je souffle sur la flamme pour l’éteindre, trempe mon doigt dans la cire chaude et fondue pour juger la température… Parfait, juste ce qu’il faut de chaleur pour te donner des sensations sans te brûler. Toi, tu t’allonges sur le canapé, et te cambre pour m’offrir ta poitrine nue, prête à recevoir des gouttes écarlates. La bouche entrouverte, le souffle court, tu m’attends avec impatience… Cet air sur ton visage… Tu m’excites tellement que je pourrais te prendre là, tout de suite… Je bande tellement fort, si tu savais… Mais j’veux prendre mon temps, attiser tes sens, te faire trembler d’appréhension et d’envie à la fois. Du bout des doigts, je viens caresser tes seins, si légèrement que t’en as la chair de poule. Puis je fais tomber quelques gouttes de cire chaude sur toi, pour contrebalancer ma caresse avec une piqure de feu. Je commence par tes clavicules, en passant par tes tétons… Je te vois frémir, les yeux fermés. T’es attentive aux sensations, aux pics de chaleur qui te tombent dessus par surprise, tu pousses des petits gémissements de plaisir et de légère douleur… T’es dans tous tes états, et moi je me délecte du spectacle.
Je continue à verser un peu de cire plus bas, sur ton ventre, autour de ton nombril, puis vers ton pubis… Je m’arrête là, tandis que tu te tortilles, envahie par les sensations et le désir. Je repose la bougie à sa place. Avec ma langue, je viens apporter de la fraîcheur à ta peau en venant lécher le creux entre ton sexe et ta cuisse, avant d’aller m’aventurer doucement vers ta vulve… T’es brûlante et déjà mouillée de plaisir. J’insère ma langue entre tes lèvres, pour aller te lécher bien profond… de haut en bas… de l’entrée de ton vagin jusqu’à ton clitoris, sur lequel j’exerce de légères pressions… avant de redescendre, en de longs va-et-vient… Puis je m’attarde sur ton clito, je le suce entre mes lèvres, passe et repasse ma langue dessus, et toi, tu perds tout contrôle… Oh oui… T’es tellement bonne… Tu cries de plaisir, maintenant, et j’ai juste envie d’entrer en toi, j’y tiens plus… D’une main j’agrippe ton sein droit, sans cesser de m’occuper d’ta chatte avec ma bouche. Sous mes doigts, je sens la cire séchée sur ta peau, ton téton dur, que j’pince légèrement, tire un peu…
T’as des vagues de plaisir qui te submergent, te font onduler… et moi je continue de me délecter de ton sexe, trempé, brûlant… J’commence à me branler d’une main, et de l’autre, je quitte ta poitrine, pour venir explorer doucement l’entrée de ton vagin. Avec mon index, je commence à te pénétrer, et mmmh, je glisse si bien en toi… C’est trop bon… J’continue de te lécher, et en même temps j’te doigte, avec un, puis deux doigts, dans un mouvement légèrement incurvé, pour appuyer sur ton point G. Je vais et je viens, encore… et encore… de plus en plus fort, de plus en plus vite… Oh bon sang… J’vais jouir rien qu’à te voir prendre ton pied sous mes caresses… Je sens que tu te tends de plus en plus, tes cuisses m’enserrent, et mes doigts en toi sont pris dans un étau… Oh oui ma belle, viens, jt’en prie… Viens… Une vague orgasmique te traverse, je sens tes contractions et tes tremblements… tes cris de plaisir me font partir aussi… Oh oui… J’vais venir… et jouir… sur ton ventre… Mmmh… T’es si belle, toute secouée par ton orgasme, recouverte de liquides en tous genres : cire rouge, cyprine et sperme… On s’regarde, plutôt fiers de notre œuvre… et agréablement surpris de notre interprétation du « Hygge ».
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