Ken se réveilla avec Lisa Carol à ses côtés, nue et endormie. Son réveil indiquait minuit. Il s’assit et jeta un œil par la fenêtre, par-dessus les seins de Lisa Carol. Aucune lumière n’était allumée chez Mme Cœur Solitaire. La lumière grise de la télévision ne filtrait pas. Aucune lampe tamisée. Il savait qu’elle était sortie il y avait de cela quelques heures et elle n’était pas encore rentrée. Il le savait car seule la lumière de la cuisinière éclairait faiblement l’appartement. Il se rallongea et ferma les yeux.
Il se réveilla au contact du dos nu de Lisa Carol, de ses hanches adorables et de son cul parfait. Elle soutenait son visage dans sa main comme si elle regardait par la fenêtre.
– Tu vois quelque chose ?
Lisa Carol tourna doucement la tête vers Ken :
– Mme Cœur Solitaire est rentrée ?
Ken s’assis rapidement mais grimaça sous le coup de la douleur dans la jambe. Il ne pouvait pas voir par-dessus l’épaule de Lisa Carol.
– Est-ce qu’elle y est avec quelqu’un ?
– Oui. Un homme. Grand.
Lisa Carol ne pouvait détacher son regard de la fenêtre. Ken vit qu’elle avait installé l’appareil photo sur son trépied et qu’elle pouvait ainsi profiter du spectacle allongée.
– Est-ce que c’est lui qui tu avais choisi pour elle ?
Lisa Carol rit et son corps se secoua.
– Pas que je sache. Je lui ai seulement donné une rose et un billet. Son admirateur secret était anonyme…
– Tes jeux sont vraiment…
Lisa Carol émit un son et se redressa sur son coude.
– Quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? lui dit Ken en la pressant avec une petite caresse sur l’épaule.
– Ils sont en train de boire du vin sur le canapé. Il se rapproche d’elle. Elle pose son verre. Ah, ils reparlent à nouveau. J’aime la façon dont les choses se déroulent.
– Qu’est-ce qu’elle porte ? demanda Ken
– Mme Cœur Solitaire vient de se lever et se dirige vers le réfrigérateur. Et hop, une nouvelle bouteille de vin. Ça commence à sentir bon. Je suis sûre qu’elle est excitée. Mais peut-être un peu anxieuse. Son corps bat vite. J’en suis sûre, dit Lisa Carol en rangeant une mèche de cheveux derrière son oreille.
– Est-ce qu’elle est habillée ?
– Ils dégustent du vin. Ils ne se sont pas jetés l’un sur l’autre donc oui elle est habillée. Elle porte la jupe noire et la blouse qu’elle avait lorsqu’elle est partie.
Lisa Carol poussa un petit cri :
– Est-ce que je viens de voir ce que je viens de voir ?
– Quoi ? dit Ken. Il essayait de se tourner pour pouvoir observer la scène sans souffrir le martyre.
– Aaaah ! Elle vient de déboutonner sa blouse lorsqu’elle était dans la cuisine. Elle rapporte le vin et elle se penche devant lui. Quelle coquine. Mme Cœur Solitaire est sacrément excitée…
– Fais-moi voir ! dit Ken comme un enfant capricieux.
Lisa Carol roula sur le lit en tournant sa taille. Ses seins gigotèrent. Ses tétons pointaient et étaient tendus vers le plafond. Il remarque une lueur de manigance dans son regard. Elle aimait observer ce genre de situations chez les autres.
– Tu vois là ? lui demanda-t-elle sournoisement.
– Un peu, lui dit Ken en tendant son cou pour mieux voir.
– Ah oui ? Lisa Carol lui offrait ses seins nus mais il préférait se concentrer sur la fenêtre.
Elle roula vers lui pour lui bloquer la vue.
Il voulut sortir du lit. Lisa Carol essaya de l’en empêcher. Elle planta ses ongles dans ses fesses. Puis posa son cul contre sa demi-érection. Ça le calma tout net. Elle mit fin à son petit jeu. Provisoirement.
– Ils sont sur le canapé. Elle est au-dessus de lui. Ça commence. Ils s’embrassent maintenant ! Ça arrive enfin !
Lisa Carol adorait les regarder. Cela faisait battre son cœur plus vite. Elle se toucha les tétons dans un premier temps. Puis pris ses seins à pleines mains et les malaxa. Elle regardait Mme Cœur Solitaire et M. Amant se découvrir de plus en plus profondément. Mme Cœur Solitaire étendit son cou et il l’y embrassa. Son visage disparu dans les plis de sa blouse ouverte.
– Elle est assise sur lui, elle déboutonne sa blouse. Elle est grande ouverte ! Elle l’enlève. Elle déboutonne sa chemise à lui à présent.
Elle continuait sa description tout en maintenant Ken immobilisé à côté d’elle.
– Et hop, M. Amant n’aura pas mis longtemps à se débarrasser de son soutien-gorge. Je sais que quand je fais l’amour et que j’enlève mon t-shirt, mon soutien-gorge ne reste jamais très longtemps à poste.
Ken écoutait Lisa Carol parler ainsi. Elle parvenait à détourner son attention de la fenêtre. Il se souvenait de ce qu’elle avait dit la veille juste avant de lui sauter dessus.
– Il lui suce les seins, dit Lisa Carol en avalant sa salive. Elle passait et repassait ses mains sur sa poitrine.
Et Mme Cœur Solitaire a l’air d’adorer ça. Je parie que ses yeux sont fermés pour se plonger dans chaque sensation. Mes seins sont tellement sensibles. Une langue peut faire beaucoup d’effet à mon corps comme à mon esprit. Elle a vraiment de très beaux seins. J’aimerais tellement…
Elle ne termina pas sa phrase.
Ken ne la laissa pas finir :
– Qu’est-ce que tu aimerais ?
Elle se tourna pour le regarder par-dessus son épaule :
– J’aimerais tellement avoir une plus grosse paire de seins, juste un tout petit peu plus gros.
– Tes seins sont parfaits comme ça.
– Oh, lui dit-elle en lui donnant une petite tape sur la joue. Puis elle se retourna vers la fenêtre.
– Ces deux-là sont à fond ! Ça doit faire un bail qu’ils ne l’ont pas fait. Elle est en train d’embrasser son torse et… est-ce qu’elle ? Elle descend plus bas ! Toujours plus bas. Elle déboutonne sa ceinture, défait son pantalon… eux deux vraiment ! Je n’aurais pas pensé ça !
– Pensé quoi ?
– Qu’un appartement donnant sur un cour et un appareil photo pourrait être si excitant.
Elle regardait à travers l’objectif à nouveau. Elle se remit à décrire l’action, d’une voix haletante.
– Elle vient de son sortir son long sexe. Long ET dur. Elle le prend dans sa bouche. Elle le suce de toutes ses forces à présent. Elle sait s’y prendre. Elle bouge sa tête, le caresse en même temps. Il adore ça. Il se redresse, agrippe les oreillers… Ah la la, le talent des femmes…
Elle continua son observation attentive et se mit soudain à donner des conseils :
– Ne le laisse pas partir tout seul. Toi aussi tu mérites du plaisir. Fais le bosser un peu…
Comme s’ils l’entendaient parler, Mme Cœur Solitaire et M. Amant se levèrent pour se diriger vers la chambre à coucher, abandonnant la bouteille de vin et les verres à moitié plein.
– La chambre, c’est là que les choses sont les meilleures, dit Lisa Carol. Je me souviens de la première fois que j’ai fait entrer un homme dans ma chambre dans mon tout premier appartement. Il était grand et était très charismatique. Il avait comme le pouvoir de m’entraîner vers des endroits où je ne m’étais jamais aventurée. Je l’avais rencontré dans un bar. Nous avions bu quelques verres et il était un peu amouraché. C’était comme s’il voulait tout connaître de moi. Je l’intriguais. Je lui en ai donné pour sa curiosité cette nuit-là ! C’est là que j’ai découvert que lorsque j’enlève mon haut, mon soutien-gorge est le suivant sur la liste. Avant que les autres ne le rejoignent…
Lisa Carol jeta un coup d’œil en direction de Ken. Elle réalisa qu’il était littéralement suspendu à ses paroles. Il était devenu un voyeur, tout comme elle s’était convertie au voyeurisme. Elle regardait les gens comme Mlle Souplesse, Mme Cœur Solitaire et maintenant M. Amant. Mais Ken adorait écouter ses histoires du passé. Il était comme un voyeur de seconde-main, par procuration. Elle poursuivit son récit.
– Je portais une blouse en soie rose assez chic ce soir-là. Le tissu était si fin et soyeux que je n’ai pas mis beaucoup de temps à l’enlever. Je ne sais pas si la soie était vraiment responsable ou si c’est lui qui en était la cause. En tous les cas, c’était une nuit très réussie. Il m’a embrassé sur la bouche, dans le cou, sur les clavicules, sur les épaules. Il savait toujours exactement où m’embrasser ensuite. Puis, il a trouvé le chemin secret vers mon plaisir.
Elle s’éclaircit la gorge à cette pensée.
D’une voix enrouée, Ken lui demanda :
– Qu’est-ce qui s’est passé ensuite ?
Lisa Carol ignora sa question :
– Mme Cœur Solitaire est en train de chevaucher M. Amant. Et elle prend son pied. Regarde comme elle bouge.
– Tu en profites autant qu’elle, on dirait, lui dit Ken.
– Ce qu’on fait n’est pas bien, répondit Lisa Carol. Mais elle ne pouvait détacher son regard.
– Oublie les. J’ai envie d’entendre la suite de ton histoire, lui dit Ken en lui touchant l’épaule. Tu as invité ce type chez toi, il a t’a déshabillée… Et ensuite ?
– On peut dire qu’il s’est régalé, dit-elle en riant d’une façon crue et un peu autoritaire. Il m’a léchée. Sa langue allait partout. J’ai joui tellement de fois cette nuit-là. Jamais je n’avais…
Elle s’arrêta tout net, se souvenant de la présence de Ken.
– Continue.
Lisa Carol pouvait sentir son envie pour ne pas dire son besoin d’entendre la suite. Elle sentait sa bite durcir contre ses fesses.
– On a quitté le canapé et on s’est installés dans ma chambre. Exactement comme Mme Cœur Solitaire. J’étais inquiète, je me demandais s’il trouverait ma chambre assez bien rangée. Je n’avais pas envie de le voir partir à cause du désordre…
– Et tu as ensuite réalisé qu’un homme qui sera conduit dans la chambre d’une femme ne partirait JAMAIS à cause du désordre, lui dit Ken.
– Il n’en avait rien à faire en effet. J’avais plusieurs grosses peluches par terre, d’ailleurs tu le sais, tu les as vues… Il a sucé mes seins comme si c’était la dernière fois. J’avais presque des bleus sus les tétons. Ses mains couraient partout sur mon corps. Il me fouillait partout, rudement. Il a commencé à me pénétrer quand j’étais déjà sur le point de jouir. Il avait tout pouvoir sur moi. Quand j’ai senti sa bite cogner contre ma chatte, je l’ai attrapée et l’ai enfoncée dans mon vagin de toutes mes forces.
La voix de Lisa Carol se voila et devint plus sombre. Elle faisait courir ses doigts sur sa chatte mouillée.
– On a baisé fort, pendant un long moment. Enfin je ne sais plus, il m’a fait jouir tellement vite que je ne sais plus combien de temps ça a duré. J’étais épuisée après ça, vidée sexuellement. Depuis cette nuit, je suis toujours excitée lorsqu’un homme est au-dessus de moi, qu’il grogne et serre les dents.
Lisa Carol soupira. Sa main se baladait toujours. Son plaisir fut interrompu par un cri qui résonna dans le jardin :
– Vas y ! Baise moi !
Le jazz s’est arrêté et le chat a miaulé.
– Tu crois que c’est Mme Cœur Solitaire ? demanda Lisa Carol.
– Sans doute. Elle exprime ce dont elle a besoin, répondit Ken.
Lisa Carol arrêta de se caresser et étala un peu de sa mouille sur l’appareil photo en le prenant à pleines mains.
– Ils sont allongés, tout nus sur le lit, lui dit-elle. Deux amants repus.
– Oh merde ! Merde !
Lisa Carol vit que Ken venait d’éjaculer sur son ventre et qu’il en avait encore plein la main.
Elle roula sur lui. Elle plongea ses doigts dans son foutre et se l’étala sur les tétons. Elle fixait Ken droit dans les yeux comme un loup prêt à attaquer. Sa bouche se fendit d’un sourire carnassier. Elle lui lécha les tétons et les suça. Elle laissait sa main à lui lui caresser les fesses.
Très rapidement, Lisa Carol écarta les jambes. Elle caressa ses lèvres gonflées et enfonça plusieurs doigts dans sa chatte. Elle regarda Ken puis en direction de Mme Cœur Solitaire. Elle savait ce qui venait de se passer. Elle savait qu’elle avait tout orchestré.
** Pour lire la première partie et deuxième partie des aventures de Ken et Lisa Carol, c’est par ici et par ici.
*** Cette nouvelle a été traduite de l’anglais d’après un texte écrit par Claire Woodruff. Vous pouvez découvrir le texte en version originale ici.