- Lire le début de l’histoire : Exotique Poison – Partie 1
Deux choses ennuyaient Alou.
Les conseillers de l’empereur lui avaient fait comprendre que sa présence à Paris n’était plus nécessaire et qu’il lui accordait encore quelques jours pour en profiter avant de le renvoyer en Afrique.
Ensuite, il y avait le corps d’Inès qui le hantait. Plusieurs fois il avait essayé de l’aborder dans les couloirs de l’hôtel particulier où elle travaillait et où il logeait, mais elle l’avait toujours évité soigneusement. De plus, le chef des domestiques l’avait surpris essayant de coincer la jeune femme dans un couloir et il craignait que le vieil homme n’aille signaler sa conduite auprès des conseillers du roi…
Il devait d’abord trouver un moyen de rester à Paris, puis il pourrait s’occuper de posséder Inès. Chaque problème en son temps. Et pourtant, il avait du mal à se débarrasser du souvenir de la petite jeune femme aux seins dévoilés tandis qu’il possédait Camille…
Il aurait dû insister pour leur faire l’amour à toutes les deux ce jour-là, il avait été trop impatient. Son corps « noir comme la nuit » comme il l’avait entendu lui donnait un avantage érotique certain. Il excitait la curiosité de la gente féminine.
Camille… Elle pourrait peut-être l’aider à rester. Elle le poursuivait depuis qu’ils avaient fait l’amour et même s’il n’était pas contre la besogner à nouveau, il retardait le moment, convaincu qu’il pourrait exiger quelque chose d’elle en échange.
Allongé sur son lit, il entendit des pas dans le couloir et alla vérifier qui venait en entrebâillant la porte. Dès qu’il reconnut Camille, il la tira vers lui dans sa chambre et elle se laissa faire en riant.
— Je ne peux pas rester malheureusement, on m’attend en cuisine, mais je peux repasser ce soir…
Elle lui envoya un clin d’œil sans ambiguïté sur ses intentions.
— J’ai besoin que tu me rendes un service : est-ce que tu peux te renseigner pour moi… Je voudrais trouver un travail, quelque chose à faire à Paris.
— C’est à moi que tu demandes ça ? C’est la noblesse parisienne qui t’a fait venir ici…
— Et qui veut que je reparte. Si tu me rends ce service, je pourrais t’en rendre d’autres…
Il posa une main sur son sein qu’il pétrit avec volupté et Camille frissonna. Elle se serra contre lui, saisit sa fesse musclée et murmura :
— Ce soir…
Puis elle sortit de la chambre et s’éloigna en courant. A temps pour ne pas croiser le domestique qui frappa quelques instants plus tard à la chambre d’Alou. Ce dernier crut que c’était Camille qui revenait déjà et ouvrit la porte avec un sourire charmeur qu’il abandonna aussitôt.
— On vous demande au salon, Monsieur Alou. Veuillez me suivre.
Alou enfila des chaussures et suivit le domestique en priant pour que ce ne soit pas un des conseillers de l’empereur venu lui signifier qu’il devait quitter Paris au plus tôt. Il fut soulagé quand il découvrit une petite femme bien en chair qui l’attendait debout, les mains serrant fort son chapeau.
Quand il vit son visage crispé par la douleur, il comprit immédiatement à qui il avait à faire : la femme de son employeur français en Afrique… On l’avait prévenu qu’elle chercherait à le rencontrer pour en savoir plus sur la mort de son mari. Selon la version officielle, il avait été pris dans une embuscade alors qu’il s’était aventuré tout seul en dehors des sentiers battus. Alou avait même enjolivé son mensonge en se donnant le beau rôle de celui qui avait tout fait pour le sauver.
Personne ne se doutait que le Français était mort à cause de lui, en l’encourageant à faire l’amour à la femme du chef du village…
— Monsieur Alou, je suis la femme de…
— Je sais qui vous êtes, Madame. Je suis terriblement désolé pour votre mari, une véritable amitié était née entre nous.
Le moment n’allait certainement pas être agréable pour Alou, mais au moins il serait débarrassé une fois pour toute de la veuve éplorée. Alors quand elle lui demanda, les yeux remplis de larmes, de lui raconter, avec ses mots, les circonstances de la mort de son mari, sans les ménagements de la version officielle, il raconta avec beaucoup d’émotion l’histoire qu’il avait inventée et répétée de nombreuses fois. Avec encore plus de conviction et de cœur.
Le soir-même, comme promis, Camille toqua à la porte de sa chambre, mais à sa grande surprise, elle portait un manteau.
— Prépare-toi, je t’emmène faire un tour.
Alou fronça les sourcils. Ce n’était pas ce qu’il avait prévu. Il s’était fait agréablement à l’idée de remettre le couvert avec Camille, même si elle n’avait pas la moitié du sex-appeal d’Inès…
— Fais pas cette tête, idiot, je t’ai peut-être trouvé un travail.
Alou se détendit aussitôt et enfila son manteau. En suivant Camille dans les rues de Paris, il fut pris d’un sentiment de profonde satisfaction. Tout se déroulait exactement comme il l’avait espéré. Il vivait dans un hôtel particulier à Paris, il avait une maitresse, cette maitresse allait lui trouver du travail, tout se déroulait parfaitement. Et ce sentiment de perfection s’accentua encore quand il découvrit l’immeuble où l’entraînait Camille.
C’était un bâtiment somptueux, et ses propriétaires devaient être très riches. Mais à peine passés le portail, Camille contourna le bâtiment et entraina Alou dans le jardin. Ils atteignirent une minuscule porte de service et elle frappa des coups saccadés, comme s’il s’était agi d’un code…
La porte s’ouvrit et Alou découvrit alors un escalier qui descendait dans les profondeurs d’une cave. Il fronça les sourcils, se demandant pourquoi ils allaient dans les souterrains alors qu’une maison sublime les attendait au-dessus. Ses craintes furent dissiper quand ils arrivèrent dans un petit salon aménagé avec beaucoup de goût. Il y avait des fauteuils confortables et des tables partout, il avait vu des lieux similaires dans les rues de Paris, ces cafés où les gens aimaient se retrouver. Mais celui-ci était vide.
Camille lui fit signe de s’asseoir et ils patientèrent quelques minutes avant de voir entrer une femme aux habits de grand luxe. Elle avança vers lui et le salua avec une déférence et un sourire exagérés.
— Alou, comme je suis contente de vous rencontrer ! Camille m’a dit tellement de bien de vous… Regardez-moi ça, elle n’avait pas tort quand elle disait que vous étiez bien bâti. Voyons voir pour le reste, en piste mes enfants.
Alou ne comprenait pas ce que la femme voulait dire. Elle avait l’air d’attendre quelque chose mais il ne savait pas quoi. Il adressa un regard à Camille qui, à sa grande surprise, avait commencé à se déshabiller. Elle lui sourit.
— Nous allons faire ce qui était prévu, mais avec une spectatrice…
Comme Alou ne réagissait pas, Camille poursuivit.
— La dernière fois, ça ne t’a pas gêné, d’avoir du public.
Elle s’approcha de lui et le déshabilla lentement. Il ne réagissait toujours pas, trop hébété. La dame s’assit confortablement pour assister au spectacle.
Alou fut sorti de sa torpeur quand il entendit l’inconnue glousser. Il réalisa alors qu’il était torse nu. Camille continuait de se frotter contre lui en le caressant et il sentit l’érection monter malgré lui. Cette situation absurde le dépassait, Camille avait parlé d’un travail et voilà qu’il devait lui faire l’amour dans une cave devant une dame. C’était un drôle de travail.
Il s’exécuta pourtant. Il embrassa Camille à pleine bouche et commença à la caresser à son tour. Il devinait le corps de la femme derrière Camille en train de remuer sur son fauteuil. Après avoir mis à nus les seins de sa maitresse, il les dévora goulument pour augmenter encore davantage son excitation. Il sentait son sexe dur oppresser le tissu de son pantalon. Elle voulait du spectacle ? Elle allait en avoir.
D’un mouvement sec, il se débarrassa de son pantalon et de son caleçon qui tombèrent à ses chevilles, dévoilant par surprise son pénis dressé. La femme poussa un cri puis applaudit avec bonne humeur. Camille saisit le chibre dévoilé et le masturba doucement tandis qu’elle embrassait Alou. Mais celui-ci l’attrapa et la retourna avant de la pousser vers la table juste devant la femme. Celle-ci gloussa à nouveau quand elle le vit allonger Camille sur le ventre juste sous ses yeux. Il retroussa la robe et prit son pénis en main pour se guider entre les cuisses de Camille. La femme se pencha alors en avant en murmurant :
— Je peux ?
Alou acquiesça et la femme avança sa main vers le sexe tendu, le saisit, et très lentement, s’appliqua à le faire rentrer entre les lèvres gonflées d’excitation de Camille. Quand il fut à l’entrée du vagin, elle plaça une main sur les fesses d’Alou et appuya doucement pour qu’il s’enfonce en elle. Elle était hypnotisée par ce sexe noir perforant ces deux fesses blanches.
Camille poussa un long cri de plaisir durant la lente pénétration… Quelle sensation délicieuse. Alou s’enfonça au maximum avant de s’immobiliser et de regarder la femme. Elle comprit qu’il attendait des directives, elle lui fit signe de continuer. Alors il entama un langoureux va-et-vient entre les fesses de Camille qu’il avait saisies à pleines mains. Elle gémissait sans retenue tandis que la femme qui les regardait se mordillait les lèvres.
Il alla de plus en plus vite, de plus en plus fort, et Camille s’agrippait à la table en hurlant. Puis la femme demanda à Alou de ralentir un peu. Elle se pencha entre les deux amants et observa le pénis entrer et sortir avant de s’intéresser au torse musclé d’Alou. Tandis qu’il continuait d’aller et venir en elle lentement, la femme caressa les pectoraux et le ventre d’Alou.
— C’est très beau, vous êtes très beau, Alou…
Elle caressa sa joue, puis tourna autour de lui, passa une main dans son dos, sur ses fesses… Alou aimait se sentir ainsi admiré. Elle poursuivit la promenade de sa main, revint sur le ventre, la vessie et toucha finalement la base du pénis qui continuait d’aller et venir en Camille. Elle laissa ses doigts glisser sur le sexe au travail, puis elle sépara brusquement les deux corps. Camille grogna de plaisir et resta pantelante, le sexe ouvert, allongée sur la table, tandis que la femme attrapait le pénis d’Alou.
Elle prit une certaine distance avec ce sexe qu’elle tenait d’une main et le masturba d’un geste alerte.
— Laissez-vous aller, Alou…
Et comme par magie, il jouit à cet instant. De grandes salves de semences jaillirent dans les airs et Alou ferma les yeux en gémissant son plaisir.
— C’est parfait tout ça, il est parfait ton homme ma Camille…
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