La question épineuse et sujette à débat pourrait bien finalement avoir été tranchée par la médecine française puisque deux gynécologues, Odile Buisson et Emmanuel Jannini, disent avoir prouvé l’existence de deux formes d’orgasmes bien distincts, l’un étant le fruit des délices du clitoris quand l’autre est le résultat mirifique de son cousin le vagin…
Sigmund Freud l’avait dit en son temps, plusieurs médecins avaient suivi ses pas au fil du XXème siècle, tentant en vain de prouver cette double origine du plaisir contre le camp adverse qui clamait l’unique, cette fois il semblerait que ce soit officielle : il y a du sommet clitoridien et il y a du paroxysme vaginal.
Voyons donc ensemble comment ces deux gynécologues ont démontré que les plaisirs de nos intimités étaient bipolaires…
Principe de l’étude
Après avoir trouvé trois femmes volontaires pour se prêter à ce test du double orgasme, nos deux chercheurs gynécologue leur ont donc demandé d’effectuer l’expérience en deux temps :
- Il s’agissait tout d’abord de s’adonner à une auto stimulation du clitoris, pendant qu’une sonde s’occupait d’analyser l’afflux de sang dans cette zone, cette concentration sanguine étant le signe que le plaisir n’est pas loin de s’annoncer.
- Dans un second temps, les trois dames devaient insérer dans leur intimité un tampon humide afin d’observer, à nouveau à l’aide de cette sonde à sang, si le plaisir était susceptible de pointer son nez dans une zone différente, un peu en amont de la première ! Le tampon humide aidant ainsi ces dames à stimuler cette zone difficilement atteignable à main nue…
Dans les deux cas, il a ainsi été observé un afflux sanguin dans la zone stimulée. Avec une petite subtilité lors de la phase de pénétration, puisqu’il a été noté que celle-ci permettait également la stimulation du clitoris, autant dans sa partie externe que dans son prolongement interne.
Chacune de ces parties cobayes est donc bel et bien propice à une extase isolée et personnelle, mais si la stimulation externe procure des plaisirs externes, la stimulation interne est capable de s’épandre autant à l’intérieur qu’à l’extérieur…
Il existe donc un orgasme vaginal qui n’est pas exactement clitoridien et une extase clitoridienne qui se distingue tout de même de la vaginale.
Pour refaire l’expérience à la maison
Si d’aventure vous souhaitiez vérifier par vous même l’exactitude des conclusions de cette expérience, dans un but, évidemment, purement scientifique et nullement intéressé, voici comment vous pourriez vous y prendre, en y ajoutant une ou deux touches personnalisées :
Commencez par le clitoris
Une fois que vous vous êtes officiellement portée volontaire pour faire avancer la science et votre plaisir par la même occasion, allongez vous confortablement dans votre lit douillet et commencez l’expérience comme ces deux gynécologues, en testant la réactivité clitoridienne. Pour cela, munissez-vous d’un accessoire sûr et conçu à cette fin et utilisez-le quelques minutes jusqu’à ce que vous sentiez que l’afflux sanguin a bien envahi votre clitoris et que vous-même, errez quelque part entre un haut de rideau et un septième ciel.
Passez par le point G
Ensuite, pour que l’expérience soit complète et le processus validé, attelez-vous à réveiller vos contrées vaginales en usant cette fois d’un vibreur spécialement adapté à cette extase plus profonde. Une fois que là encore, vous avez la bien senti que le sang vous était monté non seulement à la tête, mais également le long de votre paroi vaginale, reposez-vous un instant afin de comparer en votre fort intérieur, ces deux types de décollage.
Finissez en apothéose
Enfin, pour parfaire l’expérience et avant de passer à la rédaction de vos conclusions pour publication dans un journal scientifique ou à défaut, dans votre journal intime, munissez-vous d’un vibreur double action de type « rabbit » et qui se consacre à la fois à vos plaisirs externes et vos douceurs internes et tentez de prendre des notes pour comparer les deux sensations. Si vous êtes dans l’impossibilité d’écrire quoi que ce soit, c’est que l’expérience est concluante.
Secrets de plaisirs
Publiée dans le très sérieux « Journal of Sexual Medicine », cette expérience n’a cependant été effectuée que sur trois femmes et à partir de considérations strictement sanguines, ce qui ne souligne qu’un potentiel de plaisir et non la certitude de deux vagues orgasmiques distinctes et sûres… Nombre de facteurs toujours inconnus influent sur le plaisir féminin et il faudra encore quelques études et un peu plus de volontaires pour que celui-ci dévoile tout ses mystères !
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