C’est une soirée épouvantable. Le temps s’étire. Chaque minute vaut une heure. Bernard ne mesure pas son ennui. C’est Justine qui a insisté pour inviter Thierry, son nouveau boss, à la maison. Il est venu avec Angela, sa femme, une Espagnole, petite, brune, bien fichue, mais qui comprend mal le français. La conversation est poussive.
On en est à l’entrée. Les compliments d’usage et les considérations sur la pluie et le beau temps ont été soldées depuis longtemps. Justine et son patron se sont lancés dans une discussion inutile sur la stratégie de leur fonds d’investissement et sur la restructuration de l’entreprise qu’ils veulent racheter pour la pressurer et la démanteler. C’est une opération juteuse. Justine parle avec passion.
Bernard ne comprend rien à tout cela mais Justine l’excite. Il aimerait lui arracher ses vêtements et la prendre directement sur la table. Il la brutaliserait devant les invités jusqu’à ce qu’elle implore une sodomie, comme le dimanche précédent. Il la baiserait violemment par derrière, en plantant son énorme membre alternativement dans son con et dans son anus, en donnant de grandes tapes sur ses petites fesses ouvertes. Il lui imposerait une fellation, pour qu’on sache bien que c’est lui le patron, et il éjaculerait à long traits dans sa bouche en chantant l’Internationale…
Bernard remâche ses envies de foutre en reprenant du bœuf bourguignon. Non, il n’est pas près de baiser. Il est à table et il s’ennuie ferme. Sa femme, cette salope, parle passionnément de produits financiers et de profits bien plus gros que son pénis.
On passe au fromage. Bernard se demande soudain si Justine ne drague pas un peu Thierry, à cette façon qu’elle a d’écarquiller ses grands yeux verts aux pupilles dilatées. Sans s’en rendre compte, elle offre sa poitrine aux regards lorsqu’elle lève la tête pour chercher des idées au plafond. Une mimique que Bernard ne lui connaît pas et qui lui donne un air de petite vicieuse. Ça l’énerve. Lorsque Justine rajuste les pans de son gilet cache-cœur, on aperçoit ses petits seins qui pointent. Le patron a sans doute compris depuis longtemps qu’elle ne porte pas de soutien-gorge, mais il ne laisse rien paraître. Il est plus âgé, bel homme, les tempes grises et les traits fins. Sa carrure annonce une personne qui fait attention à son corps.
Dans le feu de la conversation, Justine suinte légèrement du duvet qui pousse discrètement au-dessus de ses lèvres. Ça lui donne un air russe. Bernard pense au parfum de ses aisselles. Sa femme se trémousse sur sa chaise comme si elle était assise sur un sex-toy. Il imagine son con mouillé par des torrents de foutre. Elle a une main sous la table, sans doute parce qu’elle la plonge toute entière dans sa fente béante. Cette pute doit se taquiner le clitoris comme une folle depuis un bon moment. L’autre en face ne bronche pas. Bernard, lui, ça l’excite. Il se dit qu’il va interrompre leur conversation et proposer un plan à trois. Il est prêt à laisser sa femme se faire brutaliser par son patron pourvu qu’on lui permette de prendre sa part.
« Volez-vous un poco del desserte ? »
Le dessert. La voisine de Bernard, Angela, se dévoue pour faire le service et son accent, qui écorche les mots, lui rappelle qu’ils sont quatre à table. Ça le tire tout de suite de sa rêverie. Où s’est-il perdu pendant le fromage ? Combien de temps est-il resté absorbé dans ses rêveries perverses ? Bernard considère plus attentivement cette femme. Il n’avait pas remarqué que sa robe de taffetas rouge, ceinturée par un cordon de la même couleur, soulignait avantageusement sa poitrine généreuse. Un soutien-gorge rembourré en augmente la taille. Le décolleté est assumé et plongeant, et cette exubérance de mauvais goût lui met le feu aux tempes. Angela caresse avec nonchalance le haut de sa poitrine quand elle réfléchit. Elle regarde Justine en pinçant les lèvres. Elle rit vulgairement aux mauvaises blagues de son mari. Bernard perd la tête.
L’Espagnole a-t-elle deviné les pensées lubriques de son voisin taciturne ? La part de gâteau qu’elle lui tend maladroitement glisse de la cuillère et se renverse devant son assiette. Elle s’excuse aussitôt. Bernard n’a pas le temps de prendre sa serviette pour nettoyer la tache. Angela s’est levée pour le faire à sa place. Elle se colle tout contre lui. Le mouvement frénétique de son bras secoue fortement sa poitrine, qui gondole à quelques centimètres du visage de Bernard. Celui-ci a littéralement le nez dans le décolleté. Un sein bondissant vient toucher sa joue. Il effleure un téton de ses lèvres. La brune ne paraît pas s’apercevoir de la violente tempête qu’elle déchaîne dans son corsage et chez son voisin. Elle frotte la nappe avec ardeur et semble y prendre plaisir. Le sein rebondit encore contre la joue de Bernard. Sa bouche effleure une nouvelle fois le téton qui darde. Il n’ose pas interrompre ce moment érotique. L’envie de séduire brutalement cette femme en la prenant par la chatte commence à le démanger très sérieusement.
Justine et le patron, à l’autre bout de la table, se sont arrêtés de parler le temps de constater que l’incident est sous contrôle. Ils ont repris leur conversation comme deux idiots. Angela continue de frotter. La main libre qu’elle avait d’abord posée sur la table a atterri sur la jambe de Bernard. Elle remonte lentement vers le pénis prisonnier du slip devenu trop petit. Elle s’arrête un moment, dans l’entrejambe, pour flatter les couilles, puis court planter un doigt dans l’anus. Le malheureux ne peut contenir un gémissement. La main remonte. Elle couvre à présent entièrement son membre viril prêt à exploser. Bernard ne sait pas s’il doit éjaculer tout de suite ou faire durer éternellement le plaisir. Il ne respire plus.
Discrètement, Bernard laisse tomber un bras contre le dossier de sa chaise. Sa main vient se poser sur l’arrière-train d’Angela. Il flatte les flancs de la garce. Ses fesses rebondies lui donnent une cambrure naturelle particulièrement marquée. Bernard retrousse la robe, pénètre sous l’étoffe et remonte le long des jambes. Il est décidé à aller chercher le vagin et le cul. Il a résolu de mettre un doigt dans chaque orifice pour donner le change. La coquine laisse faire et se déhanche. La main de Bernard traverse un festival de lingerie fine, titille des collants, s’enroule librement dans la jarretelle. Elle ne rencontre pas de culotte. En jetant un œil, Bernard aperçoit la dentelle sous la chaise. Elle suinte. Cette salope a dû se toucher dans son coin pendant une bonne partie du dîner. L’érection de Bernard passe un nouveau cap. Il se dit qu’Angela est venue ce soir rien que pour se faire foutre par lui.
Les jambes de l’Espagnole font un écart et ouvrent un passage. La chatte est trempée. Bernard pénètre deux doigts tremblants de désir dans le conduit ruisselant, entre et ressort plusieurs fois. Puis il branle la petite cochonne, traînant ses doigts partout, fouillant les poils de la motte, massant le clitoris avec le pouce. Il accroche l’anus et le masse lui aussi. Angela est secouée par de nombreux spasmes. Elle les contient tant bien que mal. Le danger auquel les deux complices s’exposent décuple leur excitation. Bernard comprend, par l’agitation des fesses d’Angela, que celle-ci en redemande. Sa main industrieuse lui procure de multiples orgasmes. Sa partenaire lâche des litres de foutre brûlant. Il a les doigts trempés et voudrait les retirer pour qu’elle les lèche.
Angela ne s’occupe plus que mollement de la tache sur la nappe. De son autre main, elle a défait la ceinture et dégrafé le pantalon. Elle dégage le sexe de Bernard et, à la manière dont elle le parcourt de haut en bas, décalottant le gland, grattant les testicules, celui-ci comprend qu’il est à la bonne taille. Elle le branle fermement, tandis que de son côté, il entretient du mieux qu’il peut l’incendie qu’il a provoqué dans le ventre de sa partenaire. L’Espagnole frotte la nappe, pousse des vagissements, toute suintante. Elle s’approche de l’oreille de Bernard, dans un mouvement improvisé, et il entend qu’elle lui chuchote :
« Soy caliente, haz lo que quieras conmigo », « Je suis en feu, fais de moi ce que tu veux. »
Alors, Bernard ne se tient plus. Il saisit l’Espagnole par la taille et l’assoit résolument sur son pénis avec la ferme intention de la baiser en profondeur sur sa chaise. La pénétration soudaine fait rugir les deux partenaires, qui s’embrassent goulûment en mêlant leurs langues. Bernard arrache tout ce qui reste de la robe, dégrafe le soutien-gorge et délivre la lourde poitrine castillane, dont les mamelons rebondis crient de joie. Le conduit d’Angela est parfaitement lubrifié et Bernard la culbute avec fureur. Il pousse des grognements et lui écarte les fesses complètement pour dégager l’anus. Il y met un puis deux doigts.
Les idiots de l’autre côté de la table ont cessé de parler depuis quelques minutes. Ils regardent la scène avec stupéfaction, à moins que Justine ne soit déjà à genoux devant son patron pour le sucer. Bernard ne sait pas trop. Quelle salope ! Tant pis. Sur sa chaise, il triomphe. La brune se cambre comme une furie, en s’empalant sur le membre gonflé. Bernard fait valdinguer les seins en les giflant. Il bourre l’Ibère comme un forcené. L’Espagnole délire :
«¡Dios mío, líbrame por completo! Siento tu espada clavada profundamente en mi coño », « Mon Dieu, délivre-moi tout à fait ! Je sens ton épée plantée bien profondément dans mon con. »
Le tournant mystique pris par la baise est loin de déplaire à Bernard, qui en retire une vigueur nouvelle. Jamais il n’a senti sa bite aussi survoltée. Il entre et ressort à toute vitesse de cette femme qui hurle et qui ruisselle. Le foutre gicle de partout. Avec rage, il se lève de la chaise et renverse Angela sur la table. Il est temps de terminer le travail. Les coups de reins font valser les assiettes. La salope se tortille dans la chantilly. Il en ressort par la raie de ses fesses. Elle pousse des vagissements roques et tremble comme un volcan. Bernard sent le con étroit d’Angela se dilater à chaque orgasme. Il saisit à l’improviste la bouteille de champagne qui traînait sur la table depuis le dessert et la vide sur l’Espagnole, qui s’empresse de porter ses seins à sa bouche. Il la lèche copieusement à son tour. Elle hurle de plaisir. Elle l’insulte. Elle sanglote de reconnaissance :
« Coño ! Dios mio ! coño ! Dios mio ! si, si, Dios mio !! ».
Bernard sent venir le moment où sa toute puissante érection va finir en feu d’artifice. Pénétrant bien à fond une dernière fois cette salope offerte, qui l’appelle son Dieu, il éjacule longuement à l’intérieur de son con en promettant de lui faire un enfant-roi. La secousse est énorme. Les deux partenaires poussent des cris de bêtes. Ils renversent la table et roulent au sol. Bernard finit d’éjaculer à long traits un peu partout dans la pièce, puis perd connaissance.
Quand Bernard se réveille, il est seul. La salle à manger est complètement renversée, les assiettes jonchent le sol plein de foutre et de sperme. L’Espagnole a disparu. Justine et le patron aussi.
Bernard tourne la tête vers la porte de la chambre. Il a cru entendre les gémissements suraigus de sa femme. Il se lève.
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Article écrit par Emmanuelle M
Emmanuelle M. est née le 21 décembre 1977. Elle est experte en informatique.
Elle purge actuellement une peine de prison pour exhibitionnisme et écrit des récits intimes depuis sa cellule, pour passer le temps.