« C’est à ton tour Anna ».
Anna rejeta ses cheveux lisses et blonds derrière son épaule : « Souhaitez-moi bonne chance. »
Elle fit un double bleu. Ce qui n’impliquait pas beaucoup d’action. Shelly et Lacy tirèrent des couleurs également. Toutes étaient potentiellement exposées à « l’homme du jeu ».
Les trois femmes passèrent à travers la forêt de Menthe et sautèrent par-dessus les collines de Chewing-Gum. Maria, qui était en tête, s’arrêta chez Grand-Mère Noisette qui vivait dans la vieille maison en cacaouètes.
Elle s’adossa au canapé en souriant sournoisement : « Qui est la plus vieille ? »
Lacy leva la main lentement : « Je suis la « grand-mère » des petits de la portée de Daisy. Aucun de mes enfants n’a encore d’enfant. Dieu merci. »
« Une grand-mère est une grand-mère » dit Shelly.
Lacy leva les yeux au ciel et le sourire subtil qu’elle pensait arborer discrètement n’était pas si subtil. Elle avait du mal à cacher son excitation. Ce rassemblement promettait une nuit d’amusement, entre amies, avec ce goût de vie normale retrouvé. Mais plus encore, il s’agissait pour elle d’être entourée de vraies personnes, des amies qui plus est.
Elles avaient joué à des jeux de société toutes les quatre sur Zoom, avec leurs petites touches de pizzazz. Mais ce n’était pas la même chose. Rien à voir du tout. Les jeux de société sur Zoom c’était un peu comme du porno. Toutes regardaient et salivaient mais rien n’advenait jamais. Les quatre femmes ne pouvaient pas toucher. Elles regardaient mais ne se sentaient pas aimées. Cette soirée allait leur rafraîchir la mémoire. Elle était comme une récompense pour elle et pour les autres et peut-être pour lancer un pied de nez au confinement, elle était prête à faire tout ce qui lui serait demandé.
« Lacy, je veux te voir…» Maria marqua une pause. «Ses yeux passant d’une femme à l’autre. Embrasser Anna avec la langue. »
Shelly explosa et encouragea la demande de Maria : « Whoup, Whoup ! »
Lacy se laissa glisser du canapé et se dirigea vers Anna, à quatre pattes. Les bras tendus, la jolie blonde attira Lucy entre ses jambes. Leurs regards se rencontrèrent. L’espace d’un instant, les deux femmes ne jouèrent plus seulement à un jeu de société et ne répondaient pas seulement au challenge lancé par Anna ; elles ne gloussaient pas avant de se donner un petit bisou sur la bouche. Non, il s’agissait bien d’une passion, lentement construite mois après mois. Anna et Lacy se penchèrent l’une vers l’autre, bouche ouverte et langue prête à partir à l’assaut de celle de l’autre. Pas de temps ni de considération pour des petits bisous d’introduction. Elles se jetèrent l’une sur l’autre. Leurs mains exploraient et caressaient. Leurs joues se creusaient sous le feu de l’intensité. Aucune ne respirait. Maria et Shelly non plus. Elles étaient fascinées par leurs amies. Maria jeta un coup d’œil à Shelly, le visage brillant. Elles se sentaient laissées de côté en tant que spectatrices de la passion brûlant entre Anna et Lacy.
« Ok, ok, ok les filles, » dit Shelly interrompant ainsi le baiser. « Rappelez-vous, on joue à Candy Land, pas à se rouler des pelles. »
Déçue mais rouge de plaisir, Lacy s’est reculée, essuyant la salive autour de sa bouche. « J’avais bien besoin d’un bon et long baiser », dit-elle. Elle se jeta alors à nouveau en avant pour arracher un autre petit baiser à Anna.
C’était à Shelly puis Lacy de jouer, elles tombèrent sur des cases de couleur. Seule Anna tira la carte Sucre d’orge.
Lucy lui tendit un petit sucre d’orge à la menthe : « Tu sais ce que tu dois faire avec. »
Anna le porta à la bouche pulpeuse et déposa un baiser sur le bout. Elle sourit à ses amies dans l’intention de les charmer. Elle sortit sa langue rose de sa bouche et effleura la partie arrondie au sommet, puis parcourut la longueur de la canne avant de la remonter. Son charme opérait. Les autres femmes étaient ravies.
Lacy commençait à saliver en observant Anna sucer son sucre d’orge. Elle avait le souffle court en regardant Anna faire entrer et sortir de sa bouche le sucre d’orge blanc et rouge. Elle ajusta sa position et soupira. Maria essayait de l’éventer avec une petite carte de jeu, comme si cela avait le pouvoir de la faire se calmer. Anna enfonça le sucre de canne dans sa joue pour y faire une bosse. Les filles applaudirent et rirent.
« Tu sais comment t’y prendre pour sucer une bite on dirait non ? Ça me fait presque regretter de ne pas en avoir une dont tu pourrais t’occuper, » lui dit Maria.
Anna rit : « Mon mari apprécie mes talents. »
Les coups suivants emmenèrent les quatre femmes un peu plus loin sur la piste colorée en direction du Château Bonbon. Aucune d’entre elle n’avait été touchée par le Baron Réglisse.
Shelly tira une carte qui représentait deux sucettes. L’éclat de son visage s’atténua.
« Je ne m’étais jamais arrêtée dans la Forêt des Sucettes et je n’ai jamais eu à faire ça auparavant. » La voix de Shelly était serrée par l’inquiétude.
Lacy leur tendit les sucettes. Une sucette au raisin pour Anna. Une à la cerise pour Maria. Une au citron pour elle.
« C’est parti les filles. Profitons de ce moment, » leur dit Lucy.
Lacy regarda Anna se tortiller pour se débarrasser de sa jupe noire moulante, révélant une culotte bleue. Au milieu de celle çi, on pouvait voir une petite tâche humide. Dans le même temps, Maria avait retiré son jean délavé. Elle ne portait quant à elle aucun sous-vêtement. On pouvait voir sa toison sombre : un épais triangle au-dessus de ses lèvres. Lacy passa la main sous sa robe ne maille et fit glisser sa culotte le long de ses cuisses, par-dessus ses genoux. Elle la laissa ensuite tomber sur ses chevilles. Elle souleva le bas de sa robe et la fraîcheur contrasta avec la chaleur emmagasinée. Elle s’était rasée quelques heures auparavant, elle était glabre et douce.
« Vous êtes prêtes Mesdames ? » demanda Lacy. Elles brandirent leur sucette à l’unisson. Chacune commença à lécher sa sucette. Dans le même temps, Shelly s’était installée sur le tapis moelleux, la tête posée sur un coussin. Tout en suçant leurs sucettes, les filles s’étaient approchées du visage de Shelly.
Anna suçait toujours sa sucette au raisin alors qu’elle se penchait sur une Shelly prostrée. Anna prit la sucette au raisin et l’introduisit dans la bouche de Shelly. Celle-ci en goûtant le parfum. Puis une fois qu’elle la sentit prête, Anna vint poser sa chatte sur la bouche de Shelly. Quelques instants plus tard, elle se souleva, ayant été léchée comme elle l’avait fait elle-même. Lacy et Shelly partageait une sucette au citron avant que Shelly ne plonge sa langue dans le sexe de Lacy. La sucette à la cerise de Maria lui avait teint la langue ne rouge et Shelly savait que Maria aurait un goût aussi doux.
Plus tard, Maria tira une double carte rouge. Elle déplaça son pion sur la première case rouge et réalisa seulement à ce moment-là qu’elle venait d’atterrir chez le sombre baron Réglisse. Elle battit des mains, heureuse.
« Tu as toujours bien aimé le Baron n’est-ce-pas ? » lui dit Anna.
« Qui ne l’aimerait pas… » répondit-elle.
Lacy se pencha derrière le canapé.
« Tu as déjà retiré le bas donc ne perdons pas de temps » lui dit-elle en lui tendant un énorme godemichet noir.
« Whaouh ! » cria Maria. « La dernière fois que j’ai vu un morceau de « réglisse » il n’avait pas du tout cette taille. Je ne suis pas sûre d’y arriver… »
Shelly lâcha un rire sournois dramatique : « Le Baron Réglisse entre partout où il le souhaite. »
« Allez ! A quatre pattes Maria, les fesses en l’air » commanda Lacy.
Les trois femmes entourèrent Maria. Shella écarta en grand les genoux bronzés de Maria. Anna lui caressa gentiment les cheveux. Lacy plaça le dildo dans sa bouche utilisant sa salive pour le lubrifier. Elle demanda même à Anna d’y déposer un peu de salive pour le mouiller davantage. Ensuite, Lacy approcha le lourd jouet sexuel de la chatte de Maria.
Maria siffla de douleur.
« Mais il ne t’a pas encore effleurée. » Lacy et les autres rigolèrent.
« Je m’entraîne la grosse chose. »
« Tu veux dire pour le Baron Réglisse ! » lui dit Shelly en adoptant une voix grave et masculine.
Lacy enfonça juste le gland du dildo noir dans le vagin de Maria. Elle le ressortait et l’y ré-enfonçait un petit peu plus profondément à chaque fois. Et à chaque fois, Maria grimaçait, au point de marmonner en espagnol. Lacy prit son temps pour l’enfoncer totalement, mais très vite Maria se balançait d’avant en arrière, absorbant profondément le gode.
Pendant ce temps, Anna et Shelly avaient tiré d’autres cartes de couleur. Lacy, de sa main libre également. Maria ne jouait pas car le Baron Réglisse allait l’occuper pendant deux tours.
Les amies continuent à avancer sur la piste vers le château. Anna tira une carte spéciale au coup suivant. Il s’agissait de Bar des Glaces. Maria avait longtemps largement mené la course mais elle se trouvait à présent distancée par Anna. La culotte de Lacy était par terre. Maria était nue sous la ceinture. Shelly retira son pantalon chino et sa culotte. Elle avait une jolie chatte. Lacy ne s’en lassait jamais. Un épais mont de Vénus joliment ourlé par ses lèvres. Lacy pensait que les petites lèvres étaient timides à moins d’être stimulée par des doigts ou un pénis. Elle avait dit plusieurs fois à Shelly qu’elle était « croquable » vue de dos.
Shelly écarta les jambes, tout comme Maria et Lucy. Anna s’approcha à quatre pattes de ses amies. Elle s’approcha au plus près du sexe de chacune avant de leur prodiguer un long et profond coup de langue. Elle fit couiner chacune d’entre elle et taper leurs pieds contre le sol. Elle devait lécher chaque chatte alternativement jusqu’à ce qu’un pion dépasse le sien sur la piste du plateau de jeu. Cela prit du temps et les amies furent déçues lorsque le pion de Lacy doubla finalement celui d’Anna.
Lacy atterrit dans le Marais de Mélasse. Les filles l’avaient rebaptisé le Marais du Chocolat. Ça avait bien meilleur goût.
Elles mirent le chocolat au micro-ondes. Une fois fondu et chaud, Maria prit une cuillère et le versa sur le ventre de Lacy, sur ses deux seins, recouvrant ses tétons roses. Ensuite, elle s’allongea et commença à lécher ce qui goûtait du sein gauche puis suça le téton. Une fois propre, Maria continua de le sucer. Anna se mit à nettoyer l’autre sein de Lacy avec sa langue. Pendant ce temps, Shelly s’était installée entre les jambes de Lacy. Dans un premier temps, elle se pencha pour lécher le chocolat répandu sur le ventre de Lacy puis elle descendit jusqu’à ce que ses lèvres rencontrent celles de son amie.
Au centre de toutes les attentions, Lacy trembla et sentit son corps se tendre. Ces deux tétons étaient raides et dressés comme des sommets. Son buste était tendu, son estomac contracté et son dos cambré alors que ses trois amies étaient occupées à travailler son corps. Lacy était incapable de parler. Elle se mordit les lèvres avant de laisser échapper un souffle rauque. Elle avala sa salive. Finalement, un frisson parcourut son corps. De la tête au bas du dos, dans sa chatte, dans ses doigts de pied. Ses jambes se resserrèrent autour de Shelly pour l’éloigner de sa chatte hyper sensible.
Par-dessus le corps de Lacy, terrassé par son orgasme, Maria et Anna commencèrent à s’embrasser. Leurs baisers ne tardèrent pas à se transformer en étreinte passionnée. Elles s’installèrent sur le canapé. Leurs corps serrés l’un contre l’autre. Shelly abandonna Lacy à son extase. Elle attrapa le gode noir et l’enfonça profondément dans la chatte d’Anna. Elle sursauta devant sa longueur. Mais bien vite, Anna arqua son dos, le dildo bien enfoncé en elle.
La partie se poursuivit tard cette nuit-là jusqu’à ce que les quatre amies soient épuisées et se reposent en silence. Aucune d’entre elle n’était passée par le Marais du Caramel. Elles se moquaient bien de ne pas avoir atteint le Château. Car d’une certaine façon, elles l’avaient bien atteint…
* Pour découvrir la première partie des aventures des 4 amies, c’est par ici.
** Cette nouvelle écrite par Claire Woodruff a été traduite de l’anglais. Vous pouvez lire le texte original ici.