ELLE
Nous nous promenons l’un contre l’autre sur les quais de la Garonne, le soleil réchauffe ma peau que le désir fait frissonner. Je suis pourtant habituée à le sentir près de moi, mais le contact de son corps contre le mien, de sa main sur ma taille, m’électrise toujours autant. Il sent mon corps se tendre imperceptiblement et il me sourit, l’œil pétillant. Il sait très bien l’effet qu’il me fait, et il en joue !
Il resserre un peu son étreinte et nous continuons notre balade en profitant de la lumière du soir. Le coucher du soleil est magnifique, on dirait que le ciel prend feu au-dessus de nous. L’horizon s’embrase quand il me retourne contre lui pour me donner un baiser tendre et passionné à la fois. Ses lèvres se pressent doucement contre les miennes, ses mains se glissent dans mes cheveux, et sa langue se fraye un chemin. Mes lèvres s’entrouvrent pour le laisser passer, et nos langues se rencontrent pour entamer un balai de caresses et de délices. Je me délecte de son goût que j’aime tant, ce mélange de saveurs qui me fait chavirer à coup sûr. Je gémis de plaisir presque malgré moi sous la douceur de ce baiser. Il me serre contre lui, m’enlace plus fort et fait danser sa langue avec la mienne.
Ses bras m’encerclent, et mon corps se laisse aller sous ses baisers. Je me colle un peu plus, écrasant ma poitrine contre son torse, pressant sa virilité contre mon bas ventre. Je sens que ce contact ne le laisse pas indifférent, et j’intensifie mon baiser, qui se fait de plus en plus passionné. Nous nous dégageons l’un de l’autre quelques instants plus tard, haletants et le regard enflammé.
LUI
Je suis si bien contre elle… Si excité aussi… Je me sens grossir… Nous nous quittons, frustrés de ne pouvoir avancer plus loin nos explorations. Nous continuons alors notre marche, collés l’un à l’autre, sa tête sur mon épaule, sa main passant sous ma veste à la recherche de ma peau. Elle arrive à s’infiltrer entre mon t-shirt et mon pantalon. Sa main glisse sur mes fesses. Le bout de ses ongles hérisse ma peau de frissons.
J’ai tellement envie d’elle…
Nous passons devant des petites maisons posées là à l’occasion de la foire qui va avoir lieu d’ici quelques jours. Je ne tiens plus, j’ai envie de la goûter encore…
Je la plaque contre une de ces petites cabanes blanches et je la dévore. Nous échangeons un baiser fou, plein d’envie, de désir, cela ne fait que renforcer mon envie d’elle… Je m’appuie encore un peu plus fort contre elle comme pour fusionner, puis la porte contre laquelle nous sommes plaqués cède d’un coup, manquant de nous faire tomber l’un sur l’autre !
Nous sommes surpris, mais nos regards se braquent l’un sur l’autre avec la même étincelle dans les yeux. Je crois que cette découverte a eu le même écho dans son esprit que dans le mien. L’occasion est trop belle…
Nous entrons dans la cabane, vide, en souriant, puis je ferme la porte derrière nous.
Nous ne voyons pas grand chose, il fait si noir. Ma main se pose sur l’un des murs, et je la presse contre celui-ci. Mes lèvres repartent à l’assaut des siennes et nos langues entament un ballet de douceurs, une valse de délicatesse.
Nos mains fouillent nos corps, s’engouffrent sous nos vestes qui s’ouvrent. Je sens déjà pointer le bout de ses seins sous la paume de ma main.
Ma langue remonte son cou, tourne sur son lobe d’oreille où je viens lui souffler mon amour, mon envie.
Ses mains semblent me parcourir partout à la fois, sur et sous mon t-shirt, glissant sur mes fesses, sur mon dos nu.
ELLE
Je m’accroche à son cou et ses mains me soulèvent pour que mes jambes puissent s’enrouler autour de sa taille. Je sens sa prise se resserrer sous mes cuisses tandis qu’il se retourne pour me déposer sur une surface plane juste derrière. Je me colle à lui, mes lèvres ne le quittent pas, mes baisers se font affamés. J’ondule contre lui, je frotte mon corps entier contre le sien. Ma jupe est relevée, en haut de mes cuisses, et je sens son sexe contre le mien au travers de ma culotte et de son jean.
Ma dentelle ne m’a jamais semblé si encombrante ! Je fais descendre mes mains le long de son corps, fais glisser sa veste le long de ses bras. Je caresse son torse, et cherche ses lèvres des miennes. Nous nous embrassons passionnément, ma langue danse autour de la sienne, et mon souffle se fait de plus en plus court. Je sens ses mains parcourir mon corps presque frénétiquement. Nous savons notre temps compté dans cette cabane, il faut faire vite ! Je le vois à peine mais je le sens partout sur moi, je l’entends gémir doucement quand il me caresse, et quand mes mains glissent sur lui…
Je m’arrête sur la ceinture de son pantalon, fais glisser mes doigts le long des passants et l’attire encore vers moi. Ses mains descendent le long de mes jambes et l’une d’elles s’insinue entre mes cuisses. Il me caresse au travers de ma dentelle. Je sens sa langue dans ma bouche en même temps que ses doigts dessinent les contours de mon sexe au travers de ma dentelle. Il me sent humide et je l’entends gémir à cette découverte. Notre baiser s’intensifie et mes mains déboutonnent son jean.
Bouton après bouton, je libère de la place à son sexe engorgé qui finit de prendre son ampleur contre mes doigts. Les siens font glisser ma culotte sur le côté et caressent maintenant directement mon intimité ruisselante. Il tourne autour de mon clitoris du bout des doigts, me faisant frissonner à chaque fois qu’il s’en approche un peu plus. Quand il s’en éloigne pour s’approcher de l’entrée de mon antre, je retiens mon souffle en anticipant le plaisir à venir… et je soupire de bonheur quand il glisse un doigt en moi.
LUI
Hmm, ce que j’aime sentir son excitation sur le bout de mes doigts… Et elle est vraiment excitée ! Tout autant que moi.
J’adore glisser en elle, sentir mes doigts dans son corps, lui arrachant de sublimes gémissements. Plus forts encore lorsque je tourne ma main et plie les doigts pour masser délicatement la paroi à l’entrée de son corps. J’aime la sentir palpiter autour de mes doigts, se tordre, se dandiner de plaisir. Voir son désir grandir encore lorsque de mon pouce je danse autour de son bourgeon, lorsque je roule dessus.
Je passerai bien mon temps à lui offrir ces plaisirs, mais je sais que nous ne pourrons pas rester ici indéfiniment. Et puis elle est suffisamment excitée par ce lieu fantaisiste au milieu des passants. Moi aussi d’ailleurs, et ses mains savent parfaitement jouer autour de mon engin qui est désormais si dur. Je quitte alors son antre détrempée, je baisse rapidement mon pantalon, sa culotte, relève sa jupe, et dans un de ces fameux baisers torrides où nous nous mangeons presque mutuellement, je presse mon dard contre sa fente bouillonnante.
Je glisse sur l’entrée de son corps, m’imprégnant de son ruissèlement, je dessine ses lèvres de mon gland jusqu’à les écarter complètement. Je reste un instant au bord de son intimité, tournant autour de son bonbon, puis je m’insère en elle, d’un coup de rein. Je glisse si bien en elle que, dans un râle de plaisir, je suis déjà au fond d’elle. Je l’entends essayer de retenir son plaisir sans y parvenir.
Et dans un autre baiser savoureux, je rentre et sors d’elle en essayant d’aller tout au fond. C’est si bon…
J’ai sa poitrine sous les doigts, sa langue dansant autour de la mienne, et mon pieu au creux de ses reins, avide de la faire décoller.
D’abord lents, mes coups de reins deviennent plus vifs, je m’entends gémir bien trop fort, je ne peux me retenir. Il faut dire que cet endroit est tout à fait excitant, avec tous les passants que nous entendons défiler autour de nous, sans pouvoir nous voir…
Je me sens de plus en plus bestial. Mes coups de reins sont désormais puissants, je claque contre elle, je soulève ses jambes les écartant autour de moi pour entrer encore plus loin en elle. Je suis en transe, il n’y a plus qu’elle et moi, en totale fusion.
ELLE
Mon corps entier me semble à vif tant ma peau est sensible à chacune de ses caresses. Mon souffle se fait court, et des gémissements de plaisir presque plaintifs s’échappent de mes lèvres. Mes hanches viennent à la rencontre des siennes à chaque coup de rein, plus rien d’autre au monde que notre plaisir n’existe autour de nous.
Je le sens comme moi, au bord de la faille. Mes mains se posent sur son torse, je le caresse furieusement, sens ses muscles rouler sous mes doigts. Je sens tout son corps se tendre sous mes mains, et il se raidit quand je l’agrippe par les hanches, comme pour intensifier un peu plus son va et vient. Je lui appartiens totalement à cet instant. Je suis toute à lui, totalement offerte, dédiée à notre plaisir.
La température autour de nous monte encore. Il attrape également mes hanches, lâchant mes jambes que j’enroule autour de sa taille. Je l’enserre fort, je ne veux pas le laisser sortir de moi. Je veux le sentir dans mes tréfonds, je veux le sentir en moi, je veux qu’il me fasse sienne.
Comme s’il entendait ma prière muette, il entre en moi jusqu’à la garde, et plutôt que de continuer son mouvement de va et vient en moi, il se met à onduler, son sexe au plus profond du mien. Nos hanches roulent ensemble, son pubis frotte contre mon bouton de plaisir en me faisant tordre de plaisir. Je sens mon corps s’arcbouter, mes gémissements se rapprocher, mon souffle se raccourcir encore. Je suis parcourue de légers spasmes, augurant de la vague de plaisir à venir.
Il reprend alors ses mouvements, allant et venant en moi à un rythme effréné, claquant contre moi à chaque mouvement. J’explose autour de lui, me mordant la lèvre pour ne pas crier et alerter les passants sur nos activités. Une vague de plaisir me submerge, et mon fourreau chaud et humide se resserre compulsivement autour de lui. Il ne cesse pas ses mouvements, m’emportant plus loin, plus fort encore, je suis transportée par son amour, ivre de plaisir. Mes yeux sont rivés sur les siens, ses pupilles dilatées par le plaisir s’abreuvant du mien. Mon corps est en feu, je reprends à peine mon souffle quand je le sens grossir en moi, ses doigts s’ancrant un peu plus encore dans mes hanches
Lui
Je sens que je vais exploser en elle. Mais je ne veux pas, pas tout de suite… Pas comme ça.
Je sors d’elle précipitamment, lui arrachant un gémissement de mécontentement. Je sais, je sens qu’elle était prête à décoller, mais j’en veux encore, je ne veux pas que cela se termine si vite.
Je la descends de son perchoir, lui tourne les hanches et son mécontentement se transforme en désir, d’un petit gémissement approbateur. Ses fesses alors offertes n’attendent que moi pour revenir à l’assaut. Ce que je fais sans attendre.
Une main sur sa croupe, l’autre dirigeant mon pieu vers son fourreau palpitant de désir, je rentre en elle sauvagement. Pas d’attente, pas de pause, cette fois, je la pilonne directement, fort, rapidement, je suis habité, transcendé par son antre glissant rapidement autour de moi, ses fesses claquant fort contre moi à chaque coup de rein, toujours plus fort.
Mes mains malaxent son postérieur, attrapent ses hanches pour rentrer encore plus loin en elle. C’est si bon. Si sauvage. Je l’entends essayer de retenir ses cris. J’ai bien du mal à maîtriser les miens moi aussi.
Elle se cambre encore plus pour que je puisse rentrer encore plus loin. Je sens son petit trou m’appeler. Mes doigts sont irrésistiblement attirés.
Alors que je lui assène des coups de boutoirs puissants, je glisse mon doigt pour l’imprégner de son excitation, puis je masse son œillet qui s’ouvre tout seul à mon passage. Chaque tour le dilate encore un peu plus jusqu’à ce qu’une phalange soit happée. Très vite, mon doigt entier glisse en elle en rythme avec mes coups de reins.
Son plaisir semble décuplé, je l’entends encore plus fort.
Je sens son corps entier parcouru de spasme, son antre palpiter autour de moi, se contracter. Je me sens partir moi aussi, grossir en elle.
Je suis moi-même parcouru de frissons, le corps entier en ébullition, je me colle à elle pour exploser avec une intensité rare. Je sens ses pulsations cardiaques tout autour de mon engin contracté par son corps. Nous jouissons ensemble, c’est si bon, si fort. Ce lieu insolite renforce encore notre plaisir.
Nous restons un long moment l’un dans l’autre, l’un contre l’autre, le souffle court, des soubresauts parcourent nos corps, en extase totale.
ELLE
Je reprends ma respiration, son torse plaqué contre mon dos. Au bout de quelques minutes, nous nous redressons, réajustons nos vêtements et nous décidons de ressortir de cette cabane qui restera gravée dans nos esprits. Je défroisse sa chemise du plat de la main pendant qu’il replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, et quand il ouvre la porte, je me rends compte que je dois avoir les joues aussi roses que les siennes.
Je me retourne une dernière fois avant qu’il ne referme la porte et je vois du coin de l’œil ma culotte en dentelle sur le plancher brut… Un joli souvenir pour le propriétaire des lieux !
Article écrit par Les amants de l’Opéra
Certains rêvent leurs vie, nous avons décidé de vivre nos rêves. Un parisien et une bordelaise, qui se rapprochent au fil des mots et en finissent par oublier les kilomètres. Nous sommes débordants de désir et d’imagination… alors nous couchons nos mots et nos envies sur le papier à défaut de pouvoir nous coucher dans le même lit tous les soirs…
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