C’est la troisième soirée Redlight de l’année universitaire et tout le monde a l’air de vraiment s’éclater. Lors de ces soirées, il n’y a plus de frontière entre élèves et professeurs, tout le monde se mélange, s’échange, sniffe, baise… mais la règle d’or pour y participer, c’est la discrétion. Ce qui se passe à Redlight, reste à Redlight.
Alice y va presque à chaque fois. Elle est professeure d’Arts Plastiques et officie aussi lors de défilés ou autres manifestations pour ses talents de bodypainter. Tatouée, percée, elle a un look de marginale qui colle parfaitement avec ces activités diurnes et nocturnes.
Le mec qui est en train de sniffer de la coke sur ses seins, c’est Matthieu, un de ses élèves, mais pas son mec officiel. Le régulier, lui, est en train d’enfoncer sa queue dans la bouche d’un autre gars qui semble vraiment apprécier. Une joyeuse partouze que les soirées Redlight.
La fête est à son paroxysme, les corps se mélangent, les jambes, les sexes, les bras, on ne sait plus vraiment qui est qui dans cette semi obscurité où juste un halo rouge émane d’une petite lampe placée dans un coin du baisodrome. Le taux d’alcoolémie général est plutôt élevé, aussi haut que la température de la pièce. On n’entend que des gémissements et des petits cris quand tout à coup, un hurlement strident stoppe tout le monde dans son élan :
Matthieu vient de s’effondrer par terre dans un bruit assourdissant…
J’adore quand à peine rentrée, il me cale contre le mur, relève ma jupe et se colle contre moi avec toute sa force. Les bras plaqués au dessus de ma tête, j’arrive à peine à respirer tant sa langue s’immisce profondément à l’intérieur de ma bouche. Il me retourne, me maintient par le cou, et promène ses doigts dans ma fente. Je sais qu’il adore sentir ces premières petites perles de mouille retenues par mes poils pubiens. Ça me rend sauvage pour lui !
Il aime jouer avec moi comme ça, me pénétrer tour à tour lentement et avec plus de vigueur. Je crois que ça l’excite beaucoup que je sois flic : il a la main mise sur moi alors que généralement c’est moi qui passe les menottes et dégaine mon flingue.
Fini de s’amuser, il m’entraine dans la salle de bain et me penche contre le lavabo, me pénètre brusquement, c’est vraiment délicieux, je ne peux m’empêcher de m’agripper à la vasque. Je m’observe dans le miroir, une vraie chienne qui se fait défoncer par un beau mâle bien membré. Je me sens actrice porno, salope assumée. Son gland ne cesse de gonfler à l’intérieur de moi, je vais jouir et lui aussi, je me lâche, je m’en fous, c’est trop bon !
Comme à l’accoutumée, je me débarrasse de lui une fois mon plaisir obtenu, tel un sex-toy qu’on laisse traîner sur le lit après s’en être servi. Je ne supporte pas de l’avoir chez moi plus longtemps, c’est comme ça et il le sait.
La journée a été longue, et il est déjà presque deux heures du matin, je n’avais qu’une hâte, rentrer chez moi et me faire couler un bon bain chaud, plein de mousse et d’huile relaxante. Mais finalement ce petit intermède m’a fait beaucoup de bien. Mon métier est difficile mais je l’adore car il me permet de relativiser bien des choses et de croquer la vie à pleines dents. En ce moment c’est plutôt calme, mais l’administratif me fatigue finalement plus que le terrain.
Je me prélasse, prends du temps pour moi, c’est si rare… Je suis quasi endormie quand mon téléphone pro me fait sursauter :
« Inspecteur Franck, j’écoute ?
– On a besoin de vous, un meurtre à l’université !
– Vous avez des témoins ?
– Oui plusieurs, mais personne ne sait vraiment ce qui s’est passé.
– Ok, gardez-moi tout ce petit monde au chaud, j’arrive, personne ne part en vacances si vous voyez ce que je veux dire…
– Ok chef ! »
Me voilà donc sur la route à trois heures du matin, sans m’être vraiment reposée.
En fait, l’homicide n’a pas eu lieu à l’université même mais en proche banlieue, dans une maison avec jardin d’un quartier plutôt tranquille au premier abord.
La police scientifique est déjà là et quelques voisins ayant décroché de leur tablette traînent dans les environs…
« Bonjour inspecteur, ça se passe au premier, suivez moi. »
La maison est sens dessus dessous, des cadavres de bouteilles d’alcool un peu partout, des chaises renversées, des sous-vêtements qui trainent, des capotes usagées… et au milieu de la pièce, un type , grand, bien foutu, à poil, face contre terre, le nez éclaté plein de sang, poudré comme il faut. Il s’agit très certainement d’une overdose. Sur son corps, de la poudre mais aussi des marques étranges, on dirait des tatouages mais presque transparents…
« Embarquez moi le macchabé et demandez au légiste de faire la toxico en priorité et bien sûr, autopsie complète! Où sont les témoins ?
– En train d’être interrogés, madame !
– Inspecteur, s’il vous plait !
– Euh, oui pardon.
– Et qu’est ce qu’il en sort ?
– D’après la grande brune tatouée, il sniffait de la coke entre ses seins et en se relevant il s’est écroulé.
– C’est la version de tout le monde ?
– Oui, certains disent l’avoir vu aussi boire beaucoup d’alcool…
– J’imagine. »
J’avance vers les témoins et là, je reste scotchée : qu’est ce qu’il fait là ?
Il me regarde de ses yeux verts perçants que je connais si bien, sa peau est toujours aussi bronzée, ses tatouages toujours aussi spectaculaires, merde, il est toujours aussi canon ! Il me regarde et s’adresse à moi :
« Bonjour Hélène ! Ça fait longtemps… sept, huit ans peut être…
– Monsieur s’il vous plait, approchez… Arnaud, ici c’est inspecteur Franck et je ne crois pas que tu sois en bonne position pour faire le malin, tu fais partie des suspects d’un homicide je te rappelle.
– Pas du tout, je viens d’arriver, la police était déjà là quand j’ai garé ma voiture. C’est Alice qui m’a invité et j’avais du retard. Ils m’ont quand même fait rentrer pour m’interroger et savoir si je connaissais le mort.
– Ok, attends deux minutes… Lortis ? Tu confirmes ?
– Oui inspecteur, il est arrivé après…
– Bon boulot les gars, je rentre, je veux tous les rapports demain sur mon bureau, bonne nuit. »
Après une courte nuit de sommeil, je me rends au bureau, les gars ont bien bossé, j’ai tous les résultats mais à ma grande surprise, ce n’est pas une overdose, les quantités de drogue étant trop peu importantes dans son organisme. Pour l’instant le légiste ne trouve rien d’anormal…
Il va donc falloir que j’enquête et que j’aille voir cette prof, cette Alice, qui semblait être sa copine.
« Bonjour, Inspecteur Franck, je cherche Alice Verty, elle est là ?
– Bonjour, je suis Linda, son assistante, elle est actuellement occupée. Elle n’aime pas qu’on la dérange pendant ses cours et puis elle a ses règles en ce moment : elle est plutôt de mauvaise humeur.
– Je dois l’interroger suite à l’homicide d’hier soir donc oui, je vais la déranger! Et rien à foutre qu’elle ait ses règles ! »
C’est la première fois qu’une petite blondasse aux gros seins me défie du regard comme ça. D’habitude elles roucoulent plutôt pour que je les attache au lit et que je les fouette.
J’ouvre la porte du studio, personne, pourtant j’entends des bruits étranges, des bruits de lutte. Je m’approche lentement, la main sur la crosse de mon arme pour être prête au cas où. Il y a une autre petite salle derrière, j’avance lentement et là je reste muette de stupeur ! Une mare de sang dans laquelle batifolent deux femmes nues, l’une blonde, l’autre brune, Alice, la tatouée. Elles jouent avec divers instruments qu’elles s’enfoncent dans le vagin, tour à tour, se mordent les seins, s’arrachent les cheveux. Ce serait un beau spectacle si leurs corps entiers n’étaient pas recouverts de sang.
« Finis de s’amuser mesdames ! »
Alice se retourne et me fusille du regard : « On ne s’amuse pas inspecteur, c’est de l’Art ! »
Après discussions, explications, interrogations, j’apprends que Matthieu n’était absolument pas le copain d’Alice, juste un élève plutôt doué avec qui elle avait pas mal de projets de body painting, d’où les marques sur le corps encore visibles.
Quand à ses activités du jour, il s’agissait d’illustrer le pouvoir de la femme grâce à du sang menstruel, sur une toile au sol que je n’avais pas vue. Me voilà bien avancée…
De retour au bureau, encore dans ma voiture, un appel sur mon téléphone perso. Il avait donc gardé mon numéro, après tout ce temps…. Je réponds, je ne réponds pas ? Si je ne réponds pas il va croire que je lui en veux encore.
« Allo ?
– Salut c’est Arnaud, tu vas bien?
– Oui merci mais là je suis très occupée, tu veux quoi ?
– Je crois avoir des choses à te dire par rapport au meurtre… On peut se voir ?
– Euh, oui, ce soir, passe au 18, avenue Zadig, par contre pas avant 23 h. Ciao »
Mais pourquoi je lui ai dit de passer chez moi ? Je suis complètement débile, ce type est un manipulateur… Mais, il a bien dit meurtre ? Qui a parlé de meurtre ? Bizarre…
« Lortis ? Vous avez pensé au meurtre ?
– Oui mais on l’a écarté assez vite, pas vraiment de mobile et puis le légiste n’a rien trouvé…
– Il a bien cherché au moins ? Dites-lui de m’appeler, faut qu’on discute… »
23h 15, j’ai du retard, Arnaud doit m’attendre… Je ne vois aucune voiture devant chez moi en arrivant, j’ai donc le temps de me servir un verre. J’ai la tête pleine et je ne comprends toujours pas le mobile ni la cause de ce dernier homicide, et le légiste tarde à me donner des réponses…
A peine le verre aux lèvres, on sonne à la porte. J’ouvre, il est là, devant moi, il fait partie de ces mecs toxiques mais irrésistibles, c’est chimique ! Trois secondes pour me ressaisir.
« Entre, installe toi sur le canapé, tu veux un verre ?
– Oui merci, comme toi ce sera parfait. »
Je sens son regard sur mes hanches quand je repars à la cuisine, il me scrute de la tête aux pieds, je le sens. En même temps je me sens beaucoup plus belle qu’il y a huit ans, je me sens plus femme, plus glamour et moins naïve qu’à l’époque !
« Bon alors je t’écoute, qu’as tu à me raconter ?
– Oh, mais vous êtes pressée ma chère, laissez-moi vous admirer, Inspecteur ! Tu as bien réussi dis-moi. Et je dois dire que ce travail te rend vraiment très sexy tu sais ! »
Ne te fais pas avoir, reste stoïque…
« Tu as raison, j’adore mon travail effectivement et c’est d’ailleurs pour cette raison que je t’ai fait venir, pour m’aider à avancer sur mon affaire. »
Je lutte pour ne pas trop l’observer mais sa chemise légèrement entrouverte, son corps musclé, ses jambes fines dans ce pantalon blanc me donnent terriblement envie. L’atmosphère est tendue, ce jeu du chat et de la souris m’excite malgré moi. Son regard me transperce.
« Ok, as-tu pensé au copain d’Alice ?
– Mais elle n’a pas de copain !
– Mais que tu es naïve chère Hélène, bien sûr que si ! Il était même là à la soirée, mais personne ne sait que c’est son copain car il est bi et se tape pleins de mecs ! Mais il est très jaloux et en général les mecs qui abordent Alice, il s’en charge !
– Comment ça ?
– Et bien ce que j’ai entendu dire, c’est qu’il s’arrange pour la prendre sur le fait quand elle se fait baiser par ses amants et du coup ça le rend dingue et devant elle, il viole les mecs. C’est sa façon à lui de les punir. Les pauvres hétéros ont tellement honte pour la plupart qu’ils partent la queue basse et qu’ils ne portent jamais plainte.
– Mais comment tu sais tout ça toi ?
– Ça me regarde très chère, fais ton boulot et puis tu trouveras ! Bon et comment suis- je récompensé pour toutes ces informations ?
– Nullement, d’ailleurs je vais aller me coucher il est tard donc tu peux partir ! »
Je suis très surprise, il se lève, prend ses affaires, je le suis pour le raccompagner quand soudain il se retourne, saisit mon visage et m’embrasse… L’espace d’un instant je retrouve ce parfum de cuir impertinent qui m’avait fait tourner la tête huit ans en arrière quand il m’utilisait comme son petit jouet dans les bois. Sa langue est douce, sa peau aussi, je me laisse dompter quelques secondes encore, avant de me ressaisir.
« Bas les pattes, tu crois que tu as toujours tous les droits sur moi ?
C’était succulent, à très vite ma chère… »
Arnaud à peine parti, mon téléphone pro sonne.
« Inspecteur Franck j’écoute ?
Un deuxième homicide Franck ! Venez vite c’est étrange… »
Décidément je n’arriverai pas à dormir à des heures décentes.
La victime était allongée sur son lit, barbouillée de peinture sur tout le corps, une partie était encore intacte et l’autre comme si elle avait essayé de l’enlever. Ses cheveux étaient verts presque fluo. C’est bizarre, cette fille me dit quelque chose….
« Qui est-ce ?
– Sandrine Oliveira, 21 ans, étudiante aux Beaux Arts.
– Un lien avec Alice Verty ?
– Oui, c’est une de ses élèves…
– Ok, ce n’est pas un hasard, 1er homicide, un de ces élèves : Matthieu, elle couchait visiblement avec lui, 2ème homicide, encore une de ces élèves. Mais oui, c’est la blonde avec qui elle baisait dans le sang l’autre jour au studio ! »
Même si je n’ai pas confiance en Arnaud, je crois qu’il faut que j’interroge le copain d’Alice et elle aussi me doit une explication !
Je n’ai pas tiré grand chose de ce garçon prénommé Josh, un junkie, qui s’efforce de faire des études pour faire plaisir à ses parents. Même la psy pense qu’il est complètement incapable de commanditer ce genre de meurtre. En même temps, c’est lui qui a le meilleur mobile.
« Loris, des nouvelles du légiste ? Y a t-il un lien entre les deux meurtres ?
Ecoutez, il dit qu’il a peut-être trouvé quelque chose mais il doit refaire des analyses sur le premier corps. »
Très bien, en attendant je vais retourner voir Alice. Personne ne m’ouvre à son domicile, mais je sens une présence… Je fais le tour de la maison et dans le jardin, allongée sur l’herbe, je la vois en train de se faire défoncer le cul par mon cher Arnaud ! Je sais que la sodomie lui est chère, j’en ai fait l’expérience. Je les regarde de loin, en bonne voyeuse, je me cache derrière la cabane de jardin. Je ne peux m’empêcher de mouiller ma culotte en les voyant, je suis proche de me caresser. Si je n’étais pas de l’autre côté de l’histoire, je crois que je me joindrais à eux… J’aimerais qu’ils m’attachent, qu’ils me baisent tous les deux, que je me débatte. Je suis toute chose, complètement dégoulinante, prête à être saisie et baisée. Malheureusement je dois intervenir et stopper leur petite sauterie. Je sens une présence derrière moi… Je m’évanouis.
Je me réveille, Arnaud et Alice sont penchés sur moi, rhabillés. Ils m’observent inquiets.
« Que faites vous là inspecteur ?
– Je venais vous interroger Alice quand on m’a assommée.
– A tous les coups c’est ton mec Alice, y en a marre de ce petit con. Je vais finir par m’en charger si tu ne fais rien…
– Vous allez bien ?
– Oui ça va merci, je vais m’en remettre… excusez moi, mon téléphone sonne. Inspecteur Franck j’écoute ?
– Franck ? C’est Henry, le légiste, tu avais raison, il s’agit bien de deux meurtres et tiens-toi bien : par empoisonnement !
– Quoi ? Mais comment ?
– Vert de gris et Arsenic dans la peinture !
Merci Henry. »
Je commençais donc mon interrogatoire avec Alice, avec ces nouvelles preuves, afin de la confondre. Elle avait fait du body painting avec les deux victimes peu de temps avant qu’ils meurent, elle les tuait donc comme une mante religieuse après les avoir baisés tous les deux. Arnaud la défendait. Il pratiquait le body painting depuis trois ans avec elle et aucune des peintures utilisées sur le corps ne contenait ce genre d’ingrédients, elle pouvait vérifier.
J’envoyais donc une équipe de la scientifique au studio faire une perquisition pour analyser son matériel. L’assistante d’Alice n’était pas là, mais j’avais absolument besoin d’accéder au fichier central pour des vérifications d’identité. Je décidais donc de lui emprunter son ordinateur, quand elle revint un peu embarrassée.
« Bonjour Inspecteur Franck ! Quelle horreur ces meurtres, vous avez besoin de quelque chose ?
– Oui excusez moi Linda, j’ai besoin de vérifier des identités sur le serveur de la police. »
Et là, à l’instant où j’accède au web, je tombe sur la page wikipedia des propriétés de différents poisons… Il n’y avait plus de doutes, c’était l’assistante !
Epilogue :
« Ecarte tes cuisses belle salope. Vas-y, prends l’objet devant toi et pénètre-toi avec, soutiens mon regard s’il te plait, bien, très bien, maintenant raconte moi pourquoi cette assistante a voulu tuer les élèves d’Alice ?
– Un crime passionnel comme toujours. Elle était secrètement amoureuse d’Alice et a mélangé à certaines de ses peintures de Body Painting des poisons mortels pour se venger. Maintenant arrête, s’il te plait, prends moi et embrasse moi, j’en ai tellement envie, je n’ai plus envie de bosser mais plutôt de me faire baiser sauvagement comme tu sais si bien faire…
– Mais avec plaisir chère Hélène, Arnaud pour vous servir. »
Article écrit par Candice Solère
Curieuse, passionnée d’érotisme, aventurière du sexe, cette bloggeuse vous fera partager ses sexnews insolites ainsi que ses lectures et histoires coquines. Crazy oui et elle assume !