La nuit dernière, Simone avait ressenti un besoin urgent de s’amuser avec son vibromasseur mais Lauren, sa meilleure amie, l’avait appelée pour lui parler de sa relation en dents de scie avec Jacob. Lorsque Lauren eut fini de se défouler, Simone était trop épuisée et vidée pour avoir encore envie de quoique ce soit.
Ce matin, ce désir non assouvi persistait en elle. Et dura toute la journée. Il suffisait d’un rien pour le réactiver. Un homme aux cheveux sombres et ébouriffés concentré sur son téléphone, un type portant un sac de sport sur l’épaule, et même un quadragénaire en costume d’affaires gris qui marchait à pas pressés dans des mocassins Oxford bruns.
Pourtant, sa matinée était trop chargée en réunions et en tâches administratives pour qu’elle puisse se faufiler dans les toilettes – à un autre étage que celui de son entreprise – pour s’y soulager. Tout au long de la journée, elle se contenta d’apprécier les papillons qu’elle avait dans le ventre, la montée d’adrénaline dans ses veines et l’accélération des battements de son cœur. Ce temps d’attente, cependant, intensifia son désir au point de la faire saliver.
Les dernières semaines avaient été calmes depuis qu’elle s’était séparée de son petit ami, Hernan. La décision avait été prise d’un commun accord et c’était la meilleure chose à faire pour tous les deux. Ils pouvaient ainsi se concentrer sur leurs clients et leurs affaires, le niveau des ventes ayant récemment baissé plus que prévu. Le sexe et les séances de pelotage, et même les soirées câlins, leur prenaient beaucoup de temps et détournaient leur attention du business. Le gros problème dans tout cela était que leur séparation la privait de la belle bite d’Hernan. La sentir pendant une bonne baise, c’était déjà quelque chose. Mais elle aimait particulièrement la sentir se raidir en étant simplement pressée contre sa cuisse pendant qu’elle et Hernan regardaient la télévision.
La journée de travail passa très lentement alors que son excitation ne faisait qu’augmenter. Elle eut très chaud dans le cou lors d’une réunion dans l’après-midi. Elle minimisa cet inconfort du mieux possible avec une queue de cheval haute pour laisser la chaleur s’échapper. Mais d’autres parties de son esprit et de son corps étaient encore brûlantes. Et la solution aurait été facile à mettre en œuvre si elle avait pensé à mettre son sextoy de voyage dans son tote-bag.
Après sa journée de travail, dans la belle lumière du soir, elle attend à l’arrêt de bus du centre-ville près de son bureau, déjà émoustillée par ce qu’elle a prévu pour ce soir. La première chose à faire : régler son téléphone sur le mode Avion.
Le bus s’arrêta devant Simone. Elle monta dedans. Il était bondé de gens qui rentraient chez eux. Elle s’assit sur le seul siège encore disponible. Ceux qui étaient montés juste après elle durent rester debout.
Elle était assise, son sac sur les genoux, à côté d’un homme tatoué à l’air dur. Le bus se mit à avancer. À cause de la secousse, Simone se cogna contre l’homme.
« Désolée, » murmura-t-elle poliment. Il acquiesça, sans prononcer une parole.
Le trajet était calme et tranquille. À cause du coucher de soleil tardif, elle avait enfilé ses lunettes de soleil afin de pouvoir observer les gens un peu plus subtilement.
L’homme costaud assis à côté d’elle avait une boussole très finement détaillée tatouée sur le dessus de sa main droite. Sur son avant-bras se trouvait un mot écrit en calligraphie. Il était à l’envers du point de vue de Simone, elle ne pouvait donc pas le lire en le fixant de côté avec son œil gauche. Les lettres, F-A-S-T, étaient tatouées sur ses doigts. Des lignes et des motifs plus élaborés apparaissaient sous la manche et sous le col de sa chemise.
Émanant de la personne qui était debout à côté d’elle sur sa droite, elle sentit une eau de Cologne d’été, douce et épicée. Son propriétaire s’accrochait à une poignée pendue au plafond du bus pour se stabiliser. Cette position avait soulevé sa veste de costume, révélant davantage sa tenue. Une ceinture en cuir cognac avec une boucle en laiton. Un pantalon bleu français à rayures assorti à la veste. Une chemise bleue boutonnée avec une cravate étroite rouge malbec. Elle venait de décider ce qu’elle ferait en 2e position en arrivant chez elle : déboucher une bouteille de vin.
Elle scrutait les autres usagers, mais le rythme du bus et son état de détente lui donnèrent les yeux lourds. Elle les laissa se fermer brièvement au lieu de résister.
L’homme d’affaires debout lui tapota la joue de sa grande main brune.
« Vas-y ma jolie. Fais le si tu en as envie » lui dit l’homme.
Elle se tourna et leva la tête sur sa droite pour regarder l’homme en costume bleu français. Sa bite se trouvait juste au niveau de ses yeux. Elle haleta. Avant de lâcher un cri contrôlé. « Mais qu’est-ce que vous faites ! »
« Ne pose pas de questions. C’est bien ce que tu voulais vu comme tu me le demandais », me dit-il sévèrement.
« Moi ? »
« Oui, toi. Tu m’as tripoté l’entrejambe. »
« J’ai fait ça ? »
Ses yeux se posèrent sur sa ceinture marron, remontèrent le long de sa cravate rouge et finalement se plantèrent dans ses yeux noirs comme du charbon. Ils étaient imposants et tranchaient avec sa peau d’olive et ses cheveux noirs de jais. Bleu français parlait avec des lèvres démonstratives. « On ne peut plus s’arrêter maintenant ma belle. »
Sans demander son reste, sa main se saisit de sa queue. De la chaleur s’en dégageait, brûlant sa main. Le sexe de l’homme dans la main, elle se sentait pourtant confuse. Pourquoi se serait-il exhibé devant une femme qu’il ne connaissait pas ? Et encore plus en public ! Le sexe en public, c’est absurde, surtout dans un bus ! Le type tatoué assis à côté d’elle était sans doute à deux doigts de le taper pour avoir osé ouvrir son pantalon.
Malgré tout, elle inclina la bite vers ses propres lèvres douces et roses. Elle en lécha l’extrémité avec le bout de sa langue, regardant l’homme se détendre. Puis elle pressa ses lèvres dessus pour l’embrasser et recouvrir le sexe de son rouge à lèvres.
Allant un cran plus loin, comme un chat qui laperait son bol de lait, elle fit glisser sa langue dessus une fois, puis deux, pour se préparer à la mettre en entier dans sa bouche. Puis, inspirant, elle commença à sucer cette belle queue. Elle avait le goût d’une journée de réunions d’affaires et de recherches approfondies effectuées dans un pantalon slim.
Elle massa toute la longueur avec sa langue, de la base de la queue jusqu’au gland. Bientôt, elle sentit que l’arête de son nez était douloureuse à cause de la boucle de ceinture en laiton qui frappait son visage. Bleu français n’avait fait que dézipper son pantalon et réarranger son caleçon pour en sortir sa bite juste pour elle.
« Sors-moi ton truc entièrement, » lui dit-elle dit en se frottant le nez. Encore une fois, elle était confuse, peut-être même stupéfaite, d’avoir dit ça. Elle était si directe avec lui et devant tout le monde dans un bus.
« Fais le toi-même, cochonne. » Il mit sa main sur le dossier de son siège tandis que sa main droite était toujours à la poignée du plafond du bus.
Elle regarda autour d’elle, se sentant un peu étrange. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, elle constata que personne ne faisait attention à ce qui était en train de se passer. Les autres voyageurs étaient tous ailleurs mentalement : plongés dans leurs smartphones, leurs longues journées, la vue de la ville à travers les fenêtres.
« Tu ne trouves pas ça bizarre de faire ça devant tout le monde ? Et si le chauffeur de bus nous jetait dehors ? » demanda Simone.
« Je m’en fous. Tu veux ma bite. Je ne vais pas t’en empêcher. »
Elle détacha timidement la ceinture, la laissant cogner contre le dossier de son siège. Elle eut plus de mal avec le bouton de son pantalon. Une fois que ses doigts eurent finalement défait le bouton, elle baissa le pantalon jusqu’à ses genoux. L’homme se tenait ainsi devant elle, en boxer écossais, la braguette ouverte. Sa queue, qu’elle avait gouté quelques instants plus tôt, était à nouveau à quelques centimètres de son nez. Elle tendit le cou en avant vers la bite. Le mouvement n’était pas assez rapide. L’homme, debout, saisit ses cheveux noirs à l’arrière de sa tête pour enfoncer sa bite dans sa bouche.
Sa longueur la fit s’étouffer. Elle lutta pour s’éloigner de lui, tapant des pieds, mais son emprise prise était trop forte. Sa bite restait profondément enfoncée dans sa bouche.
Une quinte de toux atténua la pression, et elle se mit alors à démontrer son expertise en matière de fellation.
Bleu français su tout de suite qu’il avait à faire à une experte. Il lâcha ses cheveux et s’accrocha à l’autre poignée du plafond pour garder l’équilibre. Les deux mains aussi serrées que s’il s’accrochait à la vie.
Elle l’entendit émettre un gémissement profond et sourd. Avec un autre mouvement profond et un tourbillon de sa langue lorsqu’elle l’aspira en arrière, sa bite devint plus ferme, s’enfonçant dans son palais. Elle reçut alors comme un pschitt de chaleur sur la langue. Elle l’emmenait au bord du gouffre. Et son savoir-faire en matière de fellation ne faisait que commencer. Il se balança d’un pied sur l’autre et attrapa ses cheveux de nouveau.
Elle pensait qu’il était sur le point d’exploser. Simone sentit une main lourde sur sa cuisse. Elle lâcha la bite de Bleu français. Elle tourna la tête vers la gauche. Le voyageur tatoué était en train de passer ses doigts recouverts des lettres F A S T sous sa jupe. Ravie, Simone fit glisser sa main sur l’entrejambe pour sentir son niveau d’excitation. Elle pensa que ses actes, une fois encore, n’avaient aucun sens, mais elle ne pouvait pas s’arrêter. Elle ne voulait pas s’arrêter.
« Tu ne serais pas contre une bonne bite, n’est-ce pas ? » lui dit M. FAST.
« Oh non, j’en ai tellement envie. Ça fait si longtemps, » lui répondit-elle. « Ouvre la fermeture éclair. Laisse-moi la prendre. »
« Tout ce que tu veux. » L’homme eut du mal avec son pantalon. Mais il finit par ouvrir sa braguette, libérant une queue dressée, comme une grande bête. Il souleva sa chemise, révélant un tatouage aux lettres imposantes : « Veni Vidi Vici ».
« Profites-en tant que je suis là, » dit-il à Simone. « Je descends bientôt. »
« Tu en as envie ? » lui demanda-t-elle, perplexe.
« Oui mais c’est toi qui en as envie surtout. Tu m’as supplié de te laisser voir ma queue » dit-il.
« Mais, je ne… » Elle baissa les yeux. « C’est une belle queue. »
Elle était longue, et avait la forme d’un missile. Une machine à baise, allongée et civilisée, pour s’enfoncer loin. Elle remarque également ses couilles. Joliment posées entre ses jambes.
« Tu aimes ce que tu vois ? », lui dit-il, avec un sourire malicieux.
« Comment ? » Elle se redressa sur son siège. « J’ai juste… »
« J’ai bien vu ton grand sourire. Ne joue pas avec moi. Tu es prête à passer à l’action… »
« Je peux ? Je ne voudrais pas manquer ta queue avant qu’on arrive à ton arrêt. »
Elle ne put se retenir de se pencher. Elle couvrit le missile avec sa bouche. M. FAST avait un goût inattendu de la menthe poivrée. Ce goût la troubla. En le suçant, elle se dit qu’elle aurait imaginé que l’homme recouvert d’encre aurait eu un goût plus âpre.
Et il y avait encore Bleu français dans son costume d’affaires. Il avait ce goût douteux.
Elle leva la tête, quelques centimètres seulement au-dessus de la bite lisse de M. FAST. Elle essaya de mettre un peu d’ordre dans cette situation : Où se trouve l’homme qui était à côté de moi ? N’étais-je pas en train de sucer … ? Pourquoi y a-t-il deux … ? Je suis bien dans un bus, non ?
Ses pensées s’arrêtèrent lorsque sa tête fut ramenée vers la bite de M. FAST.
« Allez, ne fais pas semblant. Remets-toi à l’ouvrage », lui dit-il, la main posée sur l’arrière de sa tête.
L’action était le seul moyen que Simone avait pour s’excuser car sa bouche était déjà remplie avec sa queue. Elle le laissa savourer ses talents de suceuse.
Puis une main tira ses cheveux et la redressa.
« Tu dois recommencer à me sucer. »
Elle leva les yeux. C’était Bleu français. Sa bite était épaisse, nervurée, et elle l’attendait. Elle se pencha en avant, mais avant qu’elle n’ait sa bite dans la bouche, une main grossière lui serra la nuque.
« Tu ne peux pas t’arrêter maintenant. Tu dois finir ton boulot ! »
Simone vit le visage très en colère de M. FAST.
« Mais, je suis en train de sucer… » commença-t-elle.
« Par ici salope. Et applique toi » lui lança l’homme d’affaires.
Elle regarda Bleu français. Son pantalon était encore sur ses genoux, sa bite dressée sortait entre les deux pans de sa chemise. La paume de sa main toucha sa mâchoire. Il la dirigea droit vers sa bite durcie. « Ne perds pas de temps. Finis-moi comme tu as dit que tu voulais le faire. »
Mr. FAST l’interrompit, en la tirant par l’épaule. « Tu dois me finir aussi. C’est toi qui as initié tout ça. »
Elle retira la main de l’homme d’affaires de sa mâchoire et la main de M. FAST de son épaule.
« Je peux m’occuper de vous deux les gars. En même temps. Je l’ai déjà fait avant », leur dit-elle, avant d’ajouter calmement : « Il faut que vous coopériez maintenant. »
Elle demanda à M. FAST de se rapprocher d’elle et attira Bleu français vers elle en le tirant par son caleçon. Elle caressait la queue de M. FAST, tout en suçant Bleu français.
Les deux hommes s’immergèrent dans le plaisir procuré par Simone. Sa bouche et sa main fascinaient les deux hommes.
Soudain, Bleu français eut une secousse. M. FAST sursauta sur son siège. Même Simone fut secouée dans sa belle position. Elle perdit son emprise sur le sexe de M.FAST et ses lèvres s’éloignèrent de la bite de French Blue.
Elle entendit un fracas. C’était lointain. Quelque part au loin.
Simone se redressa et regarda autour d’elle. Elle était bien dans le même bus bondé, et les gens autour d’elle reprenaient leur équilibre après un arrêt brutal.
Surprise, elle sentit une gentille tape dans son dos.
« Laissez-moi vous aider Mademoiselle. »
Elle se retourna pour découvrir Bleu français, à genoux, en train de ramasser son sac à main tombé à terre et son téléphone qui avait glissé.
« Voilà », lui dit-il.
Simone reprit ses affaires.
Elle leva les yeux vers lui et marmonna d’un air embarrassé : « Merci ».
En pensant à ce qu’elle venait de faire, elle sentit ses joues devenir rouge vif et brûlantes.
Ses yeux parcoururent alors le corps de cet homme serviable en un éclair. Il portait du bleu français avec une ceinture marron cognac. Elle a regarda à côté d’elle pour voir l’homme tatoué qui avait les doigts recouverts du mot F A S T.
Il lui sourit en retour. « Ça avait l’air d’être un bon rêve. »
« Comment ? » Elle se tapota la joue du dos de la main.
« Je vais descendre ici. Vous allez pouvoir récupérer le siège côté fenêtre si vous voulez », lui dit-il.
« Est-ce que je dormais sur… ? »
« Sur mon épaule, oui. » Il sourit gentiment. « Je suis content que ça ait été vous plus que n’importe qui d’autre dans le bus. »
Le bus s’arrêta à son prochain arrêt. M. FAST partit, laissant un siège vide. Après cet arrêt, Simone remarqua que Bleu français était descendu lui aussi.
Pendant tout ce temps, elle redoutait d’avoir parlé à voix haute pendant son moment d’assoupissement. Peut-être était-ce mieux que les deux hommes soient partis. En scrutant les visages des usagers du bus autour d’elle, peut-être était-il préférable qu’elle descende elle aussi immédiatement.
L’arrêt suivant était tout près de l’immeuble où vivait Hernan.
Elle sauta du bus et lui envoya un message.
« Tu es là ? Je peux monter ? »
Elle sentit son téléphone vibrer.
« Oui et oui. »
* Cette nouvelle érotique a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire dans sa version originale, c’est par ici.