- Lire le début de l’histoire : Angélique et les Marins – Partie 1
La Grosse Eva était heureuse de voir son établissement désormais rempli chaque soir. Angélique avait fait du beau travail en convainquant le capitaine de venir avec son équipage. Ces deux-là disparaissaient chaque fois dans les étages pour s’enfermer dans la chambre d’Angélique. Au début, Eva n’avait pas vu d’un très bon œil que le chef ne consomme rien au bar, mais comme il amenait avec lui tous ses hommes, elle les laissait disparaître sans rien dire.
Eva se demandait ce qu’ils pouvaient bien faire là-haut puisqu’il n’était plus capable de satisfaire une femme… Il était paralysé de la taille jusqu’aux pieds depuis sa chute du haut d’une voilure. Peut-être qu’ils ne faisaient que parler pendant des heures. La Grosse Eva savait qu’Angélique aimait bien causer avec les marins avant de passer aux choses sérieuses… Elle haussa les épaules, ce n’était pas son affaire tant qu’il payait.
En réalité, si Angélique et son capitaine passaient beaucoup de temps à refaire le monde et se raconter leurs vies, ils répondaient également aux appels de leurs corps… Le Capitaine ne se lassait pas d’explorer les courbes d’Angélique. Il s’allongeait près d’elle et détaillait chaque parcelle de peau de son corps nu. Il commençait en admirant ses orteils, il les suçotait un à un depuis qu’elle avait découvert combien elle aimait ça…
Grâce à la prévenance du capitaine, Angélique avait découvert de nouveaux plaisirs plus subtils, mais aussi plus puissants, plus profonds. Elle n’avait connu jusque-là que des plaisirs liés à la pénétration profonde et intense… Mais à force de caresses dans le creux de ses cuisses, dans les plis de sa nuque… Le capitaine avait révélé des zones d’extase inédites. Elle aimait par exemple quand il l’allongeait sur le ventre et qu’il s’installait à califourchon sur son dos. Il la massait langoureusement en commençant par la nuque et les épaules.
Elle soupirait de satisfaction, profitant de cet instant de détente et de sensualité juste pour elle. Ses mains puissantes savaient détendre ses muscles tout en offrant à sa peau la caresse sensuelle qui la faisait vibrer. Il descendait le long de sa colonne vertébrale, massait ses hanches et prenait le temps de pétrir ses fesses. Elle adorait cette sensation autant que la respiration du capitaine qui s’accélérait immanquablement chaque fois qu’il avait les deux fesses rondes et belles entre les mains. Elle sentait son désir.
Il écartait parfois exagérément les fesses et elle imaginait son regard sur sa vulve dévoilée. Il s’occupait ensuite de ses jambes une par une, les pétrissant avec puissance, pour qu’elles soient libérées de toute tension. Et alors il la retournait progressivement jusqu’à ce qu’elle bascule sur le dos, dévoilant toute sa beauté. Il laissait alors remonter ses mains vers les seins durcis par le désir et qu’il avait appris à effleurer comme elle aimait.
Elle sentait alors les picotements dans son bas-ventre parce qu’elle savait ce qu’il attendait à cet instant de l’exploration du capitaine… Elle ne pouvait s’empêcher de cambrer son corps et de caresser doucement sa toison, comme une invitation à s’approcher.
Il ponctuait chaque fois la séance de massage par une plongée entre les cuisses de la jeune femme. Jamais personne n’avait réussi à lui donner autant de plaisir avec sa langue. Avant le capitaine, elle n’aimait pas qu’un homme vienne frotter sa bouche dans cet endroit. Ils s’y prenaient souvent mal, bavant et mordant… ça la dégoutait surtout. Mais le capitaine s’y prenait en douceur, glissant sa langue entre ses lèvres intimes avec une dextérité qui la faisait frémir. Elle sentait qu’il n’improvisait pas. Il promenait sa langue là où elle le désirait, il écoutait son corps, bousculait son clitoris avant de le laisser respirer, elle sentait son sexe gonfler de plaisir et se tremper de plaisir…
Il enfonçait alors en elle un petit instrument qu’il avait rapporter d’Amérique. Une petite statue phallique en bois noir que lui avaient offert le chef d’un village. Les femmes s’en servaient là-bas pour préparer leur intimité aux rapports sexuels. C’était un très bel objet de la forme d’une petite aubergine. A sa base, une femme enceinte sculptée servait de manche pour le manipuler. Et le capitaine avait appris rapidement à maitriser l’objet. Il le faisait aller et venir doucement dans son sexe paré au plaisir. Il exerçait parfois une petite pression pour éveiller un point particulier de son intimité et elle tremblait de plaisir. Elle sentait chaque fois monter l’orgasme, ses cuisses écartées, offertes au capitaine. Il posait sa joue sur la cuisse d’Angélique pour admirer le spectacle et contrôler son objet.
Et quand elle n’y tenait plus, qu’elle voulait sentir son corps à lui, elle prenait alors les commandes. Elle retournait la situation, l’allongeant sur le dos, et elle se positionnait à califourchon sur la cuisse du capitaine. Elle frottait son intimité remuant d’avant en arrière, le clitoris stimulé par la cuisse musclé de son marin. Comme s’ils avaient fait l’amour, il remuait son bassin d’avant en arrière dans un réflexe et caressait ses seins avec ardeur.
Il adorait la voir au-dessus de lui, le visage en sueur et rougi par le plaisir. Au début, il avait senti la frustration de son corps qui ne répondait pas. Mais ce manque avait été largement compensé par le plaisir qu’il voyait chez Angélique.
Ils avaient fait une nouvelle fois l’amour ce soir-là, quand le capitaine annonça à Angélique qu’il avait une proposition à lui faire.
— Je voudrais te voir avec un autre homme. Qu’il te fasse l’amour comme je ne pourrai jamais le faire.
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