- Lire le début de l’histoire : Angélique et les Marins – Partie 1
Angélique fixait le plafond de sa chambre. Elle repensait à sa rencontre avec le capitaine, la façon dont il avait posé son regard sur son corps dénudé. Jamais on ne l’avait admirée ainsi, jamais elle n’avait ressenti cette gêne agréable. Elle s’était dénudée devant tant d’hommes au cours de sa vie… Mais il y avait chez lui quelque chose de spécial, ses yeux semblaient la déshabiller davantage, elle avait lu un tel désir en lui… Ils étaient restés longtemps sans rien dire, lui la contemplant et elle profitant de cette admiration inédite.
Elle avait rapidement senti toutes les parties de son corps vivre sous ce regard pénétrant. Comme si ses yeux avaient caressé sa peau à distance, elle avait ressenti chaque parcelle de son corps au fur et à mesure qu’il la contemplait. Et quand il s’était appesanti longuement sur sa vulve visible entre ses cuisses entrouvertes, il avait dégluti. Et à cet instant précis, elle avait senti les pulsations de son cœur vibrer dans son clitoris.
Elle s’était rhabillée lentement tandis que le capitaine reprenait son souffle. Et quand elle avait voulu partir, troublée, il l’avait retenue. Il lui avait offert un verre qu’elle avait accepté immédiatement. Ils avaient bu en silence, elle assise sur le rebord du lit et lui dans son fauteuil, coincé. Elle avait posé des questions sur ce nouveau continent découvert par Christophe Colomb et dont tout le monde parlait. Les yeux du capitaine s’étaient allumés et il lui avait raconté son voyage.
La mer agitée, les marins malades et l’arrivée dans des eaux turquoise où les poissons pullulaient, où des fruits extraordinaires leur avaient été offerts par les autochtones… Il avait raconté sa rencontre avec ces peuples aux coutumes étranges et au savoir exceptionnel. Elle avait bu ses paroles, fascinée, posant toujours plus de questions. Elle avait l’impression d’y être, de quitter son port, de s’éloigner de son quotidien de prostitution et de marins avinés de « La Sirène Bleue »… Elle en avait les larmes aux yeux de bonheur.
Et le capitaine ne pouvait plus s’arrêter de parler, commentant avec une joie enfantine les mille découvertes qu’il avait faites là-bas, ce qu’il avait appris sur la vie, sur lui-même… Et quand il avait voulu se lever, emporté par sa fougue, et qu’il s’était souvenu trop tard qu’il ne pouvait pas, il s’était arrêté, avait regardé la jeune femme, et il avait ri. Jamais elle ne pourrait oublier ce rire. Le jour se levait presque quand elle l’avait quitté, émue. Il avait souri en lui disant au revoir, il n’avait plus ce regard sombre.
Elle était rentrée chez elle pour se reposer et s’était endormie aussitôt, bercée par les belles images de sa nuit. Elle s’était réveillée quelques heures plus tard, fixant le plafond en se rappelant sa douce nuit.
Elle réalisa alors qu’elle n’avait pas fait signe à la Grosse Eva, sa patronne, et elle s’habilla à la hâte. Elle arriva en fin d’après-midi à la « Sirène Bleue » et Eva l’accueillit avec fureur. Elle s’était fait un sang d’encre, se demandant ce qu’on lui avait fait subir si longtemps sur ce bateau, elle avait même failli prévenir les autorités… Même si toutes les filles savaient qu’elle n’en aurait rien fait, c’était une façon de montrer sa colère. Eva passa ainsi un bon moment à faire ses remontrances, puis elle conclut en demandant à Angélique si elle avait pu au moins accomplir sa mission.
— Quelle mission ?
La jeune femme avait posé la question très naïvement, oubliant qu’elle était partie voir le capitaine la veille pour le convaincre de venir à la « Sirène Bleue ». La Grosse Eva devint rouge de colère et les filles autour se bouchèrent les oreilles en prévision. Au moment où la maquerelle s’apprêtait à hurler, le barman cria, excité.
— Eva, regarde !
Il pointa la jetée qu’on devinait par la fenêtre. Un groupe d’hommes s’avançait vers la « Sirène Bleue » d’un pas décidé. Les jeunes filles poussèrent des cris de joie et la Grosse Eva courut à la fenêtre pour évaleur le nombre de marins qui arrivaient.
Ils étaient une bonne trentaine. Ils entrèrent joyeusement dans l’établissement. La marche était fermée par un groupe de quatre hommes qui portaient le capitaine dans son fauteuil. Angélique reconnut parmi eux le bras droit du capitaine ainsi que le marin au sexe énorme et qui avait fait l’amour à Marianne dans la rue deux jours plus tôt.
Son visage s’illumina en découvrant le capitaine. Ils le déposèrent dans un coin de la salle et dès qu’il fut bien installé, il hurla :
— C’est ma tournée !
Les cris de joie fusèrent et en quelques minutes, l’établissement fut empli de la liesse qui avait manqué ces derniers jours. Une heure plus tard, les premiers marins quittèrent la salle, entrainés par les jeunes filles dans les chambres à l’étage. Angélique n’avait pas quitté la table du capitaine durant tout ce temps. Ils riaient, parlaient du nouveau monde de l’autre côté de l’Atlantique, racontaient leurs enfances, leurs joies, leurs peines…
Puis le capitaine demanda à Angélique s’ils ne pourraient pas monter eux aussi, pour être tranquilles. Angélique rougit comme une jeune fille innocente et acquiesça en baissant les yeux. Le marin qui avait fait l’amour à Marianne porta son capitaine sur son dos et le déposa dans la chambre d’Angélique à l’étage avant de redescendre en rigolant.
— C’est une forte tête, mais il n’est pas méchant.
Angélique sourit. Elle vint s’assoir près du capitaine, au bord du lit. Il saisit délicatement son visage et ils s’embrassèrent. Elle prit un plaisir immense à enrouler sa langue contre la sienne, à sentir la chaleur de ses lèvres, à toucher son visage. Elle saisit sa main et la posa contre sa joue, elle prit ses doigts et les glissa dans sa bouche un par un. Il gémissait de plaisir et de tristesse à la fois. Elle vit les larmes couler le long de ses joues, il étouffait ses sanglots mais ne pouvait les retenir.
Il aurait voulu redevenir un homme entier, doté de jambes agiles et d’un pénis capable de se mettre au garde-à-vous. Il s’apprêtait à replonger dans la morosité, mais elle l’en empêcha. Elle découvrit son buste, pointa ses seins lourds dans sa direction, comme un défi. Il fut saisi par leur beauté, oubliant sa condition d’infirme, et il plongea la tête entre ces deux poitrines superbes, les léchant, les mordillant, les pressant de ses mains solides… Et Angélique criait son plaisir. Un plaisir réel qu’elle n’avait pas besoin de feindre. Cet homme lui faisait un effet inédit. Elle avait envie de s’abandonner complètement à lui, à ses mains, à son corps.
Elle arracha sa chemise et l’embrassa encore, se serrant contre lui pour que leurs poitrines se rencontrent. Il la fit basculer sur le lit, l’écrasant de tout son poids et il glissa la main sous sa jupe. Il la remonta le long de sa cuisse blanche et douce. Elle frissonnait. La main puissante et solide l’électrisait. Il attrapa une de ses fesses qu’il serra sans ménagement. Elle sentait ses doigts si proches de son sexe… Il caressa la deuxième cuisse de son autre main, puis serra les deux fesses avec fièvre. Angélique se cambrait, demandant toujours plus.
Il plongea sa tête sous la jupe et s’empara de la vulve chaude et trempée à pleine bouche. Il la dévorait avec le désir et l’empressement de celui qui ne pourra pas faire plus. Elle criait de plaisir, écrasant de ses mains la tête du capitaine entre ses jambes. Elle voulait le sentir sur elle. Alors elle se retourna dans le lit pour mettre sa tête au niveau du pénis du capitaine. Celui-ci s’arrêta net.
— Qu’est-ce que tu fais ?
Elle embrassait son bas ventre, caressait son sexe inerte pour son propre plaisir et le capitaine en fut ému. Il observait cette sublime jeune femme dévorer son sexe mort avec gloutonnerie, le sexe ouvert et le corps rouge de plaisir. Alors il fit pénétrer doucement deux doigts entre les lèvres ouvertes et elle gémit de plus belle. Elle le saisit par le poignet et l’encouragea à des va-et-vient dans son sexe. Elle salivait de plaisir, il avait pensé ne plus pouvoir donner de plaisir à une femme et voilà que la merveilleuses Angélique exultait entre ses bras, les yeux révulsés par l’extase intense qui était en train de l’envahir.
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