- Lire le début de l’histoire : A l’École des Sorciers – Partie 1
Quand ils reprennent conscience, Mickaël et Sandra ne sont plus dans leur alcôve mais dans la salle de Mlle Julie. Assise dans une chaire de bois sculptée, les accoudoirs se terminant en forme de phallus, elle les regarde le visage fendu d’un large sourire, très amusée. Eux, confus, ne comprennent pas. Ils étaient persuadés d’emprunter le passage au cours d’un baiser comme le suggérait le tableau, mais à priori leurs ébats ont précipité le trajet.
Julie les accueille en les félicitant d’être à l’heure, mais elle ne peut que déplorer le caractère peu présentable de Sandra. En effet, les marbrures de la semence du sorcier scintillent sur son cou et ses seins à la lueur du soleil, dont les rayons pénètrent dans la salle à travers de très hautes fenêtres décorées de vitraux représentant des couples nus enlacés dans diverses positions. L’enseignante brandit sa baguette à la poignée évocatrice et prononce : « cleans sperma ». Aussitôt les sillons clairs que dessinait le précieux liquide sur la peau douce de Sandra s’effacent.
Et s’adressant au jeune couple :
— Bravo, je vois que vous avez pris beaucoup de plaisir au cours de votre première leçon. Mais Mickaël, permets-moi de t’en enseigner immédiatement une seconde. L’amour pour s’enraciner a besoin de réciprocité, aussi tu devrais rendre à Sandra le plaisir qu’elle t’a offert.
Il est totalement désorienté, encore ivre de la majestueuse fellation qu’il vient de recevoir, désemparé devant un professeur à la tenue indécente dans sa salle de classe. Il ne l’avait jamais vue ainsi. Elle n’est couverte que de quelques parcelles de vêtements agencés de manière à ne masquer que ses seins et sa chatte, trois petits morceaux de tissus triangulaires astucieusement reliés par de petites cordelettes pour que l’ensemble soit maintenu sur son corps. Le regard hagard du jeune homme n’est pas la seule trahison de son état d’esprit, sa bite, après avoir baissé quelques instants la tête se redresse à nouveau très fièrement.
Julie a raison, il doit effectivement prendre soin d’une Sandra tout autant désemparée de l’invraisemblable aventure qui les a amenés ici. La sexologue leur indique une table de forme étrange, échancrée en demi-cercle. Sandra peut s’assoir puis s’allonger sur le bois rude et Mickaël prendre place entre ses cuisses ayant accès à toutes les parcelles de ce sexe offert à ses yeux et à sa bouche. Il commence dès lors à poser sa langue sur le sillon humide des lèvres de Sandra. Il se délecte de la puissante saveur de cette mouille qu’il lape avidement. Sandra apprécie ce baiser intime mais n’en retire pas tout le plaisir qu’elle imaginait.
Julie intervient :
— Mickaël, tu dois être en permanence à l’écoute de Sandra comme elle l’a parfaitement été pour toi quand elle t’a prodigué cette fellation. Pour cela tu peux t’aider du sort de télépathie, souviens-toi. Sandra, tu dois accompagner ton homme : passe une main derrière sa tête, plaque son visage doucement mais fermement sur ta vulve, caresse-lui doucement la nuque»
Il connaît effectivement bien ce sortilège. Il prononce donc la formule et Sandra consentante le laisse entrer dans sa tête agrippant une main à son cou pour accompagner ses mouvements.
Rapidement, les plis de peaux sous sa langue qui jusque là étaient énigmatiques, prennent tout leur sens. Il découvre les bienfaits que provoque sa langue bien à plat lorsqu’elle fait rouler au milieu de son sillon le petit gland du clitoris. Secouée de spasmes, Sandra perd progressivement pied, toute entière transcendée de plaisir. Mickaël qui est encore dans son esprit partage cette explosion des sens, il se fait toujours plus précis dans le maniement de sa langue touchant là où les terminaisons nerveuses l’attendent pour intensément irradier le corps de Sandra de sensations agréables.
Le flux de mouille s’amplifiant, Mickaël déglutit le mélange qu’il forme avec sa salive augmentant une excitation déjà à son comble. Bientôt, les cuisses de Sandra se contractent, serrant la tête de son amoureux et tout son corps se crispe alors que sa voix crie des mots incompréhensibles. Elle est au sommet du plaisir lorsqu’elle le libère enfin.
Il tourne la tête vers la maîtresse des lieux et il est ébahi de ce qu’il voit. Alors qu’il offrait à sa bien aimée les caresses qu’elle voulait, lisant dans ses pensées, Mlle Julie avait écarté le triangle de tissus ocre qui couvrait ses lèvres, et un morceau de bois vernis de couleur noir, probablement enchanté par un sortilège, coulisse dans sa chatte trempée, pénétrant et ressortant légèrement. Les yeux fermés, le professeur est accaparée à son plaisir, elle ne perçoit pas que ses jeunes invités se sont redressés et la regardent. Elle halète au rythme du gode magique qui la pénètre à la cadence qu’elle a voulu. D’un coup, son corps se fige et dans un cri strident elle exulte.
Retrouvant ses esprits, Mlle Julie félicite les jeunes amants pour leur apprentissage rapide, sans prendre soin d’ajuster sa tenue. Au contraire elle laisse glisser le mélange de tissus et de cordelettes au sol.
— Maintenant, voyons un peu ce que vous avez en tête, quels sont vos fantasmes ?
Et sans leur donner le temps de réagir, Julie utilise le sortilège de télépathie pour lire leurs envies dans leurs esprits.
— Mickaël, je vois que tu n’as pas quitté l’esprit de Sandra et que ses fantasmes t’excitent. Je ne suis pas sûr qu’elle acceptera… Je vois que tu as envie que je me joigne à votre jeu ?
Pourtant, le sourire équivoque de Sandra et le flash que Julie perçoit dans son esprit ne laissent pas de place au doute.
L’enseignante se lève, tend sa baguette vers la table qui se métamorphose en un somptueux lit à baldaquin, la tête et le pied équipés de barreaux avec cordes. Sandra n’en revient pas. Comment Julie a-t-elle pu faire apparaître avec une telle fidélité l’image qu’abritait sa pensée ?
Confiante, elle s’avance sur le lit, s’y allonge bras et jambes en croix. Elle ressent les cordes mues par un charme frotter autour de ses poignets et de ses chevilles et petit à petit se serrer contre sa peau douce. La voilà allongée, ligotée et offerte dans un sentiment de grand confort pour cette inhabituelle position.
Devant ce spectacle, le chibre de Mickaël arbore une fierté étincelante sous les chandeliers flamboyants qui ont pris le relais du soleil couchant pour illuminer la pièce. Il s’approche lentement de l’offrande, glisse sa bouche le long de la cuisse de Sandra, remonte doucement avant de déguster à pleine langue la vulve lisse et mouillée. Elle se tord lentement entravée dans ses mouvements par ses liens, se contractant sous les impulsions de son corps épanoui. Lui se redresse et s’apprête à prendre place entre ses cuisses quand Julie l’interrompt.
— Latexus-protectus, dit elle la baguette dirigée vers sa queue turgescente. Aussitôt un préservatif enserre son pénis bandé comme jamais.
Sandra attachée attend d’être pénétrée avec impatience, Mickaël en joue, laissant glisser sa bite sur ses cuisses, sur ses lèvres… Enfin, lui-même ne tenant plus, d’un coup de reins, il s’engage en elle, lui arrachant un soupir sourd évoquant un mélange de légère douleur et de soulagement.
Julie, qui jusque là était restée spectatrice, monte debout sur le lit les jambes écartées au dessus des amants, elle offre ses lèvres intimes trempées de désir à la bouche de Mickaël qui déjà active son bassin hypnotisé par le déferlement de sensations qui l’assaillent. Il pénètre vigoureusement la sorcière offerte, son corps transpirant de cet effort qui l’inonde de plaisirs, et il se désaltère à la source vive du sexe délectable de l’enseignante.
Ce jeu dure quelques minutes, mais l’endurance de Mickaël face à une telle épreuve n’est pas infinie et rapidement il est secoué d’une puissante jouissance, remplissant de son sperme le préservatif. Le jeune homme exténué se retire laissant les femmes sur le lit. Julie s’allonge alors sur une Sandra toujours entravée, elle vient déguster son sexe encore sensible qui a été pénétré et elle pose sa vulve sur la bouche de son élève qui très vite prend le relais de son ami pour la lécher avidement. Les deux femmes tête bêche poursuivent ainsi leur ébat sous le regard exténué du jeune homme qui est cette fois ci témoin de la flaccidité de son sexe fatigué.
Dans des halètements accompagnés de râles sonores, les corps des sorcières se contractent au point que Sandra tirant sur ses liens ressent une douleur dans ses poignets et ses chevilles. Elles crient leur plaisir dans cette pièce secrète de laquelle aucun son ne s’échappe.
Julie se redresse radieuse, ses pupilles émeraudes brillant d’un éclat glorieux. Elle dirige sa baguette vers sa tenue gisant au sol, prononce un sort inaudible et se retrouve dans sa tenue indécente initiale quand elle se rassoit sur sa chaire.
Les liens se desserrent et se relâchent complètement, Sandra libérée est radieuse quand elle vient embrasser un Mickaël souriant lui aussi.
— Vous êtes un joli couple, si vous avez besoin d’autres conseils, vous savez désormais où me trouver, leur lance Julie avant de diriger sa baguette vers eux.
L’instant d’après les deux amoureux sont dans la tenue réglementaire de l’école, main dans la main dans le couloir au milieu des autres élèves comme si rien ne s’était passé. Comme les autres, ils gardent le secret de cette aventure, laissant inconnue la classe de Julie et la teneur de ses enseignements.
Fin
Article écrit par Toni Parennebite
Passionné de littérature érotique, un jour j’ai décidé de prendre la plume et de répandre avec les mots les idées qui sommeillaient dans mon esprit.
Auteur en herbe, je vous propose ici mes premiers récits qui j’espère vous transporteront dans un univers sensuel plein de volupté.