Une séance de yoga sur le toit – partie 9 – Fiction érotique

Alessandra enchaînait les mouvements de box en fin d’après-midi sur le toit de son immeuble.

Coup, coup, coup. Crochet droit, crochet gauche. Direct, direct. Uppercut.

Elle grognait à chaque coup de poing, affirmant sa puissance à un ennemi invisible. Son visage était figé en une grimace déterminée, aussi contractée que ses poings. Les muscles de ses épaules et du haut de ses bras s’étiraient et se contractaient avec les poussées vers l’avant et sa taille se tournait avec les uppercuts.

Coup d’estoc, coup d’estoc, coup d’estoc. Crochet du droit.

Ses cheveux étaient tirés en queue de cheval afin d’exposer son visage, ravissant avec une fine couche de transpiration. Une mèche s’était détachée et s’était collée au contour de son visage.

La transpiration miroitait sur son cou et sa poitrine, ce qui mettait en valeur son débardeur Nike. Elle portait un short moulant et des baskets Nike – pas encore disponibles pour le grand public.

À quelques mètres de là, Shelly se contorsionnait en prenant des photos de son modèle.

La séance photo se déroulait dans une parfaite synchronisation entre les deux femmes. C’est à cet endroit qu’elles s’étaient rencontrées sur un tapis de yoga. Cette séance était particulière.

Shelly s’était finalement relevée et avait abaissé son appareil photo, mettant fin à cette partie de la séance-photo. Elle se tapota la poitrine.

« Beau travail ! » complimenta Shelly. « Fais une pause. Bois de l’eau. Ensuite, nous devons faire une série avec des genoux levés. On a presque fini. »

« On ? Mais tu ne fais rien du tout. C’est moi qui fais tout le boulot », répondit Alessandra avant d’engloutir la moitié de la bouteille.

Gerardo abaissa le panneau d’affichage réfléchissant, le posant à ses pieds.

« Yo, tu as l’air en forme, poupée. »

Alessandra jeta un coup d’œil par-dessus son épaule noueuse et a souri.

Shelly vit Alessandra lui adresser un clin d’œil rapide. L’infime mouvement transperça Shelly. Alessandra était toujours amoureuse de ce type. Shelly espérait trouver un moyen de le mettre hors-jeu, au sens propre comme au sens figuré.

Alessandra se mit à faire l’exercice avec les genoux levés non sans quelques grognements puis s’efforça de garder une expression de légèreté et de facilité, un sourire. Son visage se détendit lorsqu’elle entama les exercices d’étirement pour se calmer. Ses jambes s’écartèrent, mettant en valeur ses jolies fesses dans le short de sport Nike moulant. Ses seins étaient serrés dans la brassière alors qu’elle se penchait pour attraper la pointe de ses chaussures de sport.

« Les photos sont superbes », déclara Shelly en faisant défiler les images sur l’écran numérique de son appareil. « La société avait beaucoup aimé tes photos. Maintenant, ils vont avoir celles-ci. Ils vont être contents. »

Ils quittèrent tous les trois le toit une fois que le soleil tombé derrière la haute silhouette des immeubles.

Alors qu’ils arrivaient à la porte de sortie, Shelly se tourna vers Alessandra, qui se tamponnait le visage et la poitrine avec une serviette.

« Toi, en sueur et dévoilant tes bras musclés. Un pas de plus dans le monde du mannequinat. »

Gerardo ouvrit la porte aux dames. Shelly se contenta de marmonner un remerciement. Alessandra l’embrassa sur la joue en passant.

« Ma copine devient une grande. »

La porte se referma avec fracas, comme pour souligner sa déclaration.

Shelly se tourna vers Alessandra.

« Je vais éditer les photos et les envoyer au service marketing de la société d’ici demain midi. Je te ferai savoir quand j’aurai de leurs nouvelles. »

« Merci. » Alessandra sourit et serra Shelly dans ses bras. Gerardo et elle sortirent de la cage d’escalier pour regagner leur appartement.

Shelly eut quelques marches de plus à descendre jusqu’à son appartement.

Shelly ressentait toujours une pointe au cœur lorsqu’elle voyait Alessandra partir avec son bras autour de celui de Gerardo ou, pire encore, en lui tenant la main. Il empêchait Alessandra de s’approcher d’elle.

***

Le lendemain matin, Shelly était au téléphone avec son client qui avait une demande unique pour un modèle masculin. Elle cliquait en continu sur son Bic, la pointe entrant et sortant sans cesse tandis qu’ils discutaient des projets en cours et du travail à venir. Soudain, Shelly s’arrêta de cliquer.

« J’ai oublié de te dire ! J’ai oublié de te le dire ! J’ai le gars qu’il te faut. »

« Sérieusement ? », répondit-il.

« Oui, j’ai fait quelques photos de lui. Il m’a ensuite demandé d’en prendre d’autres avec son propre téléphone. Oh, mon Dieu ! » Elle rit en se remémorant cet après-midi-là. « En un rien de temps, il avait baissé son pantalon devant moi ! »

« Il les a enlevés comme ça ? » demanda le client incrédule au téléphone.

« Le pantalon et le caleçon. J’ai tout vu. »

« Il t’a tout montré ? Il ne savait pas que tu… ? »

« Eh bien, tu me connais », dit Shelly. « Même si je… »

« Et comment c’était ? », l’interrompit-il.

« C’est ce que tu recherches. Un beau pénis brun – un ton plus grisâtre. De taille convenable. Pas de déformations. Plutôt lisse de la base au gland. C’est ce que tu cherches. Je n’ai pas pu m’empêcher de… »

Le client l’interrompit à nouveau.

« Et il est d’accord ? »

« Je n’en suis pas encore totalement sûre. Mais il le fera – probablement. Il veut être mannequin comme Alessandra, la fille que tu adores. Il ferait n’importe quoi pour rester au même niveau qu’elle. Il déteste être à la traîne. C’est bien un mec. »

« Ne le méprise pas », la gronda t-il au téléphone. « C’est à toi de le convaincre. Tu sais ce que je t’ai proposé de… »

« Oui, oui, je sais ». Elle fit un signe de la main et leva les yeux au ciel.

« Ne lève pas les yeux au ciel », lui dit-il. « Je t’entends quand tu fais ça. »

Shelly rit. Il la connaissait trop bien. Elle ajouta simplement : « Je vais m’en occuper. »

« Occupez-vous de lui pour moi ! Fais-les bosser tous les deux s’il le faut. Du sexe ne serait pas de refus. Fais-le craquer s’il résiste. Tu peux le faire… »

« Qu’est-ce que je viens de dire ? » Elle l’interrompit cette fois, le grondant comme une mère.

Elle aimait l’idée d’Alessandra nue dans le lit, même si Gerardo devait être sur elle.

Elle garda le silence un petit moment avant d’articuler lentement :

« J’ai un plan. »

Le client conclut ainsi leur conversation. « Mets-le en œuvre. Quoi que ce soit. Trouve le moyen de le convaincre. »

***

Quelques jours plus tard, Alessandra était assise sur le canapé de Shelly, partageant ses frustrations à propos de Gerardo.

« Il a un problème avec mon activité de modèle. Pas au départ, mais depuis un moment. Il se plaint de n’avoir reçu aucun rappel pour les photos qu’il a envoyées. Il est vraiment en colère. Il devient froid avec moi. Je suis inquiète. »

Shelly n’était pas exactement déçue de savoir que leur relation traversait une période difficile. Et en même temps, elle n’avait pas envie qu’Alessandra, son amie, vive cette même épreuve. Ces sentiments mettaient Shelly dans une situation délicate : elle était à la fois heureuse et triste.

Shelly tendit un Coca light à Alessandra et s’assit.

« À quel point a-t-il envie de travailler ? demanda Shelly.

« Il en a vraiment, vraiment très envie. S’il travaillait, il pourrait être heureux à nouveau. Nous serions heureux. Il ne serait plus en colère. Il serait, tu sais, à nouveau intéressé. »

« À nouveau intéressé ? »

« Oui, il n’est pas très intéressé par moi dans… le lit. »

Shelly était à nouveau en proie à des émotions contradictoires vis-à-vis d’Alessandra. Elle reprit ses esprits et évoqua sa solution potentielle.

« Qu’est-ce qu’il est prêt à faire, tu sais, pour le travail ? »

« Faire du mannequinat pour une entreprise de vêtements de sport, c’est ce qu’il veut. »

Shelly laissa échapper un petit rire trop rapide mais resserra les lèvres.

« Quoi ? »

Les joues d’Alessandra s’affaissèrent et ses lèvres firent la moue.

« Je suis désolée. Je ne voulais pas rire. Mais il faut être réaliste. Il n’a pas le corps ni les formes pour faire du mannequinat sportif. Ces entreprises recherchent des personnes grandes et minces avec un visage ciselé. »

« Alors pour quel genre de choses pourrait-il être mannequin ? »

Les sourcils d’Alessandra se froncèrent. Elle exposait son inquiétude au sujet de l’homme qui lui battait froid au lit. Le succès florissant de la carrière d’Alessandra contrariait Gerardo et il exprimait sa colère. Shelly posa sa canette de Coca rouge sur un dessous de verre Big Apple sur la table.

« Parfois, quand on est au plus bas, il faut faire n’importe quoi pour atteindre la première marche. »

Alessandra acquiesça, d’accord avec cette idée. « Oui, mais pour quel genre de choses est-il doué ? »

« J’ai ce … client … » Shelly laissa le mot s’attarder. « Il a une demande un peu spéciale. Mais ça pourrait être le début de quelque chose. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Nous devons déterminer ce que Gerardo est prêt à faire pour entrer dans le monde du mannequinat. »

« Dis-moi. »

Avant d’aller plus loin, Shelly lèva les deux bras comme pour prouver son innocence devant un policier. « Je ne dis cela qu’en tant que photographe, d’accord ? »

Alessandra acquiesça.

« Gerardo a un beau, euh, pénis. »

Alessandra sursauta en entendant cette déclaration directe.

Puis elle gloussa. Shelly mit ses cheveux derrière ses oreilles dans ce laps de temps étrange. Elle sentit ses joues chauffer. « Je n’essaie pas de faire quoi que ce soit avec lui », dit-elle. « Mais je pense que ce client pourrait l’apprécier. »

« Lui ou son pénis ? »

« Les deux. Son corps entier. »

Alessandra se tut un instant et ses yeux regardèrent sur le coin de la pièce. Son esprit était manifestement en train de se débattre avec cette pensée. Elle regarda ensuite Shelly et applaudit une fois. « Faisons-le. Il le fera. »

Shelly posa une question. « Est-il prêt à tout ? »

Alessandra rebondit sur le canapé, serrant ses mains. « Oui ! »

« Tu dois d’abord obtenir son accord. Tu ne peux pas simplement dire ‘oui’ pour lui.

« Il a dit qu’il ferait n’importe quoi. N’importe quoi. »

Shelly souleva son coca du bout des doigts.

« Vérifie d’abord cela avec lui. Je n’irai pas plus loin tant que je ne l’aurai pas entendu. Un avertissement : cette demande est ‘hors norme’ ». Elle but une gorgée.

« Je lui parlerai. » Alessandra pose sa main sur le genou de Shelly. Shelly reposa la canette sur le dessous de verre. « Viens dîner demain. Je commanderai à manger. Nous pourrons passer la soirée ensemble, tous les trois. » Alessandra accepta immédiatement.« Nous serons là. »

« 19 h ? »

« 19 h. »

***

À 18 h 55, on frappa à la porte. Elle fit entrer Alessandra et Gerardo. Après s’être installé, Gerardo but deux verres de la bouteille de tequila qu’il avait apportée. Les deux femmes ne voulurent pas en boire un verre entier. Elles préféraient déguster de grands verres de Prosecco pétillant. Après son troisième verre, Gerardo demanda : « Alors, qu’est-ce que c’est que tout ça ? »

Alessandra lui tapota le bras. « Ce sont des sushis. Prend une paire de baguettes… »

Il l’interrompit en agitant le bras. « Non, non. À propos du mannequinat, pas des sushis. Est-ce que j’ai un contrat ? Une grande entreprise a besoin d’un mec sexy ? »

« Il doit bien y en avoir une ! Peut-être même plusieurs » , dit Alessandra. Elle passa son bras autour de sa taille, comme une mère encourageant son enfant maladroit.

« Je vois qu’elle a déjà installé le décor et les lumières ».

Gérard lui tapota la cuisse.

Shelly but une longue gorgée de vin. Elle posa ensuite son verre sur un dessous de verre et prit la parole.

« Gerardo, j’ai un client… » Elle frotta son pouce et son index de haut en bas sur le pied du verre. « à qui j’ai parlé de ton… de la beauté… de tout ton… » Elle déglutit. « corps ».

Alessandra ne bougea pas. Gérard se redressa sur sa chaise et sourit.

Alessandra parla doucement avec un peu d’inquiétude dans la voix. « Tu lui as envoyé des photos de Gerardo nu ? Je pensais que vous n’aviez que des photos d’identité. Vous n’avez pas secrètement… »

« Non, non, non. Je ne ferais jamais ça. Je ne garde pas d’images secrètes pour moi. »

En disant cela, elle remarqua qu’Alessandra la regardait, connaissant la vérité – du moins en ce qui concernait les images d’Alessandra.

« J’ai parlé de Gerardo à mon client. Il – le client – était intrigué. Il veut des photos de Gerardo et de toi, Alessandra, ensemble. À partir de là, il pourra décider de la suite de la mission spéciale pour Gerardo. »

« Je suis prêt. »

Gerardo se leva et adopta la position typique de mannequin, les bras croisés et le visage sévère.

« Assieds-toi », dit Shelly, comme pour calmer l’homme avant qu’il ne pense trop.

Il s’assit. Alessandra et lui étaient manifestement intrigués.

« Je ne sais pas par où commencer.

Shelly rejeta ses cheveux sur son épaule. Elle s’arrêta pour réfléchir à la meilleure façon d’expliquer le sujet. La première présentation de l’idée pouvait tout gâcher immédiatement.

« Au départ, ces images sont destinées à un individu. Mais il a beaucoup de contacts avec d’autres personnes influentes dans sa communauté. Je pense que cela pourrait être le début de quelque chose. Ou alors ça ne restera qu’un moyen de se faire de l’argent facilement. »

Gerardo sourit.

« Je suis prêt, allons-y. »

Shelly fit un signe de la main, comme pour avertir de l’arrivée d’un train et qu’il se trouvait sur une voie ferrée.

« Gerardo, tu ne connais même pas encore les exigences de la séance photo. »

« Yo, je suis prêt. » Il s’est levé d’un bond et s’est mis à faire du shadowboxing.

Shelly se couvrit le front en voyant sa réaction. Voyant la réaction de son amie, Alessandra saisit doucement l’avant-bras de Gerardo pour le ramener sur sa chaise et le calmer.

« Tu dois écouter », lui dit Alessandra. « Il faut que tu te connectes avec ton photographe, sinon ça ne marchera pas. »

« Eh bien, je suis ravi. »

« Si tu es prêt, je vais aller chercher le matériel nécessaire. Installez-vous sur le canapé. »

Shelly se dirigea lentement vers son bureau.

Au seuil de la porte, elle se retourna. « Vous êtes sûrs ? »

« Oui », dit Gerardo.

Dans la pièce, elle déverrouilla un coffre et déplaça quelques objets à l’intérieur pour trouver ce dont elle avait besoin.

Pendant qu’elle fouillait, elle entendit le couple discuter.

« Elle doit avoir quelque chose de bien. Elle m’avait fait porter ce manteau de fourrure blanche. Il était magnifique. J’en rêve encore. »

« Je suis aussi capable d’arrêter la circulation, tu sais. »

« Je sais que tu le ferais. »

Les entendant ainsi parler, Shelly crut que la froideur que Gerardo avait montrée à l’égard Alessandra était passée. Ils étaient de nouveau en bons termes, ou du moins c’est ce qu’il semblait.

Shelly trouva les objets qu’elle cherchait. Elle les regarda, n’étant toujours pas sûre de la réaction de Gerardo. Elle l’imaginait cracher sur l’idée et claquer la porte en sortant en trombe de son appartement. Si cela se produisait, elle savait que sa froideur se transformerait en froid glacial vis-à-vis d’elle et Alessandra.

De retour auprès d’eux, ils gardèrent le silence lorsqu’elle leur tendit les deux objets. Finalement, Alessandra demanda : « Qu’est-ce que c’est ? »

Shelly avait une longue perruque qui descendait presque jusqu’au sol. Elle avait un arc-en-ciel de couleurs. Dans son autre main, elle tenait le même arc-en-ciel de couleurs. Cependant, les fils étaient attachés à un plug anal. Les mâchoires du couple faillirent se décrocher.

« Tu plaisantes, n’est-ce pas ? » demanda Gerardo.

« Non, c’est bien de cela qu’il s’agit. »

Shelly essaya d’éclaircir son visage pour contrer leur confusion croissante.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda-t-il à nouveau.

« Mon Petit Poney », dit Shelly.

« Oui, c’est Rainbow Dash ! Je l’avais quand j’étais petite. Mais est-ce que c’est une crinière et une queue ? »

« Comment ? Pourquoi ? » Gerardo faillit s’étouffer dans sa confusion.

« Mon client veut… un… un homme pour incarner Rainbow Dash. »

L’appartement était silencieux, à l’exception du ronronnement du réfrigérateur dans la cuisine.

Shelly rompit le silence. « Comme je l’ai dit, le mannequinat commence souvent par une expérience singulière. Cela demande du travail, surtout pour les hommes qui n’ont pas les formes féminines que le mannequinat adore. »

Alessandra posa sa main sur le dos de Gerardo et le frottait en de petits cercles.

« Tu aimes ce que nous faisons dans la chambre à coucher. Je veux dire, avec Rodney. » Elle murmura le prénom. « Tu peux gérer ça, tu en es capable. Pense à Rodney. Je vais t’aider. »

Elle lui tapota le genou. Il ne répondit pas.

Shelly pensa immédiatement à Gerardo et Alessandra dans une chambre sombre avec un deuxième homme nommé Rodney. Alessandra serait-elle au milieu des deux hommes, sentant leurs deux bites durcir contre son cul et deux bouches l’embrasser partout ? Deux bites en elle en même temps ? Ou est-ce que Gerardo et elle faisaient équipe face à Rodney ? Shelly arrêta son esprit vagabond.

Quel que soit l’arrangement, Alessandra était une femme sauvage et, soudain, elle réalisa que Gerardo avait un côté qui n’était pas uniquement masculin, comme il l’avait montré dans le studio de Shelly.

Shelly s’inséra timidement dans la conversation du couple.

« Rodney ? Qui est-ce ? »

Ils se tournèrent tous les deux vers elle. Les joues d’Alessandra rougirent, mais pas autant que celles de Gerardo. Alessandra ouvrit la bouche pour s’expliquer, mais Gérard la couvrit de sa main. Il poussa un soupir gêné et fixa sa petite amie, presque effrayé par ce qu’elle s’apprêtait à faire.

« Ne fais pas ça », dit-il sévèrement en agitant le doigt.

Shelly cacha les deux objets colorés dans son dos, à l’abri des regards.

« Je savais que tu n’étais pas prêt », dit Shelly. « Je suis désolée de l’avoir encouragé ou d’en avoir parlé. Et si on oubliait que c’est arrivé ? »

Alessandra retira la main de Gerado de devant sa bouche. Elle lui donna un coup de coude.

« Rodney, c’est… »

 

* La suite est à retrouver par ici !

** Cette fiction érotique a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire dans sa version originale, c’est par ici.