Son bon travail avait provoqué un picotement qui se formait au plus profond d’elle et qui montait jusqu’à son ventre. Il devint plus fort et plus intense. Elle était prise dans ce tourbillon initial d’énergie orgasmique.
Tina attrapa de nouveau les cheveux de Logan pour décoller sa langue fabuleuse de son corps. Logan fit une nouvelle tentative pour la lécher à nouveau. Mais un autre contact de sa langue pouvait la faire basculer dans l’orgasme, et elle voulait tenir bon. Elle prit un moment pour respirer.
« Ta chatte a bon goût », dit-il à Tina dont les yeux étaient fermés.
Logan se pencha en avant et lui posa un baiser sur les lèvres. Elle ouvrit les yeux.
« Ça fait longtemps que je n’ai pas goûté quelque chose d’aussi doux », lui dit-il.
« Depuis combien de temps ? »
« Depuis toujours. »
Elle sourit. « Embrasse-moi encore. J’ai envie d’être embrassée. »
Il se pencha sur elle avec un plaisir évident. Ils s’embrassèrent contre la porte, en tournant la tête d’un côté puis de l’autre. Les langues s’amusaient à se caresser l’une l’autre, dansèrent une valse légère, puis s’agitèrent plus sauvagement.
Tina se retira. « Baise-moi. Laisse-moi sentir ta queue. Il en a envie aussi. »
« Je sais qu’il en a envie », lui répondit Logan.
Les pensées de Tina gelèrent l’espace d’un instant. S’était-il rendu compte que quelqu’un les observait ?
« Il attendait. » Logan caressait sa bite durcie. « Ça fait un moment qu’il attend à présent. »
Tina se détendit à nouveau. Il ne savait rien, il parlait de son sexe et non de son mari.
Logan retira ses vêtements et se glissa entre les jambes écartées de Tina.
Posant son corps sur ses cuisses, il pénétra sa chatte juteuse.
Tina sursauta sous le coup de la première poussée. Son sexe n’était pas plus long que celui de son mari. Chaque homme est différent, unique, agréable. Tina aima la sensation provoquée par le gland étroit suivi d’un membre épais.
« Ne t’arrête pas. Continue comme ça », insista-t-elle. « J’ai besoin de ça. On…Lui en a besoin. Tu es le seul en ce moment. Prends-moi. »
« Je ne pourrais pas m’arrêter », dit Logan.
« Alors prouve-le, mon garçon. Prouve que tu es un homme qui peut baiser une femme correctement. » Sa voix était devenue un grognement, et son visage s’était crispé sous le coup de la menace proférée. Tina enfonça ses ongles dans son cul.
Logan mit sa partie de la menace à exécution. Il fit tanguer la voiture avec ses poussées dans cet espace confiné. Les amortisseurs de la voiture commencèrent à grincer et à crier. En un sens, la voiture complimentait Logan pour son endurance. Tina le fit également.
Elle grimaça et garda ses ongles enfoncés dans ses fesses. Son corps tremblait à chaque bruit sourd des rudes poussées du jeune homme au-dessus d’elle. Elle se détendit et se concentra sur le rythme des chocs qui s’abattaient sur elle.
Le jeune homme avait réussi à changer l’expression sur le visage et dans les paroles ou bruits exprimés par Tina. Le grognement avait disparu. Elle s’était rapidement transformée en une jeune fille gémissante, ne sachant pas si elle ressentait la douleur avec ce qui se passait ou si elle aimait ça. La situation entière l’émouvait, la transportait dans un endroit merveilleux, sur plusieurs plans à la fois. Son mari les regardait. Elle ne doutait pas qu’il était dur et caressait sa bite rapidement. Le chauffeur au-dessus d’elle affichait son plaisir sur tout le visage. Elle sentait les coups de boutoir d’une bite vigoureuse. Plus que tout, elle aimait être au centre de tout ça.
Logan accéléra le rythme. Il semblait avoir la rage à présent. « Tu crois que tu peux tenir encore combien de temps, salope », lui dit Logan.
Elle leva les yeux vers lui. Il ne s’arrêtait pas et n’avait pas l’intention de se calmer.
« Je pense que je peux tenir… » Elle ne put pas terminer sa phrase.
Il s’était enfoncé profondément en elle. Les gémissements de tout à l’heure et ceux d’il y a quelques minutes se sont transformèrent en cris et en longs halètements. Il redoublait sa cadence et elle hurlait sous lui.
Sous le coup de leur nouvelle fureur, les fenêtres de la voiture s’embuèrent, la chaleur monta d’un cran, et l’énergie orgasmique tourbillonnante devint plus réelle. La tension sexuelle augmenta elle aussi. Ses jambes se contractaient, ses poumons prenaient des bouffées d’oxygène plus courtes et plus nettes, ses mains s’agrippaient aux épaules tendues de Logan.
Aucun des deux n’avait remarqué que le téléphone était tombé de la fenêtre et avait glissé sous le siège du passager. On y voyait sur l’écran un homme en plein acte sexuel. Le corps de Tina était inondé par l’orgasme. Son esprit se vida vide pendant un moment. Les électrodes dans son cerveau se reconnectèrent bon gré mal gré, laissant le plaisir la contrôler, permettant des ruées et des vagues.
Puis, dans ce tourbillon euphorique, elle sentit des salves de sperme se libérer en elle. Son aventure paradisiaque connut une pause momentanée. C’était une nouvelle sensation, la sensation innée d’un ancien besoin matriarcal accompli. La procréation.
Mais la réalité revint elle aussi. Elle sentit le jus de ce type indescriptible couler hors d’elle et glisser sur le siège. Elle n’était pas censée le laisser jouir en elle. Elle voulait contrôler la situation de bout en bout parce qu’il s’agissait d’elle et de son mari. Elle avait perdu le contrôle pendant une fraction de seconde. Elle regarda le toit de la voiture avec ses empreintes de pas, une relique de la nuit.
Logan sortit de la voiture en rampant. Il resta debout, les bras posés sur le toit, puis reprit ses esprits. Tina resta à l’intérieur pour se nettoyer. Elle s’inquiétait pour tout, mais était heureuse que tout se soit relativement bien passé. Elle avait accompli ce qu’elle voulait. Doug devait être heureux lui aussi. Il allait la couvrir de baisers et de tout son amour.
Logan se glissa sur le siège conducteur. Alors qu’il démarrait la voiture, Tina ouvrit la porte arrière.
« Laisse-moi m’asseoir à l’avant. C’est le bazar ici. »
Logan tapota le siège à côté de lui.
Il fila vers Berry Street. Son sac était sur ses genoux. Elle tripotait la poignée en cuir, car elle était prête à sortir au plus vite. Après ce qui lui sembla être une éternité, il rangea la voiture sur le côté de la route. 558 Berry Street – un bar, faiblement éclairé avec des vitres teintées.
Tina sortit immédiatement de la petite voiture. Elle était heureuse de quitter l’intérieur surchauffé et de retrouver le trottoir et ses gravillons.
Logan baissa la fenêtre passager. Il lui dit : « Pas la peine de me laisser un pourboire, merci. Vous avez été assez généreuse. »
Elle lui adressa un petit sourire en coin. Puis elle tapota son sac à main afin de s’assurer qu’elle avait son téléphone et elle se retourna.
« Attendez ! Madame », cria-t-il.
Sa voix fit se raidir son dos, comme si elle entendait des ongles crisser sur un tableau noir. Elle regarda lentement en arrière.
Il était penché sur le côté, étirant la ceinture de sécurité, et se penchait vers la fenêtre passager.
« Je peux garder tes sous-vêtements ? » lui demanda-t-il.
Tina le dévisagea. Elle était bien consciente que les hommes désiraient parfois les choses les plus bizarres. Son mari par exemple qui voulait l’écouter faire l’amour avec quelqu’un d’autre. À présent, le chauffeur voulait sa culotte, dont elle s’était servie pour nettoyer son sperme. Bien qu’elle connaisse les bizarreries des hommes, le fait d’entendre leurs demandes la déconcertait toujours.
Ses lèvres se sont légèrement retroussées. « Vraiment ? » demanda-t-elle.
« Oh oui, tout à fait. »
« Ils sont sales. »
« Encore mieux. »
« Je n’ai pas d’autre avec moi. »
« Tu comptais les remettre ? »
« Mais qu’est-ce que tu vas en faire ? », lui demanda-t-elle. Elle ne le jugeait pas. Au contraire, elle exprimait sa perplexité à haute voix.
« Je voudrais juste garder un souvenir », la rassura-t-il. « Demain, je pourrais avoir l’impression que tout ceci n’était qu’un rêve. »
« Je me suis nettoyé avec ma culotte », dit-elle encore.
Il ne céda pas. « S’il te plaît ? »
Son « s’il te plaît » lui confirma son immaturité.
Néanmoins, elle fouilla dans la poche extérieure de son sac à main. Attrapant le nylon fragile – le tissu synthétique – et y sentant inopinément une douceur persistante, elle le jeta par la fenêtre. La culotte atterrit sur le volant.
« Profites-en. »
« Très certainement. »
Elle se demanda s’il allait la renifler, la remplir à nouveau de sperme ou l’accrocher à son rétroviseur.
En s’éloignant, elle sentit le sperme et sa mouille sécher entre ses cuisses. Elle n’avait pas non plus rien pour maintenir son cul en place pendant qu’elle marchait. Elle craignait que ses fesses ne bougent trop.
La voiture démarra en trombe.
Dans le bar, elle sirota une bière. Elle fouilla dans son sac à main pour appeler son mari. Mais elle ne trouva pas son téléphone.
Elle jura en soupirant, fouillant chacun de ses poches. Puis elle fouilla plus vite et inspecta les parties les plus profondes. Rien.
Elle craignait qu’il ne soit encore dans la voiture. Elle emprunta le téléphone du bar. Bientôt Doug était là pour la récupérer. Il la serra très fort dans ses bras. Il ne se souciait pas du téléphone perdu, disant qu’il lui en achèterait un nouveau.
Il était en pleine forme après ce qu’il venait de voir.
« C’était incroyable à voir. Mon cœur battait si fort. J’ai eu peur d’avoir une crise cardiaque ! Il était vraiment doué. Comment c’était pour toi ? »
« Mieux que je ne le pensais, surtout maintenant que je sais que tu es content. C’était une expérience unique. »
« C’était quoi son nom déjà ? »
« Logan. Mais ça n’a pas d’importance. J’ai juste besoin de ton nom à toi. » Elle posa sa tête contre l’épaule forte de Doug, et il caressa ses cheveux. Elle retrouva la paix. Être près de l’homme qu’elle aimait était aussi bon que le sommet où le chauffeur l’avait emmenée.
* La première partie se trouve là.
** Cette nouvelle érotique a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire dans sa version originale, c’est par ici.