Une virée avec son mari – Fiction érotique – Première partie

« Allez, vas-y chérie », dit le mari de Tina en lui tapant sur les fesses.

En descendant les marches du porche, elle jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Doug se tenait dans l’embrasure de la porte. Son visage était figé et arborait le sourire d’un garçon à qui on a promis une glace.

Pourtant, un peu d’inquiétude était ancrée au fond de l’estomac de Tina. Elle pesait presque sur chacun de ses pas. Cette énigme était la cause de tout ça. Elle était intimidée à l’idée de faire cette virée. En même temps, elle était aussi excitée de faire plaisir à son mari. Lui faire plaisir l’excitait, donc tout le projet était un mélange d’émotions.

Elle se glissa sur la banquette arrière d’une cinq portes quelconque qui l’attendait dans l’allée.

« Bonsoir. J’espère que vous avez passé une bonne journée ? », lui demanda le chauffeur.

« Oui, en effet. » Tina déglutit.

Comme si son commentaire n’avait été qu’une politesse forcée, il regarda à travers elle par la lunette arrière pour reculer.

Le conducteur était un jeune homme d’une vingtaine d’années qui portait une casquette des Lakers à l’envers, un polo et qui avait des yeux sombres. Fort heureusement, il n’avait pas l’air d’être un affreux pervers ou un gars qui ne se douchait jamais ou encore un vieil homme, chauve avec des poils lui sortant des oreilles. Ce type rendrait l’escapade plus facile. Pas beaucoup mais un tout petit peu plus facile.

Ils partirent.

Tina se dit que le chauffeur avait l’air normal, propre sur lui. Honnêtement, il était aussi indescriptible que sa voiture. Mais ce soir, il ne s’agissait pas de trouver un beau mec pour se pâmer. Elle faisait ça pour son mari. C’était étrange, elle l’avait toujours pensé, mais il adorait ça. Avant qu’elle n’accepte la première fois, il l’avait suppliée d’essayer au moins ça. Il lui avait dit : « Tu vas adorer, je vais adorer. Nous allons, eh bien, adorer ensemble mais séparément. »

Tina toucha l’appui-tête du siège passager. « Vous savez où je vais, n’est-ce pas ? »

« Oui, j’ai l’adresse. Vous allez au 558 Berry Street. C’est bien ça, n’est-ce pas ? Je ne sais pas ce qu’il y a à cet endroit par contre. »

« Oui, c’est ça. » Sa gorge se serra, elle sentit qu’elle étouffait. « Oui, c’est ça. »

Le chauffeur hocha la tête. « La température dans la voiture est à votre goût ? Je peux l’augmenter ou la diminuer. Il suffit de me le dire. »

« C’est très bien. »

Une fois sortis de son quartier, il accéléra et se concentra sur son trajet. Elle savait que les chauffeurs connaissaient leur notes de bon conducteur sur l’application et que le fait d’amener rapidement leurs passagers à destination avait un impact sur leurs notes et, peut-être, sur les pourboires.

Tina serra ses mains autour du petit Smartphone qu’elle avait sur les genoux. Elle se déplaça sur le siège et redressa son dos comme si elle était en présence d’un membre de la famille royale. Mais en fait, elle était en train d’accumuler de la force mentale et de renforcer sa détermination.

La jolie femme resta silencieuse pendant quelques minutes, regardant par la fenêtre. Les maisons, les arbres, les voitures défilaient. Les réverbères projetaient des ombres étranges. Les phares des voitures qui arrivaient rendaient l’obscurité plus profonde. Elle ne voyait rien en réalité. Pendant tout ce temps, elle continuait à renforcer sa détermination.

Avançant dans son plan, elle lui demanda son nom.

« Logan. »

« Depuis combien de temps conduisez-vous ? »

« Depuis environ 8 heures ce matin. La journée est longue. »

Elle sourit. « Je veux dire, depuis combien de… »

« Oh, combien de temps dans ce sens-là. »

Elle sourit à nouveau, mais cette fois juste pour elle-même. Elle réalisa qu’en parlant de longueur, elle allait probablement être amenée à en découvrir une autre…

« Ça fait environ trois ans. C’est un bon boulot. Ça me permet de travailler quand je veux et autant que je veux. Si j’ai besoin de plus de sous, je travaille plus. Si je n’ai pas trop de factures à payer, je peux travailler moins. »

« Bien » fut la seule réponse qu’elle put articuler.

Les deux restèrent silencieux pendant un moment. Il conduisait. Et elle continuait sa tâche. Elle se déplaça furtivement. Elle glissa son téléphone dans son support et humidifia sa ventouse. Puis elle la colla sur la fenêtre à côté d’elle. Le conducteur ne le remarqua pas. Il gardait les yeux sur la route.

C’est alors qu’elle prit une grande inspiration. Elle toucha le téléphone et immédiatement son mari apparut en vidéo, un visage silencieux. Elle savait qu’il avait faim, qu’il salivait, que son cœur battait la chamade et que son corps palpitait. L’homme était si facile à deviner, même à travers un écran. Elle changea la couleur de l’écran et l’obscurcit pour le rendre plus discret. Dans la mesure du possible. Puis elle enclencha l’étape 2. Le premier bouton.

Elle défit le bouton du haut puis le deuxième bouton de son chemisier foncé à manches courtes. Son décolleté apparut et devint plus évident. Elle fit une pause pour respirer. Une vague de peur et d’excitation la traversa. Elle avait comme des picotements à la base du cou et une chaleur enveloppait à présent son cuir chevelu. Elle jeta un coup d’œil vers le téléphone. Il était là, probablement haletant, la bite sortie, longue et dure.

Elle défit le bouton suivant, puis le suivant. Elle se racala la gorge. Logan regarda dans son rétroviseur. Ses yeux s’éclairèrent lorsqu’ils la découvrirent il fronça les sourcils, comme sous le coup de la confusion.

Tina continua lentement et sensuellement. Le bouton suivant puis le suivant. Finalement, elle ouvrit complètement son chemisier. Elle écarta les bras. L’un d’eux reposait sur le siège arrière. L’autre passait dans ses longs cheveux chatoyants, les rejetant sur l’épaule.

« Logan » lui demanda-t-elle, « on passe prendre quelqu’un d’autre ? »

Il déglutit. « Pas d’interruptions. Je termine mon service. »

« Bien. » Elle traîna sur le mot, comme si elle laissait une intention profonde s’attarder sur le bout de sa langue.

Dans un parking sombre, il se gara sous un grand arbre. La voiture était plongée dans une ombre nocturne étrange et éclairée artificiellement par un réverbère. Ce qui se passait à l’intérieur était également artificiel. Le grand arbre, les lampadaires orange et la lune argentée étaient ce qu’il pouvait faire de mieux pour la dimension romantique de l’expérience. S’il savait, pour Tina, que l’intérieur de la voiture était justement l’ambiance nécessaire.

« Viens ici », lui dit-elle. « J’ai envie d’enlever mon soutien-gorge. »

« Le client est roi. »

Dans un enchaînement rapide, elle entendit sa ceinture de sécurité se détacher, la porte avant s’ouvrir et se fermer, et la porte arrière s’ouvrir et se fermer. Elle se pressa contre la porte du passager et écarta les jambes pour l’accueillir près d’elle. Il n’avait aucun doute sur ce qu’elle voulait. Cependant, il ne savait pas que son mari le voulait lui plus que tout.

Logan avança la main vers son dos pour dégrafer le soutien-gorge. Elle réorienta ses mains vers le fermoir avant. Elle sourit, réalisant qu’il était jeune et enchanté ou que son regard était totalement absorbé par ses jolis seins enveloppés dans le tissu transparent. Elle décida que c’était probablement un peu des deux. Néanmoins, elle appréciait l’idée qu’elle pouvait faire fondre et contrôler l’esprit des hommes, en particulier celui qui la regardait par-dessus son épaule.

Comme toujours, la libération de ses seins enfermés fut un plaisir en soi. Cependant, les sentir immédiatement saisis par une bouche vigoureuse en fut un autre tout à fait différent.

Logan la pressa contre la porte, tête contre la fenêtre, alors qu’il la dévorait entièrement. Tina lâcha un profond soupir guttural, sous le coup de la pression et du plaisir. Elle fit tomber sa casquette qui atterrit sur le plancher près de la pédale de freins.

Les lèvres de Logan se déplacèrent sur sa poitrine. Elle tripota ses cheveux bruns. Le bas du pantalon de son mari passa sur l’écran, presque dans son oreille. Tina se laissa aller à gémir plus fort. Bientôt, Logan aussi participait avec ses expirations à la conversation inintelligible de soupirs et de gémissements du couple marié.

Se repositionnant, une des mains de Tina s’appuya sur le toit intérieur coussiné, et l’autre descendit le long de la poitrine de Logan jusqu’à sa bite.

« Sors ta bite », chuchota, mais suffisamment fort pour que son mari entende. « Je veux te sentir. »

Il obéit, délaissant ses seins un moment. Il déboutonna son short kaki. Sans attendre, Tina avait tendu la main. Elle trouva sa bite couverte par un petit morceau de tissu.

Elle était surprise et étrangement amusée. « Un bikini string ? »

« C’est ce qui me va le mieux. »

Tâtant la circonférence de son sexe, elle acquiesça : « Je pense que oui. »

Elle déplaca le tissu sur le côté pour saisir son sexe dur et chaud. Sa main glissa plus bas pour attraper ses couilles. Elles pendaient bas. Elle pensa à un sac d’épicerie contenant des melons. Elle devait aller à l’épicerie dans quelques jours.

En sentant ses massages, Logan raidit son dos, étira son cou, et sa tête heurta le toit. Une douce approbation passa entre ses lèvres crispées.

Elle lui chatouilla le scrotum et fit doucement glisser ses ongles le long de la chair tendre. Ses yeux se fermèrent, ses sourcils se sont arqués. Son visage était plein de joie.

Elle glissa sa main vers son sexe durci et en tripotant le gland gonflé. En le serrant et en tirant comme si elle faisait sauter le bouchon d’une bouteille de champagne. Un autre achat dont elle avait besoin au magasin.

Il sursauta à ce moment-là. Elle gloussa en constatant la réaction qu’elle provoquait chez lui. Il était, comme les autres hommes, vraiment facile à satisfaire.

Elle le lâcha et changea de position. Il bougea lui aussi. Sa tête à elle était à présent posée sur l’accoudoir de la portière, le bas de son dos sur le siège, et ses pieds largement écartés et appuyés sur le toit. Son pied gauche sur la lunette arrière, le pied droit sur le plafonnier.

Ses doigts attrapèrent se plantèrent dans ses cheveux et attirèrent son visage profondément entre ses jambes.

« À mon tour », dit-elle sans ambages.

Il tira sur sa culotte. « À ton tour. »

Il enfonça son visage dans sa chatte. Immédiatement, le battement rapide de sa langue la fit se tordre de plaisir et augmenta son pouls. Un autre picotement se forma dans sa colonne vertébrale avant de se diviser. Une partie se propagea jusqu’à la base de son cou et l’autre s’enfonça au plus profond de son bassin. Le picotement fit même se courber ses orteils.

« Putain, jeune homme », lâcha-t-elle. Elle pensait à son mari. Il aimait l’entendre parler. Malgré le plaisir qui déformait sa bouche, elle articula du mieux qu’elle put. « Tu vois ça, Doug ? J’espère que tu aimes… aimes… aimes ça. »

Le chauffeur s’arrêta brièvement. « Doug ? C’est Logan. Et je te confirme que j’aime ça. »

Après un moment de pause, il était à nouveau enfoui entre ses jambes. Tina gardait le silence, essayant de retrouver ses esprits dans tout ce déluge de sueur et de sexe.

« Il me lèche si bien », murmura-t-elle. « Il ne s’arrête pas, il se rapproche. À quel point es-tu… proche ? »

Logan fir une brève pause dans sa stimulation. Elle devait avoir l’air bizarre, à dire des choses étranges, comme si elle parlait à un fantôme ou à une seconde voix dans sa tête. Mais avec son visage toujours écrasé contre sa chatte mouillée, son nez aspirant l’odeur humide et même sa bite attendant une baise du tonnerre à venir, elle se dit que ses mots et la façon de les prononcer ou encore même les fantômes hypothétiques n’avaient pas d’importance pour Logan. Il continua à faire glisser sa langue vers le haut et autour de son sexe, en aspirant ses lèvres.

Elle appréciait le frottement de son visage lisse contre son propre corps rasé de près. C’était la jeunesse qui rencontrait la maturité.

 

* La suite la semaine prochaine !

** Cette nouvelle érotique a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire dans sa version originale, c’est par ici.