Pour certains, le 1er décembre est le signe excitant que Noël est proche, des enfants vont même ouvrir la première fenêtre de leurs calendriers de l’avent en attendant impatiemment le jour J !
Mais le 1er décembre, pour l’ONUSIDA, le SIDACTION, et tous les organismes qui luttent d’une façon ou d’une autre contre le SIDA, c’est surtout un jour primordial où ils peuvent se faire entendre plus que d’habitude. Car le 1er décembre, c’est la journée mondiale de lutte contre le SIDA !
A quoi sert la journée mondiale de lutte contre le SIDA ?
Une journée d’information
On fête cette année les 34 ans d’existence de cette journée : elle a été créée par l’OMS en 1988 dans le but de sensibiliser sur cette maladie et de rappeler que le SIDA existe et continue de se propager, qu’il faut le combattre, et qu’on peut tous y contribuer d’une façon ou d’une autre. Cette journée est également l’occasion de mobiliser les populations pour évoquer avec tous la prévention, les risques, les modes de transmission, la recherche et les traitements. Il y a également la volonté de continuer à lutter contre la stigmatisation des malades. La journée est également un hommage à toutes les personnes décédées de la maladie.
Le SIDA en chiffres
On estime qu’il y a environ 38 millions de porteurs du VIH dans le monde et que 25 % d’entre eux l’ignorent. Depuis le début de l’épidémie, on évalue à 35 millions le nombre de personnes décédées des suites de la maladie. Et parmi les 38 millions de porteurs, 1,8 million sont des enfants.
En 2019, dans le monde, 24,5 millions de personnes ont eu accès à un traitement anti VIH et 770 000 personnes sont décédées à cause du SIDA.
En 2021, en France, 5,7 millions de tests de dépistage ont été réalisés et environ 5 013 personnes ont appris qu’elles étaient séropositives. Ce chiffre est en baisse par rapport aux années précédentes mais en raison de la pandémie il est difficile (en tous les cas encore trop tôt) d’affirmer que la maladie recule réellement en France. 51 % se déclarent hétérosexuelles, 44 % sont des hommes ayant eu des rapports avec des hommes et 2 % sont des personnes trans contaminées par un rapport sexuel et 1 % a été contaminé par injection de drogue.
Cette même année, 29 % des infections à VIH ont été découvertes à un stade avancé de l’infection. Sidaction rappelle l’importance d’un dépistage précoce qui permet d’avoir rapidement accès à un traitement d’antirétroviraux.
Que faire pour la journée mondiale de lutte contre le Sida ?
Porter un ruban rouge
Porter le fameux ruban rouge que l’on voit régulièrement épinglé aux vestes et ailleurs est non seulement une façon d’adhérer moralement à la cause, mais c’est aussi un geste symbolique pour les malades du SIDA qui se sentent ainsi soutenus. Ils doivent en effet parfois supporter les discriminations qui s’ajoutent à la souffrance de la maladie. Alors ce soutien, même symbolique, est important pour tous et toutes.
Répandre la nouvelle
Cette année, l’ONUSIDA a choisi le slogan « Égalité maintenant » pour mettre en lumière les inégalités qui perdurent dans l’accès au soin parmi les malades : dépistage, traitement, informations… ONUSIDA souligne le recul global des progrès dans la lutte contre le SIDA consécutif aux deux années de pandémie de la Covid-19.
La santé et l’accès aux soins sont des combats qui n’ont pas de frontière et les maladies n’attendent pas d’avoir un visa pour se propager à travers le monde…
En attendant que nos chercheurs mobilisés trouvent enfin le remède miracle qui éradiquera pour toujours le SIDA, la solution la plus efficace pour stopper la contamination, c’est de porter un préservatif à chaque rapport avec une personne qu’on veut mieux connaître bibliquement mais qu’on ne connaît pas assez bien médicalement.