L’appel à minuit – Fiction érotique – Suite et fin

Comme si elle venait tout juste de se réveiller d’un rêve, d’un fantasme.

Il craignait que la vraie vie ne fût lâchée par l’alcool et signe la fin de la partie.

« Je ne peux pas », chuchota-t-elle avec mépris. « Je suis vieille, je suis une mère. Tu peux avoir n’importe quelle jeune femme. Et tu choisis de faire ça avec moi ? »

« Je te l’ai dit, tu es mon fantasme. Depuis la première fois que je t’ai vue, je savais que je te voulais. Et toute cette année, j’ai attendu ce soir. J’ai attendu et attendu. »

Elle le regardait avec incrédulité.

« Que faudrait-t-il pour te convaincre ? » Il secoua la tête en signe de frustration. « Tu ne comprends pas à quel point tu es sexy ? Laisse-moi te montrer l’effet que tu me fais. »

Elle pressa son doigt contre ses lèvres rouges et épaisses tandis qu’elle réfléchissait à ses mots, à son corps et à ses baisers.

Elle se leva et retourna dans la salle de bains.

Où va-t-elle ? pensa-t-il. Il craignait que le fantasme ne s’arrête au moment où il venait de se réchauffer.

Ses mains l’avaient touchée à tant d’endroits : il n’avait jamais imaginé cela dans la vie réelle. Rêves éveillés, oui. Fantasmes, définitivement. Cela s’était arrêté trop vite. Il en voulait plus. Il avait compris qu’elle savait comment jouer, comment exciter un homme et qu’elle était la maîtresse de ce jeu.

La porte de la salle de bains s’ouvrit à nouveau. Elle en ressortit. Ce n’était pas la fin. Il s’allongea et mit ses mains derrière sa tête. Il attendit. Il avait toute la nuit et le lendemain matin si elle voulait que ça dure aussi longtemps. Il resta sur le dos, souriant car il savait qu’elle en voulait plus.

À son retour, le pantalon noir et le chemisier vaporeux avaient disparus. Elle portait maintenant une simple robe rouge avec des bretelles toutes fines. Elle soulignait sa poitrine. Il était prêt à exploser.

Elle se jeta sur le lit. Sa jupe se souleva, flotta puis retomba vers le bas. Ses cuisses étaient exposées. Son sexe était à deux doigts d’être révélé.

Ne faisant aucun effort pour le cacher, il prit ça pour un message. Il se retourna et posa son nez contre sa joue, puis l’effleura avec ses lèvres. Elle s’illumina, comme une étincelle. Elle l’attira sur elle, et ils s’embrassèrent.

Elle fit glisser son chemisier pour lui montrer ses seins et les lui offrir. Son fantasme avait repris son cours. Et il continua. Quelques minutes de baisers entrecoupés de halètements plus tard, elle l’arrêta à nouveau.

« Lève-toi », lui dit-elle en se mordant la lèvre. Elle était visiblement consumée par le désir. « Je veux plus de toi. »

Il se tenait devant elle. Elle lui enleva sa chemise la passant par-dessus sa tête et la jeta de côté. Elle frotta esnuite la paume de sa main contre sa bite, prisonnière de son pantalon.

« Tu as passé une bonne soirée, n’est-ce pas ? »

« Est-ce que ce n’est pas évident ? »

« Comment ça, évident ? Fais-moi voir ça. »

« Pourquoi ne pas le découvrir par toi-même ? »

Elle déboutonna son jean, défit la braguette et fit glisser le jean jusqu’à ses chevilles. Ce faisant, sa joue se cogna dans sa bite. Elle sourit. Sa bite était toute comprimée par le boxer.

« Elle a très envie de sortir », lui dit-elle. Sans attendre de réponse, elle plongea sa main dans le caleçon et l’enroula autour de sa queue. Elle caressa son sexe, en sentait la chaleur vibrante. Elle sortit la bite du boxer.

« Je rêve de ce moment depuis le premier jour où je t’ai rencontrée », lui répéta Tanner entre deux grandes respirations. « Tu étais toujours dans mes rêves. J’ai pris mon pied tellement de fois en pensant à toi. »

Pour toute réponse, elle embrassa simplement sa bite une fois, puis laissa sa langue en effleurer le gland. Il laissa échapper une forte expiration. Elle sourit. Elle avait le pouvoir.

Mais elle s’arrêta à nouveau. Cela le troubla et son corps marqua un temps d’arrêt. « Il ne se passera plus rien tant que mes seins n’auront pas reçu l’attention qu’ils méritent. » Elle se laissa tomber en arrière, rebondissant sur le lit, les bras au-dessus de la tête. Il s’allongea sur elle et lui suça les mamelons. Comme elle le lui avait ordonné. Il dévora les mamelons sombres et malaxa ses seins.

« Oh mon dieu, c’est tellement bon. J’en avais besoin, tellement besoin. Tu le fais si bien », le complimenta-t-elle. Puis elle devint plus exigeante. « Plus fort, plus fort. Montre-moi que tu as envie de moi. Fais-moi sentir que tu as rêvé de moi. Je ne suis pas facile à convaincre. »

Il se fit plus intense, suçant, léchant, aimant. Son corps commença à réagir de plus en plus fortement, ses respirations se firent plus profondes et son excitation sexuelle devint plus évidente.

« Je commence à croire, à croire tes fantasmes à propos de moi », chuchota Rachel.

Elle le laissa continuer pendant un long moment avant de le pousser sur le dos. Elle l’embrassa fort, un baiser à la française, bouches et langues entrelacées, se pressant l’une contre l’autre. Puis elle embrassa son menton, sa clavicule, chacun de ses mamelons, son sternum, son nombril. Puis elle alla plus loin. Elle retira son caleçon.

Il regardait ses seins se balancer et se tortiller, ses tétons déjà durs. Elle déposa un peu de bave sur le gland de son pénis et l’étala sur quelques centimètres. Puis elle prit son sexe dans sa bouche, complètement. Elle secoua la tête. Tanner ne pouvait que s’agripper aux draps, martelant le lit avec ses bras lors des moments particulièrement intenses. Il sentit les mains de Rachel ses mains caresser ses testicules. Il écarta les jambes. Il était déjà sur le point de jouir dans sa bouche. Elle se recula. Elle lui sourit. Elle savait qu’elle avait fait du bon travail. Elle savait comment faire une bonne fellation.

Il se calma grâce à quelques respirations régulières.

Il l’allongea et grimpa sur elle. Il fit courir ses grandes mains lisses le long de ses cuisses épaisses. Il souleva sa jupe pour trouver sa culotte beige, serrée contre sa chatte, avec une tache sombre au centre. Il nota, non sans une certaine fierté qu’elle aussi avait apprécié la nuit jusqu’ici. Encore une chose à faire.

Il mit les sous-vêtements de côté. Il remarqua que sa chatte était douce, rasée de près, profonde, mais étroite. C’était ça, la MILF d’aujourd’hui, rasée de près, pensa-t-il en souriant. La nuit devenait meilleure de minute en minute. Il guida le gland engorgé de sa bite vers l’entrée de sa chatte.

« Attends », lui dit-elle brusquement. Il fût à nouveau interrompu par la vie réelle. « Nous ne pouvons pas, je ne peux pas, nous ne devrions pas. Ça va… » Elle s’était bloquée.

« J’ai besoin de…, et tu as envie de… », insista-t-il, essayant de retirer doucement ses mains.

« Viens plutôt ici », lui dit-elle.

Elle serra ses seins l’un contre l’autre, et il glissa sa bite entre eux, dans une chatte de fortune. Comme il se balançait en avant, Rachel avança sa langue pour lécher sa bite.

Sous le coup de la nuit passée, ses respirations s’accélérèrent, son dos se cambra. Il grogna. Lorsqu’il ouvrit les yeux, le visage, les lèvres, le nez et les joues de Rachel étaient couverts de son sperme. Elle en avait même un peu dans les cheveux.

Il s’écroula sur le lit, et elle partit dans la salle de bains.

Bientôt, ils se blottirent l’un contre l’autre, endormis dans le lit. Dans quelques heures, elle serait partie. Pour l’instant, ses fantasmes et ses besoins étaient satisfaits.

La lumière du matin traversa les rideaux et les réveilla tous les deux. Ils s’étirèrent, et elle se cogna dans sa gaule matinale. Elle se retourna pour caresser sa bite. De façon inattendue, elle se glissa sous les draps. Il vit son cul se lever sous les draps et il la sentit prendre sa bite dans sa bouche, s’étouffant avec sa longueur. En quelques instants, il joui à nouveau grâce à elle.

Puis ils s’embrassèrent et se serrèrent l’un contre l’autre pendant un long moment.

Le réveil sonna. Ils s’habillèrent et partirent. Il se précipita chez lui pour changer de vêtements avant le travail, et elle fit ses valises. Une heure plus tard, ils se recroisèrent au bureau. Ils se sont regardés et se sont souri maladroitement, conscients de partager quelque chose dont personne d’autre n’était au courant. Elle espérait que personne d’autre ne le découvrirait, que ce soit au bureau ou à la maison. Lui aussi avait une femme à qui il voulait cacher la vérité.

***

Dans la longue file d’attente devant l’aéroport, il la regarda traverser l’entrée de l’aéroport, traînant ses bagages derrière elle. Il attendit un moment, une main sur le volant et l’autre sur le siège passager vide. Il espérait qu’elle reviendrait vers lui, ne serait-ce que pour un dernier long baiser. Elle embrassait très bien, faisait très bien l’amour, et elle était belle. À sa grande déception, elle ne revint pas ce jour-là.

 

 

* Pour lire la première partie de la nouvelle, c’est par ici.

* * Cette nouvelle a été rédigée en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire dans sa version originale, c’est par ici !