La soif de Laure (Partie 1)

Là-bas la saison ne dure que trois mois, de juillet à septembre, au-delà les excavatrices ne peuvent quasiment plus creuser la terre gelée du Yukon. Durant ces trois mois où les nerfs sont mis à rude épreuve les orpailleurs jouent leur vie et ce n’est pas une image.

En un trimestre ils peuvent finir ruinés ou devenir millionnaires, leur stress est réel.

Laure est une jeune française de 21 ans, étudiante à Jean Jaurès, à Toulouse, elle prépare une licence de Lettres Modernes.

Tous les étés, elle part trois mois dans le Yukon et participe, à sa façon, à la réussite des orpailleurs. Laure est ce que d’aucuns appelleraient une « Pute », une pute oui, mais une « Pute de luxe ».

Depuis trois ans, Laure gagne un pourcentage des bénéfices du propriétaire de la concession.

C’est ainsi que l’année dernière, pour trois mois de présence, elle est revenue avec la coquette somme de 300 000 Dollars US. Elle profite de la soif de l’or qui anime tant d’hommes et qui finit par se transformer, quand ils la voient, en « soif de Laure ».

En 2015, Laure a rencontré Lewis, barman au Moor, rue des Paradoux.

Elle y venait souvent et, du haut de son mètre 67, ne le laissait pas indifférent. Lewis tomba vite sous le charme de son 85C qu’elle savait mettre en avant.

Laure n’avait pas le physique de ses études et au milieu de ses amies elle ne passait pas inaperçue. Discrète, elle l’était pourtant, Laure n’est pas le genre de fille à rire aux éclats et à parler fort, cependant Lewis n’avait d’yeux que pour elle…

Un soir, il osa lui offrir un cocktail au comptoir. S’ensuivit une conversation des plus anodines qui allait pourtant être le point de départ de leur relation spéciale. Dans l’intimité de leurs fornications ils étaient très complices, en dehors, ils ne se parlaient que lors de la prise de commandes.

Deux à trois soirs par semaine, ils se retrouvaient parfois dans le studio de Laure, allée Jean Jaurès. Mais c’était le plus souvent dans l’intimité du Moor, mutuellement poussés par l’envie intense de sentir leur corps se contorsionner au gré de leurs pulsions…

Laure adore le sexe et elle le revendique, malgré ses 21 ans elle est une experte : masturbation, fellation profonde, levrette claquée ou sodomie sur le pouce, elle pratique tout et est prête à tout découvrir. Le sexe pour elle est un besoin vital. Les misogynes la cataloguent comme salope ou pire, pute, mais Laure n’en a cure, au contraire, elle adore faire jaser ces cons.

Et plusieurs fois par semaine, elle se retrouve pendue au chibre de Lewis…

C’est le seul homme vers lequel elle revient régulièrement, non par amour mais simplement parce que c’est un bon coup qui de plus, ne se formalise pas de sa vie sexuelle.

*

Laure aime butiner à droite ou à gauche. Elle vole à l’envi de ses envies, de vits en vits, de bourgeons en bourgeons et d’éjaculations en éjaculations. Laure est peut-être une « salope » mais le serait-elle si elle s’appelait Laurent ?

Au final Laure aime le sexe et c’est en cette fin de mois de Mai 2015, le 29 pour être exact, qu’elle a trouvé de quoi se satisfaire.

Ce soir-là, elle voulait étonner Lewis. Alors c’est habillée d’une mini-jupe très courte, de bas opaques lacés sur l’arrière, d’un chemisier blanc légèrement transparent, qu’elle entre au Moor, perchée sur ses escarpins à talons hauts.

Lewis en lâche son plateau et reste ainsi, bouche bée devant ce spectacle. Il vient de virer les derniers clients chancelants quand elle s’approche de lui et qu’à l’oreille elle lui susurre « Un Sex on the Bar ! ».

– Volontiers, ma belle.

Le bar enfin vide, elle se lance à l’assaut de l’entrejambe de Lewis. Par-dessus son jean, elle mordille cette verge qui ne demande qu’à prendre l’air. Lewis la relève d’un mouvement, l’embrasse puis la soulève pour l’asseoir sur le comptoir. Jambes écartées, elle est prête à recevoir sa gourmandise du soir, la quatrième de la journée en fait…

Lewis s’accroupit devant le comptoir et esquisse un sourire coquin en découvrant que la petite salope ne portait aucun tissu pour dissimuler sa vulve assoiffée. Sa langue humecte ses lèvres et, après une courte seconde, s’applique à déguster le nectar recouvrant chaque parcelle de cet abricot goûteux.

Lapées après lapées, Lewis remplace la liqueur de Laure par sa salive.

Lapées après lapées, il se rapproche du joyau de la belle : un clitoris magnifique qui se gorge de désir à la moindre stimulation, qui se décalotte à volonté et s’offre à qui sait le satisfaire. La langue de Lewis court le long des petites lèvres, suit le sillon jusqu’à frapper énergiquement ce bourgeon innervé. Sa bouche l’encercle puis l’aspire, ainsi lové dans ce gouffre suintant de salive, le bouton de Laure subit les tourments des incisives de notre barman, qui, de sa langue agile, le titille.

Les mains de Laure agrippent fermement la tête de son serviteur, ses doigts s’enfoncent dans sa chevelure avant de s’y refermer. Les mouvements de sa langue de velours devenue plurielle sont tels, que notre belle coquine perd toute notion du temps.

Chaque coup la cambre un peu plus, sa tête bascule en arrière, ses yeux s’embrument et délicatement, elle plonge dans cet état où seules les drogues les plus puissantes savent nous perdre. C’est un typhon de sensations qui assaille les neurones de Laure, la Dopamine déversée en abondance par leurs synapses stimule son appétit, elle perd tout contrôle…

Dans un long gémissement, elle s’oublie dans la bouche de son homme du soir. Un long jet suivi de trois petits, s’engouffrent dans sa gorge. Il déglutit et sans avoir le temps de reprendre ses esprits, la belle est déjà en train de sortir son membre viril, lui aussi gonflé par l’envie.

Laure est une suceuse hors pair, sa langue habile glisse sur la hampe de cette belle bite, contourne la couronne de son gland, puis, dans un mouvement de nuque indescriptible, elle fait disparaître les 23 centimètres du sexe à l’intérieur de son visage d’ange.

Goulûment, elle l’engloutit puis le ressort en l’enserrant de ses lèvres. Chaque va-et-vient est encouragé par ses gémissements. Lewis subit à son tour le professionnalisme de Laure : d’abord la hampe, puis le gland, puis les va-et-vient.

Elle prend soin de n’oublier aucun recoin, ses mains s’appliquent à masser ses couilles pendantes, à les tirer ou à les presser fermement. Goulue, elle ne peut retenir sa salive qui se répand le long du membre, continue sa course sur les bourses et dans une chute vertigineuse, s’écrase sur les bas opaques de Laure.

Cette douce torture ne dure pas longtemps. Laure veut le sentir en elle alors, délicatement, elle sort de son sac un préservatif, elle en déchire l’emballage puis le déroule sur ce pénis dressé qu’elle honore de sa bouche experte …

Laure se redresse puis tend sa croupe en se penchant sur le comptoir. Il n’en faut pas plus à Lewis pour la pénétrer d’un grand coup de reins, un gémissement ponctue son mouvement qui laisse place aux longs et profonds va-et-vient. Il alterne avec brio pénétrations rapides et longues.

Mus par l’excitation, les propos de nos deux amants deviennent crus :

– T’aimes ça, ma salope !

– Baise-moi, ouiiiii ! hummm vas-y !

– T’es une vraie pute toi !

– Oh oui !!! j’aime être ta pute !

Le séant de Laure s’empourpre sous les claques de Lewis : Chaque fois que sa bite ressort, il claque le beau fessier puis s’enfonce le plus profondément possible. Systématiquement, elle gémit et l’encourage à taper plus fort, à la baiser plus profondément. Elle est déchaînée et amplifie chaque pénétration en lançant sa croupe vers la queue de son amant.

Assoiffée par l’envie de jouir, elle stimule son clitoris en le faisant rouler entre ses doigts, elle le pince et le tire de plus en plus et au moment de jouir, la chatte remplie par cette belle bite, elle presse fermement son clitoris, se bloque, se crispe. Sa main libre empoigne le rebord du comptoir, sa tête se redresse, sa bouche s’entrouvre et à la recherche d’un dernier souffle, elle s’abandonne dans un râle intense. Enfin, son bassin se contracte avant de s’affaisser, ses jambes l’abandonnent puis elle s’écroule sur le sol.

Satisfait, Lewis se réajuste avant de passer derrière le comptoir pour reprendre son rôle de barman.

– Madame veut boire un verre pour se remettre de ses émotions ?

– Ouch, hum, euh oui. Pfouuu !

– T’es vraiment une sacrée salope toi, tu sais !

– Et ça te gène tant que ça ?

– Pas du tout ! dit-il dans un large sourire.

Elle boit son verre d’un trait avant de poursuivre :

– Dis, ton cousin vient toujours demain ?

– Oui, pourquoi ?

– Tu crois que je pourrais le voir ? J’ai un truc à lui demander !

– Ah bon ?

Ce soir-là, Laure annonça à Lewis son envie de passer aux choses sérieuses et de mettre à profit ses aptitudes et son insatiabilité. Elle lui avoua qu’elle voulait être escorte, le temps d’un été…

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KmilleArticle écrit par Kmille

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